A.Fourmaux : “Super content de notre week-end”



Sur un rallye bourré de pièges, Adrien Fourmaux a réalisé l’essentiel, marquant encore de gros points au championnat WRC-2, restant dans la course au titre....

France pour quelques jours, le pilote tricolore est revenu avec nous sur son épreuve, ponctuée à la deuxième place du WRC-2 derrière le suédois Pontus Tidemand.

Quel est le bilan de ton rallye de Turquie ?

“Je suis super content de notre week-end. Le vendredi soir, nous étions en tête du WRC-2 et du R5, c’était une première pour nous.

On a ramassé dans la spéciale hyper-sablonneuse. Dans le deuxième passage de la longue spéciale, on crève à l’arrière-gauche à 3 km du départ. On touche des pierres placées en pleine trajectoire, j’arrive à en éviter certaines mais pas toutes. On change la roue et on lâche deux minutes. Sur la liaison suivante, on pointe en retard à cause de problèmes d’essence et une voiture qui refuse de redémarrer.

Il fallait adapter son style de pilotage, ce ne sont pas du tout des spéciales rapides. Cela rassure de pouvoir bien rouler dans ces conditions. Au niveau du championnat, c’est hyper intéressant, tout peut se passer.”

En plus de ton programme en championnat du monde, tu vas avoir une opportunité fantastique dans moins de deux semaines.

“En effet, j’ai appris en août que j’allais participer au Rally Legend. C’est forcément une bonne nouvelle, j’aurais l’occasion d’en parler avec vous la prochaine fois.”

Après ce Rally Legend, rendez-vous en Sardaigne pour l’avant-dernier rallye de ta saison.

“L’objectif sera d’être devant Tidemand (14 points d’avance au championnat sur Adrien) alors que plus globalement, on ambitionne de terminer sur le podium du championnat. Ce serait une bonne chose. Pour l’instant, la deuxième place me colle à la peau. La Sardaigne est un très beau rallye, très rythmé. C’est sympathique de rouler là-bas, ce n’est pas large et les spéciales sont variées. La spéciale sablonneuse du dimanche est très compliquée notamment.”

Avant le rallye de Turquie, tu as participé à une épreuve tout-terrain. Comment cela s’est passé ?

“Avant la Turquie, j’ai participé aux 24h tout-terrain de Paris. C’était une belle expérience avec une belle gestion de la mécanique à faire. Il y avait de très longs relais et il fallait garder la concentration. On abandonne après 20h de course après la casse d’un bras arrière.

Cela fait cinq semaines que je ne suis pas vraiment rentré chez moi, donc ça fait du bien d’avoir quelques jours devant moi maintenant.”




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