Après la longue pause entre le Kenya et les Canaries, Adrien Fourmaux va pouvoir se relancer sur l’asphalte espagnol, un rallye où il avait été particulièrement performant en 2020 avec une victoire au bout en Ford Fiesta Rally2.
Avec cette expérience, le Français sera forcément avantagé même si le parcours est largement renouvelé par rapport au parcours classique proposé en ERC.
« C’est sûr que c’est un avantage pour moi d’avoir fait quelques spéciales en 2020. Certaines spéciales seront assez familières même s’il y a beaucoup de différences. Je connais l’adhérence quand c’est sec, mais aussi quand c’était humide parce qu’il pleuvait beaucoup en 2020, et c’est une chose positive pour moi.
C’est vraiment un défi car il y a beaucoup d’embruns venant de la mer. Quand vous regardez la route, elle semble adhérente, mais les lignes blanches sont très glissantes. De plus, il n’y a pas de drainage pour l’eau, donc quand il commence à pleuvoir, il est vraiment facile d’avoir de l’eau sur le tarmac et le risque d’aquaplaning augmente considérablement. Même s’il n’y a pas beaucoup de cordes, ce qui signifie que la route reste propre, il peut y avoir de l’eau sur la route. »
Auteur d’un gros début de saison au Monte-Carlo, le Français a ensuite eu moins de réussite en Suède, et surtout au Kenya.
« C’est vraiment positif. Je suis arrivé dans une toute nouvelle équipe, une toute nouvelle voiture. et des pneus nouveaux. Nous avons remporté une victoire au Rallye National Hivernal du Dévoluy, un podium à Monte-Carlo, on a vraiment performé en Suède. Au Kenya, malheureusement, nous avons fait une erreur, donc parfois cela peut être frustrant car le rythme est là et le feeling est là.
J’aimerais remonter sur le podium et plus encore si nous le pouvons. C’est un rallye que je j’aime bien avec des routes que j’aime et je suis confiant avec les tests que nous avons faits avant le rallye. Tout semble vraiment positif. »
