A.Fourmaux : “Un peu moins rapide que les années précédentes”

Sur cette épreuve logiquement favorable aux pilotes nordiques tels que Andreas Mikkelsen, Mads Ostberg, Jari Huttunen ou encore Oliver Solberg, le français compte bien poursuivre sa progression, sans se fixer d’objectif précis.

“On a réalisé une journée de tests dans la Fiesta Rally2 et j’avais déjà participé au Rallye d’Estonie en 2019 et en 2020. J’ai donc un peu d’expérience sur cette épreuve mais le parcours a pas mal changé cette année avec beaucoup de nouvelles spéciales. Cela va être un peu moins rapide que les années précédentes car le tracé est plus étroit et technique. Les objectifs sont de pouvoir jouer devant et de faire un rallye solide. On va essayer de continuer sur notre progression depuis le début de la saison. Je suis content d’être ici. C’est un rallye sympa avec un terrain qui change de l’ordinaire. Le sol est plutôt souple et sablonneux. Cela va être intéressant mais aussi très challengeant avec une grosse chaleur. J’ai hâte de commencer.”

Entraîneur national de l’Equipe de France, Nicolas Bernardi met en avant la différence de stratégie de course opérée par le pilote nordiste en fonction de la catégorie dans laquelle il roule.

“Du côté d’Adrien, c’est un nouveau rallye où il doit tirer le maximum d’expérience. Il doit se servir de ce contexte pour travailler sa pointe de vitesse. Lorsqu’il roule en WRC, il ne se livre volontairement que sur quelques spéciales. Il agit intelligemment pour apprendre aux côtés des cadors de la catégorie. C’est un peu tôt pour obtenir un résultat final. En roulant en WRC2, il a les capacités pour obtenir un podium voire la victoire. C’est dans ce genre de week-end qu’il doit essayer d’être à 100% sur toutes les spéciales. »