Volkswagen Motorsport était de retour ce weekend, deux ans après son retrait brutal de la discipline suite à l’affaire du “Dieselgate”.
Et pour ce faire, le constructeur allemand a décidé de s’orienter vers le WRC2 en misant notamment sur la compétion-clients à plus long terme. Au volant de la toute nouvelle Polo GTI R5, Eric Camilli, impliqué dans le développement, et Petter Solberg tout droit sorti de sa retraite, ont donc eu l’opportunité de se frotter à la dernière création des ateliers de Wolsburg.
« Avoir un champion du monde à ses côtés, ce n’est pas rien vu qu’ils se font rares ces dernières années. Il n’est pas avare de conseils, il y a une bonne complicité entre nous, et c’est quelqu’un vraiment fun, » glisse le pilote français au sujet de son coéquipier du weekend.
Après un shakedown réussi (doublé des Polo), Eric frappe d’entrée dans les rues de Barcelone avec le sixième temps absolu et le leadership en WRC2. La journée terre est du même acabit pour le niçois qui signe notamment deux nouveaux meilleurs temps (ES2 et ES6) et rentre en tête pour 11.8s face au jeune Kalle Rovanperä toujours aussi surprenant. Sur la dernière marche du podium, le norvégien marque également son retour grâce à un meilleur temps (ES4).
« Être en tête, c’est top quand on sait que la voiture n’est pas complètement réglée. Le set-up évolue de spéciale en spéciale. C’est une totale découverte, et je pense qu’il y a encore beaucoup de choses à faire. »
Le retour sur asphalte est en revanche plus compliqué. Les conditions de route très humides animent la course et Eric concède dans ces conditions, du terrain à Rovanperä, qui passe même en tête pour 3 secondes à la pause de mi-journée. La deuxième boucle repart sur un rythme similaire quant la tringlerie de boîte de vitesses de la Polo casse et met fin prématurément à la course prometteuse du français.
« C’est une pièce à 10 euros qui a lâché… Il n’a fallu que 5 minutes pour la réparer,»analyse Eric.
Avec plus de 20 minutes de pénalités reçues (=>rally2), et un retard de 40 minutes de retard sur le leader finlandais, la dernière étape ressemble à une dernière séance de tests grandeur nature. Dans cette exercice, l’ex pilote MSport prouve une fois de plus qu’il était dans le coup en s’adjugeant une nouvelle victoire de spéciale, mais termine anécdotiquement au delà du top 15 dans la catégorie.
« Le bilan est bon ! On a pris un réel plaisir au volant de cette nouvelle voiture, tout en prouvant qu’elle fonctionnait aussi bien sur la terre que sur l’asphalte. Nous ne sommes pas passés loin de signer un excellent résultat, donc c’est une bonne première. D’un point de vue plus personnel, c’est toujours frustrant de prouver que nous sommes dans le coup sans pouvoir concrétiser comme cela a souvent été le cas cette saison.»
Après quatre apparitions sur les spéciales du championnat du monde, la saison d’Eric prend fin et son avenir semble désormais être sujet à bien des interrogations.
« Cela a été très constructif de travailler avec un tel team. Tous les moyens ont été mis en oeuvre pour réussir mais cela s’est joué sur un détail, » analyse le français avant de conclure « Je ne me fais plus d’illusions pour la suite, mais l’équipe a été satisfaite du travail effectué. Si il y a une opportunité l’an prochain, je serai là. »
Ce qui m agace un peu c est que l on a un pilote français (camilli) qui a fait une ascension fulgurante et qui a mon avis est un des meilleurs pilote du mondial et on parle des pilotes étrangers . Les finlandais entre eux sont solidaires nous entre français on ne l’est pas . Il y a quand même des questions à se poser sur notre fédération qui a aujourd hui ne lève pas le petit doigt pour lui. Quand à son avenir , qu on lui donne les moyens de faire une saison complète dans de bonnes conditions… Lire la suite »
Si vag reviens, ce sera avec skoda en 2020, skoda ne laissera pas partir da pépite en or macif, rovanpera , vw va rester en wrc 2