Cinq manches en WRC2 pour Ciamin

Quelques jours après avoir fêter ses 20 ans, le français va donc franchir une nouvelle étape dans sa jeune carrière après deux saisons passées au volant d’une Fiesta R2T.

“On avait plusieurs options cette année pour rouler en mondial. Après deux saisons en DMack Trophy et en Junior avec un titre de vice-champion, c’est sur qu’on aurait pu repartir pour une saison de plus avec la Fiesta R2T. Je pense néanmoins que j’avais fait le tour de la question, et décrocher un titre après trois ans, ça n’aurait surement pas eu le même impact. Le WRC2 est la suite logique si on veut respecter une certaine progression. Le niveau y est élevé et les constructeurs gardent un oeil attentif sur ce qui s’y passe.” 

Afin d’accumuler de l’expérience sur différentes surfaces, le programme débutera en avril au Tour de Corse, puis en Sardaigne, en Finlande, en Allemagne avant de prendre fin en Turquie en septembre prochain. Deux rallyes supplémentaires seront programmés avec le national du Pays de Grasse et la manche nationale Castine Terre d’Occitanie.

“On a choisi les manches afin de prendre de l’expérience sur toutes les surfaces. Etant donné que je ne connais pas la voiture, on va rouler à Grasse près de chez moi afin de préparer la Corse, c’est un bon rallye que j’ai déjà fait l’an passé avec la Fiesta R2T. On roulera aussi au Castine Terre d’Occitanie pour prendre de l’expérience avant la Sardaigne. En ce qui concerne le programme, on a souhaité varier, en fonction de notre budget, et terminer par la Turquie que personne ne connait pour préparer l’année prochaine.”

Malgré une expérience limitée à deux participations en championnat de France au volant d’une Fiesta R5, Nicolas  compte bien progresser au fil de l’année pour préparer au mieux l’avenir. C’est une des raisons pour laquelle il a choisi d’évoluer au sein de l’équipe Sarrazin Motorport.

“C’est sur que je ne sais pas trop où me situer. Ce sera une année pour me mettre au niveau. Avec la Fiesta R2T, il n’y avait plus grand chose à découvrir, avec la I20 R5, on sera proche d’une remise à zéro. C’est pourquoi j’ai aussi décidé de rouler dans une équipe dans laquelle j’ai eu un bon feeling. Les discussions avec Stéphane ont commencé au Var l’an passé, et le courant est tout de suite bien passé. Pour découvrir un championnat tel que le WRC2, c’est toujours mieux de s’engager avec une voiture et une équipe au top !”