E.Evans : “Je n’ai pas réussi à franchir le dernier obstacle”

En début de rallye, le pilote Toyota s’est accroché au rythme des meilleurs malgré un feeling encore perfectible avec sa Yaris WRC. Grâce à des nouveaux réglages le samedi midi, le gallois a pu accélérer le rythme, se montrant même comme l’homme le plus de la troisième étape, en vain !

“De toute évidence, je ne me sentais pas à l’aise à 100% au départ du rallye. J’ai joué un peu avec le set-up, je pense que comme tout le monde l’a fait pour être honnête, car c’est évidemment un nouveau rallye avec de nouveaux défis et de nouvelles conditions auxquels nous n’avions pas été vraiment confrontés auparavant. Dès que nous avons trouvé les bons réglages samedi après-midi, je me sentais vraiment bien dans la voiture pour être honnête et j’ai apprécié les spéciales d’aujourd’hui. C’était une bonne matinée, mais je n’ai pas réussi à franchir le dernier obstacle.”

Questionné sur son erreur dans l’ultime virage de la Power Stage, le gallois ne sait pas vraiment si celle-ci lui a coûté la victoire. Avec fatalisme, le pilote Toyota accepte que ce genre de choses puisse arriver à un tel niveau d’attaque.

“Je ne pense pas que l’erreur ait coûté si cher, c’est simplement qu’une ligne droite très longue suivait. Vous payez toute cette vitesse perdue dans cette longue ligne droite. Ça arrive. C’était un peu plus glissant que ce à quoi je m’attendais dans ce virage et c’est parfois comme ça que ça se passe. Comme Seb l’a mentionné parfois, vous devez prendre quelques risques si vous voulez faire des temps, surtout avec des écarts aussi proches comme aujourd’hui et parfois cela ne fonctionne pas, ce qui était le cas pour nous aujourd’hui.”

Enfin, Elfyn rappelle que les trois pilotes Toyota disputaient tous leur premier rallye 100% asphalte avec cette voiture et le résultat d’ensemble est évidemment très satisfaisant pour toute l’équipe.

“De toute évidence, c’est la première fois que nous essayons tous les trois la voiture sur un rallye sur asphalte. Il y avait donc un peu de maîtrise à acquérir et bien sûr le nouveau pneu Pirelli auquel s’adapter. Même si vous avez deux jours d’essais et que vous vous sentez plutôt bien avec la voiture, il n’y a rien de tel que les conditions de rallye et évidemment la pollution et la façon dont la voiture réagit aux différentes surfaces. Le rythme de la voiture a été soutenu et l’équipe a fait du bon travail.”