Sur des spéciales de plus de 50 kilomètres et des liaisons interminables de plus de deux heures, les copilotes sont forcément souffert sur ce Tour de Corse 2016.
C’est notamment le cas de Julien Ingrassia, toujours attendu par les journalistes en conférence de presse d’arrivée.
“Les reconnaissances ont été les plus difficiles sur ce rallye. Quand vous êtes dans le rythme à l’intérieur de la voiture, l’adrénaline vous aide à tenir. Les reconnaissances étaient compliquées car 50% du boulot se fait à ce moment là. Vous aves besoin d’être très concentrés. Ce dimanche, j’ai demandé au gars de la communication de l’équipe de compter le nombre de virages dans la spéciale 5 car j’avais 100 pages. Il a compté 649 virages dans cette spéciale, seulement des vrais virages, pas juste des courbes sur la route. Au final, il a même calculé 4795 virages sur cette épreuve, je suis désolé mais ce n’est pas le rallye des 10 000 virages.” a commenté dans un premier temps le triple champion du monde des rallyes.
Cette première victoire en Corse signifie beaucoup pour Julien Ingrassia, né à Aix-en-Provence mais régulièrement en vacances sur l’île de beauté dans son enfance.
“Oui spécialement pour moi car j’ai de très bons souvenirs de la Corse. J’y ai passé beaucoup de temps quand j’étais enfant car j’ai de la famille ici. En 2007, nous roulions avec la voiture zéro, je me rappelle d’une photo dans Ajaccio avec notre voiture zéro et juste derrière, c’était la C4 rouge de Sébastien Loeb avec le numéro 1. En 2008, bien sûr, nous avons aussi eu notre titre JWRC ici. Ce qu’il manque à ce rallye c’est un passage dans le village où j’allais en vacances mais cette spéciale n’existe plus maintenant. Peut-être que les organisateurs pourraient faire ça.”
Bravo à tous, pilotes, navigos, mécanos, à tous les teams pros ou amateurs et à l’organisation. on n’exclura la fédé qui n’est là que pour se………………………………montrer!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!