L.Pellier passe à la Skoda

Le Haut-Savoyard évoluera encore avec l’équipe 2C Compétition et Kévin Bronner à sa droite, mais retrouvera les pneus Michelin en étant soutenu par Yacco. Son objectif sera évidemment de remporter le titre, et le nouveau pilote Skoda espère que la concurrence sera relevée avec notamment Florent Todeschini, alors que Matthieu Margaillan ne défendra pas son titre cette année.

Pourquoi passes-tu de la Hyundai à la Skoda ?

“Nous n’étions pas forcément en phase sur les programmes proposées. J’avais aussi la volonté de rouler en championnat de France Terre, ce qui n’était pas trop l’envie de Hyundai. Pour moi, ce championnat est plus accessible en termes de budget de de planning de travail. On a évoqué des choses en Europe, mais les budgets demandés sont bien trop importants.

On va avoir la voiture championne en titre, donc on sait d’avance que le combo Skoda/Michelin est performant, et en plus avec l’exploitation de 2C.”

Tu vas commencer ta saison dans plus d’un mois. Qu’est-ce que tu peux préparer en amont avec cette Skoda ?

“Ça commence à démanger. J’ai vu l’auto dans les ateliers en décembre, et j’ai juste envie de l’essayer maintenant pour prendre mes repères. On échange beaucoup avec les ingénieurs et j’ai potassé le manuel de la voiture. Quand je change de voiture comme ça, j’aime bien regarder les caméras embarquées pour voir des petites choses. Je sais par exemple qu’il vaut mieux démarrer en 2e sur la Skoda.

En plus des essais, on va avoir une grosse demie journée de mécanique pour apprendre la voiture et voir quelles pièces pourraient être changées au cours d’un rallye. La voiture est un peu plus légère que la Hyundai, ça pourrait nous permettre d’emmener des choses en plus. Basiquement, il faudra aussi apprendre à changer la hauteur de caisse, les clics et les barres anti-roulis.”

Chaque année, tu dois véritablement te battre pour monter des programmes. Est-ce que c’est fatiguant à la longue ?

“Comme chaque année, je pensais être à la retraite, mais finalement on a réussi à monter ce programme. Il a vraiment fallu se battre après le COVID pour trouver des budgets, et je me suis relancé grâce à la Corsa électrique. L’an passé, Hyundai m’a sauvé car je n’avais pas vraiment d’autres pistes. Grâce à eux, je peux avoir ce programme avec Skoda cette année. Je ne sais pas encore combien de temps ça va pouvoir durer comme ça, mais faire une saison en Rally2, c’est vraiment top.”