Samedi prochain, les équipages de l’ACI Rally Monza pourraient être confrontées à des conditions extrêmes sur les spéciales asphaltées de la deuxième étape du rallye.
Disputées en Lombardie, les spéciales devraient offrir de réelles conditions hivernales avec des altitudes culminant jusqu’à 1340m dans la spéciale de Costa Valle Imagna (ES9/ES12). Dans ce chrono justement, les prévisions météos sont pour l’instant très intéressantes avec des chutes de neige annoncées la veille et des températures légèrement négatives le matin de la course, en sachant que cette spéciale sera lancée à 10h02.
Dans le premier chrono de Selvino, les altitudes oscillent entre 491 m et 1105m avec deux cols à franchir. A mi-spéciale, au point le plus haut, de la neige est attendue pendant toute la journée de vendredi, mais aussi annoncée le samedi en plus faible quantité !
Enfin, dans la spéciale de Gerosa, clairement la moins haute avec une altitude maximale de 845 m, les prévisions sont plus clémentes par rapport aux autres spéciales avec un mélange pluie/neige le vendredi et une journée de samedi encore bien humide.
Pour parer à de telles conditions, Michelin a fait le choix d’embarquer des pneus neige dans ses camions partants de Clermont-Ferrand, même si le règlement ne permet pas à l’heure actuelle des les utiliser. Ainsi, “seulement” trois types de pneus sont jusque là autorisés : les durs (H5), les tendres (S6) et les maxi-pluie (FW3).
Lors des essais pour préparer cet événement, Thierry Neuville a été le seul pilote à expérimenter de telles conditions avec évidemment de grandes difficultés à exploiter ses pneus sur une surface verglacée.
Et pour ne rien arranger, les conditions annoncées sur le circuit de Monza promettent de belles averses, compliquant encore un peu plus les choix de pneus, alors que certaines sections sur herbe et boue deviendraient alors encore plus délicates.
Heureusement que le ridicule ne tue pas… Enfin, ils ont au moins mis les pneus dans les camions… Quand ont a connu les rallyes des années 80, on se demande bien comment on a pu tomber si bas.
On a vu aux Canaries que le mauvais temps était le meilleur allié des « bons »… C’est dans les conditions difficiles, changeantes et extrêmes que le feeling des pilotes s’exprime le mieux. On dit que le Monte-Carlo est par définition un rallye de « bonhommes » donc un « petit Monte-Carlo » sur les hauteurs de Bergame pour finir cette pâle saison, ça serait pas mal du tout, d’autant que Séb Ogier et Adrien Fourmaux seraient alors plutôt à l’aise non ?…