La perf’ du week-end : Eddy Delair

Sur ces deux épreuves, le pilote d’une Renault Clio Williams A7, a terminé dans le top 6 au scratch, s’intercalant au milieu de voitures bien plus modernes. Après cette double performance, le pilote nordiste ambitionne maintenant de participer à la prochaine finale de la Coupe de France des rallyes. 

Avant de parler de ton week-end, peux-tu te présenter rapidement et notamment évoquer tes débuts en rallye ?

fJe m’appelle Eddy DELAIR, j’ai 28 ans et je suis technicien automobile.
Après avoir suivi mon père Eric, copilote, j’ai commencé comme copilote en 2006. Puis je suis passé dans le baquet de gauche en 2008. Et je ne l’ai pas laché depuis..

Quel était ton objectif au départ de ce rallye « Fourmies en Avesnois », en sachant que tu es un fidèle de cette épreuve avec plus de dix participations ?

Pour cette épreuve à domicile, nous voulions avant tout terminer, nous faire plaisir, faire plaisir à nos supporters et représenter au mieux nos partenaires. Le top 10 paraissait possible.

A l’arrivée, vous terminez avec Enzo à la cinquième place finale, égalant ainsi ton meilleur résultat en rallye signé en 2014 ! T’attendais-tu à une telle performance ? Vous étiez sans doute ravis à l’arrivée non ?

Non, un top 10 était possible à la vue du plateau mais nous n’aurions pas imaginé un top 5. Oui, nous étions vraiment contents et heureux. C’est un très bon résultat pour toute l’équipe et ceux qui nous suivent et supportent.

Ce résultat de 2014 était déjà sur ce rallye de Fourmies en Avesnois. C’est ton rallye à domicile, cela semble te réussir, est-ce “seulement” la connaissance des routes qui t’aide ?

On essaye toujours, sur chaque rallye, d’être dans le coup dès les premiers mètres et de continuer à améliorer au fur et à mesure des passages. Après, à domicile, nos supporters sont plus nombreux et c’est une motivation supplémentaire. Et la voiture se comporte très bien sur ce type de tracé.

Tu roules au volant d’une Clio Williams, voiture bien connue des fans de rallye. Est-ce un plus pour toi d’évoluer avec une auto aussi renommée ?

C’est une voiture qui nous a fait rêver notamment aux mains de Jean Ragnotti. Quand l’occasion s’est présentée d’en acheter une nous avons saisi l’opportunité. Et c’est vrai que les spectateurs y attachent une attention particulière.

Peux-tu nous parler de cette auto et de ses caractéristiques principales justement ?

C’est une Clio Gr.A ex Jordan avec moteur 200ch, BV 6 séquentielle, freins 4 pistons et amortisseurs Proflex. Nous en avons fait l’acquisition en 2015.

Regrettes-tu de ne plus voir davantage d’autos de ce type ?

Oui, ce sont des voitures mythiques qui ont fait, et font encore, vibrer les passionnés. Mais elles commencent à se faire rares du fait notamment que les pièces deviennent de plus en plus difficiles à trouver.

Est-ce que les voitures modernes te font envie ?

Oui, bien sûr. Mais les budgets vont en conséquence.

Quelle est la suite de ton programme cette année ?

On va participer au Rallye du Boulonnais puis on verra en fonction du résultat et du budget. (*rallye disputé après réponse à l’interview) Rallye terminé à la 6e place au scratch, 1er des 2 roues motrices avec à mes côtés ma compagne

Est-ce qu’une participation à la finale de Coupe de France est envisagée ?

Oui suivant les prochains résultats que nous ferons et suivant le budget. Nous avons d’ailleurs lancer une cagnotte sur Internet en vue de cet objectif.

Tu as eu l’habitude de piloter avec ton père puis ton frère à tes côtés. Même si on les a moins vu avec toi depuis l’an passé, le rallye c’est vraiment une histoire de famille chez les Delair non ?

Oui, il faut croire que l’on a ça dans le sang… ? Toute la famille et bon nombre d’amis nous suivent sur chaque manche. Chez nous le rallye c’est avant tout des bons moments passés en famille et avec les amis et les partenaires.