Quelques heures après l’annulation du rallye du Japon, le Comité Exécutif de l’épreuve s’est longuement exprimé lors d’une conférence de presse.
Après dix ans d’absence en championnat du monde, le Japon était proche de signer son retour au sein de calendrier mondial. L’incertitude liée à la crise sanitaire et les restrictions d’immigration au Japon ont finalement été les causes principales de l’annulation.
“Nous n’avons eu d’autre choix que de renoncer à organiser le Rallye du Japon 2020 prévu en novembre,” explique le président du Comité Exécutif Koji Takahashi. “La raison de cette décision est la perspective de la venue d’acteurs et de responsables étrangers au Japon. La politique de contrôle de l’immigration est importante dans le pays.”
“Peu importe comment nous limitons le nombre de personnes, il fallait inviter plus de 300 étrangers au Japon et procéder à un isolement volontaire pendant 14 jours. Il est très difficile de préparer des mesures pour des événements de grande envergure d’ici novembre.”
Malgré un délai de trois mois avant le départ, l’évolution de la situation a poussé les organisateurs à ne prendre aucun risque.
“Nous avons gardé un œil sur divers ajustements et changements dans le statut de l’infection, en gardant à l’esprit la date limite des trois mois. On a estimé que prolonger encore le jugement était trop important en terme de logistique et de restructuration du calendrier du WRC. Cette situation est également comprise par les promoteurs de la FIA et du WRC.”
En parallèle de cette annulation, le Comité Exécutif a fait savoir qu’il travaillait déjà sur la prochaine édition du rallye du Japon. Le weekend des 11 au 14 novembre 2021 étant même déjà la date soumise à la FIA lors de son conseil mondial d’octobre.
Face à une situation totalement incertaine, Koji Takahashi a finalement déclaré qu’il explorerait la voie idéale des événements sous la forme d’une “nouvelle vie quotidienne” dans les 15 mois à venir jusqu’au rallye du Japon 2021.
“Si le rallye du Japon a lieu en novembre 2021, nous aurons 15 mois. Il faudra se préparer en spéculant comment la “nouvelle normalité” instaurée par l’épidémie va pénétrer dans le monde en tant que nouveau quotidien.”
