Si la fédération italienne en a le pouvoir et le droit, vis à vis de la pandémie du COVID-19, l’Italie va accueillir deux manches du championnat du monde des rallyes cette saison, confirmant l’implication énorme de ce pays dans les sports mécaniques en cette période, à l’image de la F1 (3 grand prix sur le sol italien) et Moto GP (2 courses).
A six semaines de l’épreuve, Antonio Turitto, directeur général du rallye en Italie, avoue que le travail ne fait que de débuter, notamment pour la journée du samedi.
“En ce moment, nous examinons les routes que nous utiliserons en dehors du circuit pour décider où aller. Lorsque nous avons commencé lundi dernier, seulement 10% du travail était fait. Nous avons beaucoup à faire, mais avoir deux rallyes en Italie – c’est un beau défi.” a commenté l’italien au média DirtFish.
Si le travail au niveau du circuit pour définir les spéciales du vendredi et dimanche semble assez classique, la journée du samedi sera totalement inédite et le boulot ne fait que commencer. Antonio Turitti exclut quasiment la possibilité de se servir de spéciales du rallye Trofeo ACI Como, situées à une cinquantaine de kilomètres du circuit de Monza.
“Je ne pense pas que nous utilisions les spéciales de Côme. Je pense que nous pouvons trouver d’autres belles routes. Nous avons quelques idées.”
Pour cette épreuve, l’organisation s’appuiera fortement sur les personnes déjà organisatrices du rallye de Sardaigne. Et comme pour ce dernier rallye, le travail sera effectué en seulement six semaines.
“C’est beaucoup de travail à faire pour Monza mais je suis confiant pour ce travail car j’ai une équipe très professionnelle. C’est la même équipe pour la Sardaigne. En Sardaigne, nous avons fait le rallye en six semaines, puis une semaine avant, nous devons refaire certaines routes car il y avait cette grosse tempête. C’était beaucoup.
Mais une fois que nous avons fait une pause, nous travaillons sur Monza depuis le 19 octobre.”
Quand je vois comme c’est compliqué d’organiser des épreuves en un an et en plus une année comme ça ne serait-ce qu’un régional. Mais en organiser 2 en wrc en 6 semaines chacune, chapeau les italiens et leur grande ferveur pour les sports mécaniques
Monza, à toute vitesse : joli pléonasme !