Ott Tänak : Le grand bond



A l’heure où la première partie de saison est désormais terminée, il est temps de tracer un bilan de ces six derniers mois, marqués principalement par une lutte entre trois pilotes : Ott Tänak, Sébastien Ogier et Thierry Neuville.

Ott Tänak : Le grand bond

1er : 150 points / Moyenne de 18,75 points par manche (11 en 2018)

+ Une pointe de vitesse enviée

“Les Toyota sont trop rapides, “Le chrono d’Ott est incroyable, “Ott est en train de voler”…voici le genre de commentaires prononcés par ses adversaires à l’arrivée des spéciales.

Quel que soit le terrain, l’estonien et sa Yaris sont redoutables, signant le maximum de scratchs (45 contre 22 pour Neuville et 19 pour Ogier) et a mené pendant plus de spéciales que les quatre pilotes qui le suivent au classement général (Ogier, Neuville, Sordo et Evans). En terme de scratchs par épreuve, le pilote Toyota n’a été battu qu’à deux reprises (Mexique et Tour de Corse).

+ Trois victoires impressionnantes 

Suède, Portugal et Chili, trois terrains bien différents et à chaque fois des victoires éclatantes. Celle du Portugal a été la plus bluffante avec une position de départ pénalisante (2e) et une écrasante domination dès la troisième spéciale de l’épreuve. Au Chili mi-mai, la démonstration a également très belle, ses adversaires étant KO après seulement une journée.

+ Une série à son avantage

L’an passé avant d’aborder la Finlande, la situation d’Ott Tänak était peu reluisante. Mais par la suite, le pilote estonien avait remporté deux victoires impressionnantes en Finlande et en Allemagne, avant d’être le plus costaud en Turquie sur un terrai inédit.

= Des coéquipiers dépassés

Si le niveau de performances de la Toyota Yaris WRC ne fait aucun doute, reste qu’Ott Tänak est clairement au sommet de son art, ridiculisant des coéquipiers incapables de jouer la victoire ni même de grimper sur les podiums.

Si cette domination impressionne, elle est aussi néfaste pour le pilote estonien qui ne peut pas s’appuyer sur les performances de ses coéquipiers pour l’aider au championnat pilotes.

Encore trop de couacs

Heureusement pour ses adversaires, la fiabilité de la Yaris WRC est encore perfectible et empêche l’estonien de caracoler en tête du championnat. En Corse, les trois voitures japonaises sont très performantes mais subissent chacune une crevaison, les jantes étant pointées du doigt, comme au Monte-Carlo.

En Argentine, en plein coeur d’une belle bataille face à Thierry Neuville, l’estonien est stoppé net à cause d’un problème électrique. Et en Sardaigne dernièrement, et alors qu’il file vers une victoire qui lui tend les bras depuis deux jours, la direction de sa Yaris déraille.

Comparaison 2019 / 2018

Rallye20192018Variation Points
Monte-Carlo3e2e-1
Suède1er9e+27
Mexique2e14e+13
Tour de Corse6e2e-7
Argentine8e1er-22
Chili1erX30
Portugal1er+28
Sardaigne5e9e+5
Après 8 manches15077+73




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Sylvain
Sylvain
4 années il y a

Le champion sera un beau champion, le titre pilote est LE plus important.

dudu.34190
dudu.34190
4 années il y a

Tanak le grand blond
a la chaussure de plomb!