Les étoiles du Monté Carlo : Magic Ogier, les débuts



Quand j’étais enfant, dans ma famille, personne ne s’intéressait au sport automobile. J’avais 6 ou 7 ans quand je me rappelle avoir vu à la TV des images de Stratos et de Berlinette en glisses sur la neige…

Une révélation. Ce devait être en 76 ou 77 et il s’agissait d’un reportage sur le Rallye Monté Carlo. Aujourd’hui, cela peu paraitre incroyable aux plus jeunes mais à cette époque sur TF1, l’émission « Auto-Moto » parlait de sport mécanique (!) et même de rallyes (si, si… ). Aujourd’hui, le sport auto est à éradiquer, et même l’automobile au sens large. Car ça fait du bruit, ça pollue et ça peut être dangereux…certes. Il est évident que passer sa vie les yeux rivés à un écran, sur les réseaux sociaux ou à envoyer des mails est bien meilleur pour sa santé et celle de la planète … Pour moi, à l’époque, l’automobile était la plus belle invention de l’homme, c’était la liberté et le rallye personnifiait le courage. Dans mon imaginaire, le Rallye Monté Carlo symbolisait tout ça à la fois avec en plus, quelque chose de l’ordre du magique, de la légende. Du conte aussi. Et des conteurs fantastiques, il y en avait alors quelques-uns. Quelques années plus tard, bien au chaud sous la couverture, l’oreille collée à la radio en écoutant RMC et Bernard Spindler, ma passion pour ce rallye et cette discipline s’est enracinée, véritablement ! Je rêvais alors, à mon tour, d’affronter un jour les hauts-lieux du Monté Carlo !

Malheureusement, comme pour la plupart d’entres nous, mes rêves sont restés inaccessibles. Malgré tout, à 26 reprises, j’ai fait le Monté Carl’ en spectateur car le rallye offre cette possibilité extraordinaire de participer à l’événement de l’intérieur, d’en être – un peu – acteur. Dormir dans la voiture sur le plateau de Lachamp-Raphael par un froid Sibérien ou planter la tente par -11°C dans St Jean-en-Royans constituent quelques aventures qui ne sont, au final, que très anecdotiques. Dans la vie, ce qui nous fait avancer, tenir debout, c’est la passion ! Dans la multitude de souvenirs aussi forts qu’éphémères, l’édition 2017 de la classique Monégasque tient une place particulière. Le 20 janvier, de notre talus, avec mes indéfectibles compagnons de route Fabien et Fred, nous avons déjà assisté au premier passage dans St Léger-La Bâtie-Neuve. Ce spot, en descente, est incroyablement rapide et spectaculaire. La route est sèche et large mais en clous, les meilleurs pilotes du monde utilisent toute sa largeur, en glisse, et sur le dernier rapport. Brrr… Dans cet enchainement G/D/G Thierry Neuville a été hallucinant ! Impossible d’aller plus vite pensais-je alors… Et pourtant ! Le second passage est à 16h04. Le Belge mène le rallye avec 33sec d’avance sur la Ford N°8 de Ott Tänak et 52sec devant la Ford du nouveau pilote Ford et champion du monde Sébastien Ogier. Il fait beau, nous attendons tranquillement l’arrivée des meilleurs pilotes du monde. C’est le calme avant la tempête.

A la différence du premier tour, nous entendons distinctement le moteur de la Fiesta N°1 hurler à plein régime bien plus tôt dans les lacets en descente au dessus de nos têtes. Nous fixons l’horizon qui semble figé, le temps s’arrête, nous attendons… Instinctivement, on comprend qu’il va se passer quelque chose. Ce n’est pas une voiture qui dévale la montagne, c’est le « Rafale »…Le silence se fait alors parmi les dizaines de spectateurs présents sur cette butte. Quand Sébastien Ogier surgit, c’est une véritable déflagration. Une claque ! En mode combat, le supersonique déchire le silence et le décor, il s’envole sur le gauche en ciel à fond de 6° avant de plonger dans la corde du droite, en glisse et pédale d’accélérateur toujours à la tôle pour ressortir au-delà des limites du goudron…Un astéroïde ! Dans une sorte de mouvement collectif, nous prenons tous nos têtes entre les mains puis nous échangeons des regards perplexes… Sans voix, admiratifs, hébétés… sidérés ! Pendant quelques secondes, nous avons tous ressenti la même émotion et quitté le monde du réel et du commun des mortels pour rentrer dans celui de la légende. Sébastien pose 0sec5 au kil à Thierry et plus de 1sec au kil à son équipier. Deux jours plus tard, il remporte son 4ème Monté Carlo consécutif. Magique !

Quelques années plus tôt à deux pas de la Bâtie- Neuve, du côté de Forest St-Julien dans le Champsaur, le petit Sébastien Ogier fait ses premiers tours de roues au volant d’un kart cross, en loisir. Comme son oncle, il rêve de faire de l’Autocross. Un rêve à la mesure des moyens financiers de sa famille. Magic Senna est son idole mais c’est tout d’abord par le ski que son esprit de compétition va se révéler. Il fait ski-étude à Barcelonnette avant de devenir… champion de France de boules lyonnaise. Sébastien roule aussi en karting, en loisir. La passion du rallye va venir un peu plus tard, à l’époque du permis de conduire, quand le Monté Carlo fait escale à Gap, la ville où il est né le 17 décembre 1983. Il admire alors un certain Tommi Mäkinen. C’est la naissance d’une vocation. Sébastien fait un BTS et décide ensuite d’intégrer le Lycée Roger Claustres à Clermont Ferrand pour apprendre la mécanique. Il est le mécanicien de Denis Millet en Volant 206.

En 2004, à 21 ans, le Champsaurin sait que sans argent il n’y a qu’un moyen de débuter et de se faire remarquer : Rallye Jeunes. Il échoue à sa première tentative et fait alors le pari de s’entrainer assidument en karting afin de remporter l’opération 2005… Pari gagnant ! Et puis, lors de la finale Rallye-Jeune à Alès, Sébastien rencontre un jeune gars d’Aix-en-Provence qui recherche « son » pilote pour la saison 2006, Julien Ingrassia. En janvier 2006, un petit tour de R11 Turbo sur les routes hivernales du Champsaur scelle définitivement le fabuleux destin de Sébastien et Julien ! A cette époque, l’aspirant pilote est moniteur de ski l’hiver et mécano l’été et dans sa région, il va fédérer un grand nombre de personnes pour le suivre et l’aider financièrement dans son projet fou : devenir champion du monde des rallyes !

Tout frais lauréat Rallye-Jeunes, le Gapençais fait ses débuts dans le grand bain du Volant 206, sa voiture est suivie par le Lycée Roger Claustres. A 22 ans, Sébastien sait qu’il n’a ni le temps, ni l’argent pour une période d’apprentissage. Il faut rester sur la route mais frapper les esprits ! Il précise : « si je veux sortir du lot, le temps de l’apprentissage est exclu ! ». Et lors de ses 8 premières courses en 206, Sébastien marque effectivement les esprits ! Il finit 6ème d’une formule très relevée tout en ayant démontré un potentiel hors du commun, principalement sur terre. Au Terre des Cardabelles 2006, il livre une bataille mémorable avec Jérémi Ancian pour la 3ème place du Volant de la marque au lion. Il bat ce dernier et monte sur son premier podium, à seulement 16sec du vainqueur Pierre Beurier. A l’arrivée, le vainqueur du rallye, Bruno Thiry, associé à Nicolas Gilsoul, se dit estomaqué par les chronos des « lionceaux!

2007, Sébastien repart en Volant 206. Il doit gagner ! Il ne fait pas de prêt bancaire mais déniche de nombreux partenaires sur Gap qui lui financent 50% de la saison. Et il compte bien sur ses résultats pour financer les 50% restant. S’il remporte le volant, le pari sera réussi ! Sinon…En guise de mise en jambe, Sébastien et Julien prennent-part avec leur petite 206 S16 au Rallye Neige des Hautes-Alpes : première victoire scratch ! La saison en formule de promotion s’ouvre par un abandon mécanique suivie d’une seconde place sur asphalte puis d’une première victoire en Volant Peugeot, au Terre du Diois. En fin d’année, Séb et Julien triomphent aussi sur le goudron du Touquet. Bilan : 12 courses, O sortie de route, 1 victoire scratch, 4 succès en 206 et vainqueurs du Volant Peugeot. Pari réussi ! Prochain objectif : le mondial. Sébastien Ogier déclare : « J’ai la chance d’arriver après une génération enterrée par Loeb, à moi de faire ce qu’il faut pour en profiter ! ».

2008, campagne Mondiale en JWRC. Pour sa troisième saison de rallyes, Séb roule sur une C2 S1600 aux couleurs de la FFSA. Le championnat débute sous le soleil de Mexico avec une éclatante victoire en JWRC et la 8ème place au général. Inutile de revenir en détail sur cette première année en mondial, Sébastien et Julien écrasent le championnat et décrochent le titre en Junior. En récompense de sa belle première saison mondiale, toujours sous les couleurs de l’équipe de France FFSA, l’espoir tricolore se retrouve, pour son 31ème rallye, au départ du Wales Rally GB au volant d’une… C4 WRC ! Marquer les esprits … Dés la première spéciale, Sweet Lamb, dans des conditions difficiles et, il est vrai, avantagé par leur position de départ, Séb et Juju réussissent le meilleur temps absolu et posent même plus d’une sec au kil au second, François Duval ! Dans les 18 km de Myherin, un morceau de bravoure, ils sont à 2sec4 de la C4 de Sébastien Loeb. Les débutants se retrouvent en tête du général durant 5 spéciales puis… sortent de la route ! Débuts fracassants!

Comme Sébastien Loeb, le jeune Ogier est issu d’un milieu extrêmement modeste. Il a fait des sacrifices, il a pris des risques et a réussi à fédérer autour de lui. Sébastien Ogier s’est immédiatement fixé des objectifs très hauts. Ce que certains ont pris pour de l’orgueil est probablement bien plus une détermination hors du commun. Le Champsaurin est un compétiteur né, il a la rage au ventre et son parcours devrait servir de modèle dans un milieu cloisonné et accessible, de plus en plus souvent, qu’à ceux qui sont « doués comme crésus » …

Pour les amoureux du Monté Carlo, après l’excellente nouvelle du retour de l’Ardèche en 2007, une déception : l’épreuve n’est plus au calendrier du WRC pour la saison 2009 ainsi que les deux suivantes. Nous devrons « nous contenter » de l’IRC. Ceci dit, avec Gardemeister, Vouilloz, Meeke, Basso, Kopecky, Loix, Sarrazin, Hänninen…il y a une belle brochette de pointures attendue. Quand l’opération BF Goodrich Team se met en place pour faire rouler un espoir au volant d’une 207 S2000 sur cette 77ème édition, j’ai tout de suite espéré que le volant allait échouer entre les mains d’un talent à la carrière laborieuse comme Alex Bengué, Jérémi Ancian ou Guillaume Canivenq. Quand le nom de l’élu est tombé, j’étais un peu déçu. Non pas que Sébastien Ogier ne méritait pas ce volant, mais sa carrière était déjà bien lancée ! Après 3 saisons de rallyes seulement, le pilote des Hautes-Alpes avait déjà un programme mondial en vue au volant d’une C4 WRC alors…Avec le recul, force est de constater que j’avais tort et que c’est aussi grâce à cette opération que le destin de Sébastien Ogier allait prendre une tournure extraordinaire. A Saint Bonnet le Froid, dans une partie hyper rapide se terminant par un freinage sur de la glace, Sébastien, stupéfiant de classe et de maitrise, nous démontre, en un passage, qu’il possédait bien l’étoffe des héros. Nous venions d’assister à la naissance d’un géant!

Briller lors d’une première participation au Monté Carlo n’est pas à la portée de tout le monde. Ce rallye est si difficile, si exigeant, si imprévisible…Il faut tellement d’expérience du terrain pour le maitriser qu’y gagner en le découvrant est quasiment inenvisageable. Et pourtant ! Avec une petite séance d’essai préalable le 16 janvier 2009 pour découvrir l’auto et les pneus, Sébastien et Julien sont prêts à marcher sur les traces des plus illustres pilotes de l’histoire. C’est cependant un autre débutant sur cette épreuve, Juho Hänninen, qui dynamite le début de course. Le pilote Skoda possède 1min20 d’avance sur la 207 de Kris Meeke après 5 chronos. A la 3ème place, Sébastien Ogier est en embuscade. Après la 6ème spéciale, le natif de Gap se retrouve à la seconde place puis prend la tête de la course après Lamastre. Le lendemain, dans la neige du Col du Perty, il réussi le scratch et terrasse ses adversaires. Au général, la 207 aux couleurs BF Goodrich possède 1min50 d’avance sur Toni Gardemeister ! Il reste 4 chronos que Sébastien et Julien assurent parfaitement. Après une course intelligente, rapide, fiable, en un mot : parfaite, Sébastien Ogier réalise l’exploit historique de s’imposer à Monaco pour sa première participation. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.

Au cours de cette saison 2009, le prodige de Forest-St-Julien va marquer les esprits. Une seule sortie de route à Chypre, 13 victoires de spéciales, une 2ème place scratch en Grèce et puis, après le Monté Carlo, il réalise une nouvelle prouesse en Finlande ! En 2008, alors que Sébastien découvrait les bosses des 1000 Lacs avec une petite C2 R2, l’espoir local Matti Rantanen avait fait sensation en finissant 7ème du rallye au volant d’une Focus WRC. Un an plus tard, la lutte pour la 5ème place va tenir le public en haleine jusqu’au dernier mètre de spéciale entre l’espoir Finlandais et notre espoir Français. Sébastien fait une belle entame de match, il se hisse parfois dans le top 5. Présents en spectateurs sur le toboggan nordique, il parait évident, pour nous, que le jeune français va rapidement y devenir plus qu’un outsider. Dans la forêt de bouleau, un autochtone connaisseur me confirme cette impression visuelle et même son admiration pour notre frenchie ! Les chronos sont de plus en plus impressionnants puis arrive la nouvelle spéciale de Kavala, longue de 10 km. Le pilote des Hautes-Alpes réalise le scratch ex-æquo avec Latvala ! Sébastien est alors 6ème à 38sec6 de Rantanen.

Reste 5 spéciales. C’est alors que la « Séb-Machine » se met en route.  Pour commencer, un 4ème temps à 4sec8 de Loeb en 29km. Il continue son effort alors que nous allons nous poster dans l’effrayante Myhinpaa et ses 15km. La victoire se joue entre Loeb et Hirvonen. Sébastien Loeb réalise le scratch mais c’est l’autre Sébastien qui nous fait la plus forte impression ! Sur un monumental « ciel » dans un gauche abordé à pleine vitesse, le jeune pilote Citroën coupe moins que tout le monde et s’envole… plus haut que tout le monde! Le chrono confirme : 3ème temps à 1sec9 de Loeb…Le « flying frenchman » est revenu à 4sec6 d’un Rantanen qui donne tout ! Dans le second passage de Myhinpaa, avant dernière spéciale, nous nous plaçons dans de très grandes courbes dans les bois. Les meilleurs déboulent à 170 ou 180 km/h et s’emploient à limiter la dérive. Sébastien sort du droit en glisse totale, sur la gravette, pleine charge…Peut être en fait il un peu trop ? Il reprend encore 4sec … Rantanen est toujours 5ème  pour Osec6 ! Ce sont les bosses de Ruuhimaki qui vont décider. Latvala signe le scratch, 0sec5 devant Ogier et… Osec8 devant Rantanen ! Sébastien finit 6ème à Osec3 de la cinquième place mais avec les honneurs et toute notre admiration. Ce gars là est hors norme !

Hors norme aussi, en janvier 2010, ce qui attend Sébastien prés de 3000 Km plus au sud. Pour lui comme pour nous, la saison commence par un haut-lieu : Burzet-Lachamp-Raphael. Depuis 1968, dans différentes versions, Burzet reste un monument. Au volant d’une 207 S2000, le nouvel orfèvre du rallye mondial y débute sagement avant de placer une première attaque dans les mythiques 45km d’Antraigues. Mais, lors du second passage à Burzet, après la ferme de Bourlatier, des spectateurs malintentionnés déposent de la neige sur un freinage où Sébastien et Julien sortent et laissent 2m06. Simple « fait d’hiver » sur un Monté Carlo mais qui n’en demeure pas moins un acte criminel ! L’équipage, indemne, se retrouve 8ème à 2m11 d’Hirvonen ! Reparti le couteau entre les dents, Sébastien pose 17sec à la 207 de Meeke et 20sec à la Fiesta d’Hirvonen dans Antraigues. Il survole St Bonnet le Froid, remonte 3ème du général à 1min07. Il récidive dans le second passage en Haute-Loire puis à Lamastre. Le lendemain, dans Eygalayes, il assassine ses rivaux et se rapproche à 48sec de Mikko. Il insiste dans Peira-Cava pour revenir à 38sec du Finlandais résigné. Il ne reste que 3 spéciales et Sébastien est en passe de réussir l’impossible et de s’offrir son deuxième Monté Carlo d’affilé…Mais l’alternateur de sa 207 met fin à la démonstration. Hirvonen remporte son seul Monté Carlo. Il faudra attendre 2012 pour revoir Sébastien Ogier sur le Monté Carlo… Et dieu sait qu’il y marqua les esprits !

Après deux saisons 2010 et 2011 sous les couleurs de Citroën durant lesquelles il remporte ses premières victoires en WRC et fait de plus en plus souvent jeu égal avec Sébastien Loeb (tout en laminant son équipier Kimi Raikkonen) Sébastien Ogier décide de tenter l’aventure VW. Mais il devra ronger son frein pendant toute l’année 2012 au volant d’une Fabia S2000, les débuts de la Polo WRC n’étant prévus qu’en 2013. Le Monté Carlo est par définition un rallye de bonhomme ! A ce titre, la démonstration de haute voltige de l’ex-pilote Citroën lors de l’édition 2012 laisse sans voie ! Fidèle à sa réputation, la spéciale de Burzet – Saint Martial n’est apprivoisée que par les plus grands. Lors du premier passage, le pilote de la S2000 fait le 3ème temps scratch devant la DS3 WRC… de Sébastien Loeb ! L’avion de chasse du Champsaur continue son festival dans le Moulinon en devançant la WRC de Tänak puis les deux Sébastien écrasent leurs catégories respectives lors du second passage dans Burzet. Ogier se retrouve 4ème du général devant les WRC de Novikov et Hirvonen. Dans Saint Bonnet le Froid, Séb est à moins d’une sec au kil de son illustre homonyme qui réalise le scratch. Il devance même les WRC de Delecour et Tänak … A Lamastre, Ogier réussi un 4ème temps à 8sec4 de Loeb en 21km. Au général il n’est plus qu’à 12sec de la DS3 WRC d’Hirvonen. Il veut cette place et qui sait, peut être rêve t’il d’un podium ? Nous aussi d’ailleurs… De retour à Lamastre, la démonstration s’arrête dans les arbres à 160 km/h. Le choc est violent. Le message transmis à ses adversaires aussi ! Il n’en demeure qu’à ce jour, il s’agit de la seule erreur éliminatoire de Magic Ogier sur le rallye Monté Carlo. En 2013, Sébastien et Julien vont revenir avec les outils pour se battre à armes égales et vont bâtir les fondations d’un véritable empire. A suivre…




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PRESNE
PRESNE
3 années il y a

Bravo et merci pour ce récit !

Bazire
Bazire
3 années il y a

Pas vu mon com RS ?……fait hier vers 17 h , merci ….