Thierry Landais, l’homme Clio



Depuis ses débuts en 1996, Thierry Landais a collectionné les victoires en groupe N sans parvenir à remporter une victoire scratch malgré plusieurs podiums.

tait belle pour faire un portrait de ce pilote, fidèle à la Renault Clio depuis 20 ans.

Carte d’identité

  • Nom : Thierry Landais
  • Age : 39 ans
  • Région : Pays de la Loire
  • Copilote : Benoît Guyochet
  • Voiture : Renault Clio R3
  • Métier : Cariste
  • Début en rallye : 1996 (Renault Clio 16S)

Depuis une vingtaine d’années, tu sillonnes les routes de la Coupe de France au volant d’une Renault Clio. Parle-nous un peu de ton arrivée en rallye et de cette fidélité à la marque aux losanges et plus particulièrement à la Clio.

Je suis arrivé à la compétition en 1996 avec une Clio 16s.
A ce moment-là c’était une des meilleures voitures en rapport prix-performance, et surtout je pouvais la faire évoluer petit à petit.
Ce qui sera fait 2 ans plus tard en la passant en Williams et dès lors les résultats ont commencé à venir ainsi que les premier podium scratch : 3 avec la Williams.

En 2001 il y a eu le projet de la Clio RS phase 1 qui n’a malheureusement pas abouti par manque de budget.
Puis, en 2003, Renault Sport a sorti la Clio Ragnotti, et avec cette voiture, nous avons fait quelques rallyes avec plus ou moins de réussite.

A partir de 2005, toujours avec la Ragnotti, les résultats sont revenus : 10 podiums scratch jusqu’à la finale 2014.
Le seul regret que j’aurais avec cette voiture : n’avoir jamais gagné une victoire de classe sur une finale!!!!

Il y avait déjà 2 ans que je voulais changer de voiture.
L’idée d’une Clio 3 en F2000 a été envisagée puis abandonnée car il y avait trop d’incertitude dans le règlement ! J’ai même réfléchi à l’achat d’une Honda Civic R3,
puis l’opportunité d’acheter une Clio R3 MAX s’est présentée !
Elle est arrivée fin juillet 2015 !!

L’an passé, on te retrouve au volant d’une Clio R3 avec déjà deux victoires de classe. Une sacrée différence avec la N3 non ?

C’est une voiture qui change complètement de la groupe N : elle est plus physique à conduire ! Pour le moment je n’ai fait que 120 km avec et il n’est pas facile de perdre 20 ans d’automatisme aussi vite : au rallye du Printemps de Bord, sur un freinage un peu tardif, j’ai voulu attraper le frein à main entre les 2 sièges, alors qu’il est debout maintenant !

Parle-nous un peu de ta victoire au Printemps de Bords. Les conditions n’étaient vraiment pas évidentes pour ton quatrième rallye seulement avec cette R3.

Concernant ce rallye du Printemps de Bord, et bien c’est ma première victoire, et c’est un immense plaisir !!!! Je partage ce plaisir avec toutes les personnes qui me suivent et tous mes partenaires ! C’est une victoire d’équipe et aussi une victoire familiale, avec mon père et mon fils à l’assistance.

Ça restera une journée difficile car le manque d’expérience avec la Clio c’est bien fait ressentir, entre tout droit, tête à queue, et diverses autres fautes, sans oublier le difficile choix de pneus, la pression était bien réelle !! Heureusement que Benoît, à mes côtés, est une personne très calme et très efficace !!!!!

Tu as la particularité de rouler avec des pneus Yokohama. Quel est ton avis sur ces pneumatiques ?

Je roule depuis 2000 avec des pneus Yokohama, plus facile à chauffer que la plupart des autres marques. Ils sont efficaces dès les premiers mètres.
Sur la R3 j’ai roulé avec les pneus que j’ai eu avec la voiture. Elle était difficile à conduire, et au Printemps de bords nous avons remonté les Yokohama et le verdict est sans appel : c’est beaucoup plus efficace, la voiture devient plus facile. Ce constat je l’avais déjà fait avec la Ragnotti.

Enfin, quelle est la suite de ton programme 2016 ?

Le programme pour 2016 n’est pas figé : le prochain rallye sera le Sèvre et Maine, et ensuite le Saintonge. Après on verra selon les budgets…




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