Pour le dernier rallye terre de la saison 2024, les favoris ont été au rendez-vous et les déceptions n’ont pas été si nombreuses.
Pour la septième saison consécutive, les tops et flops restent fidèles à leurs engagements chaque mercredi d’après rallye. Le principe reste le même avec trois catégories distinctes. Dans un premier temps, les “tops” mettent en avant les performances à retenir. À contrario, les “flops” pointent du doigt les déceptions du weekend. Le “ni ni” vient conclure cette chronique avec un élément qui aurait très bien pu figurer dans les deux catégories précédemment citées.
Cette année encore, ce classement se veut purement subjectif et n’attend que vos avis aussi bien proches que contradictoires. Lesquels sont évidemment les bienvenus dans les commentaires en bas de l’article.
Tops :
1 | Kalle Rovanperä | Cette année, le Finlandais est soit vainqueur, soit dehors alors qu’il mène. Au Chili, c’est tombé du bon côté avec un samedi après-midi magistral et une dernière attaque le dimanche. |
2 | Yohan Rossel | En un an, il a encore progressé sur terre, tout comme sa C3 Rally2. Désormais, le Français peut jouer la victoire sur quasiment tous les terrains. Pour le titre, c’est par contre loin d’être gagné. |
3 | Elfyn Evans | Absent du podium depuis la Pologne, le Gallois a retrouvé du rythme, même si sa Toyota l’a sans doute bien aidé. |
Flops :
1 | Esapekka Lappi | Pour probablement son dernier rallye en Rally1, le Finlandais est totalement passé à côté de son week-end. Pas de performance et plusieurs erreurs, un départ par la petite porte pour lui et son copilote. |
2 | M-Sport | Alors que les Toyota et Hyundai sont quasiment irréprochables cette année, la Ford Puma continue d’être capricieuse à certains moments. Et Adrien Fourmaux en a fait les frais avec un alternateur encore défaillant. |
3 | Sébastien Ogier | La vitesse était clairement là avec une paire de scratchs et un dimanche exemplaire. Mais avant ça, le Français a commis deux erreurs en deux jours, une anomalie dans sa carrière. |
Ni ni : Adrien Fourmaux
Bien décidé à jouer encore les premiers rôles sur terre malgré sa découverte du Chili, le Français était bien dans le match en début d’épreuve avant de rencontrer un problème mécanique sur sa Ford. Le lendemain, le pilote M-Sport a brillé dans le brouillard, signant un scratch devant un Rovanperä en feu. Son dimanche a été plutôt décevant par contre.
oui effectivement, les constructeurs adaptent… Toy a d’ailleurs opté pour une stratégie d’évitement balayage optimisé, pour ainsi se donner les meilleures chances de scorer sur chaque manche terre et avoir un plan B au cas ou Elfyn n’aurait pas le classement souhaité et attendu… bonne pioche, c’est précisément ce qui est arrivé… mais le plan B ne fonctionne pas comme espéré pour le moment et c’est même très mal engagé pour ce qui est du titre pilote… (à cause des erreurs/fautes) quand il est encore fort heureusement largement faisable en équipe malgré ces bévues… ouf… c’est dire si les plans… Lire la suite »
Appelons un chat un chat Vouloir effectuer une comparaison comptable (à l’issue des 11 rallyes effectués) entre le chiffrage actuel 2024, et ce qu’aurait été le résultat avec la comptabilité 2023 n’a (à mon avis) aucun sens. Pourquoi ce comparatif n’apporte rien du tout ? Parce que les pilotes, comme les équipes adaptent bien naturellement leur stratégie à la règle 2024 actuelle. Par exemple, Les points (ou récompense) du samedi soir et ceux du Super Dimanche changent totalement la stratégie des uns et des autres. Nul besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre cette remarque des plus élémentaire. Sauf… Lire la suite »