Tour de Corse 1993 : « Le succès est un voyage, pas une destination* »



Si le sous virage est la preuve de la non- existence de dieu – dixit François Chatriot – l’île de beauté, elle, tendrait bien à prouver l’existence du divin !

Si vous débarquez à Calvi, dominée par son imposante citadelle, vous aurez l’impression de mettre pied à la fois sur une île paradisiaque et dans une forteresse. Ici, tout éveille les sens. Des rivages de la méditerranée aux sommets enneigés du Monté Cinto, la Corse se révèle à la fois accueillante et imprenable. Une île intacte, insoumise, plurielle. Et partout sur ses terres, comme une évidence : avec fierté, la Corse impose son outrageuse beauté.

C’est en sillonnant les routes qu’on s’imprègne de l’âme Corse. Cette enclave perdue au milieu de la méditerranée fut jadis le rocher de toutes les convoitises. Un Graal ! Colonisée par les Phocéens, prise par Carthage, bagne Romain, conquête Vandale, envahie par les Sarrasins, cédée à Pise, territoire Génois puis vendue à la France en 1768 … L’histoire Corse c’est avant tout l’histoire des Corses. De siècles en siècles, de génération en génération, les insulaires se sont transmis cette soif de liberté, d’indépendance, cette âme rebelle. L’âme Corse !

15 aout 1769, à Ajaccio, l’île enfante du plus grand des empereurs, Napoléon Bonaparte. Cependant, c’est Pascal Paoli, né en 1725 à Morosaglia qui demeure le grand personnage de l’histoire insulaire. Idéaliste, politicien de génie, précurseur aussi, Paoli est élu « Général de la nation Corse » en juillet 1755. En avril 1793, Napoléon Bonaparte se fâche avec Pascal Paoli qui lui, est toujours déterminé pour l’indépendance de son île. Le 11 juin 1793, menacé d’assassinat, Napoléon quitte Ajaccio et s’enfuit par la petite porte. Deux siècles plus tard, début mai 1993, des centaines de « Corsaires » accostent à Ajaccio, Calvi ou Bastia. Ils veulent en découdre pour conquérir le « Rallye aux 10000 virages ». Leur Graal !

L’île de beauté est une destination magnifique, conquérir ses routes représente souvent un long voyage. Depuis 1956, « le Tour » représente un événement exceptionnel et prestigieux qui a fait naître ici de nombreuses vocations, d’Orsini à Campana, en passant par Manzagol, Loubet, Fiori, Balesi, Serpaggi, Santoni, Massarotto, Bernardini…La Corse a accouché d’un grand nombre de rallymen de talents et en 1993, on parle aussi de plus en plus du jeune Philippe Orsucci, vainqueur de la Coupe Clio 92. Pourtant, les plus grandes batailles insulaires furent remportées par des pilotes français continentaux ! Certains, comme Jean Claude Andruet, si envoutés par les beautés locales furent définitivement imprégnés par l’âme Corse. Andruet remporta 3 Tour de Corse. Jean Luc Thérier, autre amoureux de l’île et souvent héroïque sur ces routes, triompha en 1980.Le seul insulaire « prophète en son île » fut Pierre Orsini en 1959, 1962 et 1965 ! Un modèle.

Le 1er mai 1993, à Ajaccio, deux cent ans après la fuite de Napoléon, l’enfant du pays Yves Loubet n’espère qu’une chose : rallier la Cité impériale, 4 jours plus tard, en héros du peuple Corse. En Empereur !

Avant de partir à l’assaut du premier des 10000 virages, une vingtaine de figures sont prêts à en découdre avec cette 37ème édition et ses 574km de virages. Le TTE mise sur 3 Celica, une pour le tenant du titre Didier Auriol, une pour le pigiste François Chatriot (alias le toubib, alias le chat) et la dernière pour le héros local, le « rambo du maquis » Yves Loubet. Bien que né en Algérie en 1958, Yves est Corse d’adoption, de cœur et d’âme. Il transpire la passion, le rallye et la Corse. Emerveillé tout petit déjà par les légendes du Tour de Corse, Yves va consacrer sa vie à sa discipline de coeur. Son rêve absolu : succéder à Pierre Orsini ! En 1976, le jeune Loubet fera ses débuts à la Giraglia avec une modeste VW Golf et rapidement, son talent s’exporte de l’autre côté de la méditerranée. Sur le continent, Loubet rime avec « attaque à paquet ». Au cours de plusieurs éditions du Tour, l’insulaire frôle l’exploit …En vain ! Yves a pourtant appris à conduire ici, sur ces routes, dans le Col de Verde…

Le Verde, souvent bloqué par la neige en hiver, est un haut lieu du Tour de Corse. Ce col domine le tronçon de 44,67 km reliant Tasso à Ghisoni et sera encore fidèle à sa légende en 1993. Mais avant de monter à 1289 M d’altitude, retour au niveau de la mer à Ajaccio avec 11 morceaux de spécialités locales. De quoi rassasier quelques affamés avant d’arriver à Tasso. Face aux Toyota, Ford fait figure de favori. L’Escort se montre redoutable et François Delecour a encore le Monté Carlo en travers de la gorge. Son équipier, le double champion du monde Massimo Biasion est un excellent finisseur. Il y a aussi les deux Lancia de Sainz et Aghini, quelques outsiders comme les Ford de Bernard Béguin ou de Simon Jean Joseph. Et puis, la Subaru Legacy du Champion de Grande Bretagne 92, un jeune pilote flamboyant de 25 ans qui vient de faire une démonstration en Suède. L’écossais découvre l’île. La Corse va découvrir Colin Mc Rae.

Dés le prologue, Delecour tire un premier coup de fusil dans le maquis. Cette année « il va montrer qui c’est freine – tard » ! Dans l’ES 2, Carbuccia – Tavera, François dynamite. Les trois Celica ramassent une sec au kil ! Le troisième round est un morceau de 44 km, Vero – Casaglione. Au milieu des terrasses et des Châtaigniers, dans un décor très « cévenol » Aghini qui semble avantagé par ses pneus Pirelli fait jeu égal avec Delecour. Auriol accuse 9sec de retard, Loubet 16. Le chat lui, perd 55sec suite à un début d’incendie ! Sur le tronçon suivant, Aghini enflamme le maquis, la Delta plane puis s’écrase dans le décor. La belle italienne a tapé fort à l’arrière. « Quand tu vois l’arbre que tu vas heurter, c’est du sous – virage. Quand tu ne peux qu’entendre et sentir le choc… c’est du survirage » disait Walter Röhrl. François Delecour, pour sa part, continue de disperser… Derrière, Colin Mc Rae offre une leçon de survirage et devance Biasion et Loubet.

Le Col de Marcucciu et ses 25 km de changements de rythmes confirme l’état de santé du pilote Ford. Le leader ventile le classement. Auriol perd encore 7sec. A Sainte Marie Sicchée, Delecour continue de pilonner et s’offre un nouveau record. Loubet y devance Auriol mais c’est Chatriot qui semble le seul à résister au « raz de marée » Nordiste. A Pila – Canale, des trombes d’eau épargnent les premiers sur la route…Yves Loubet et son N°9 encaisse la déferlante et 17sec en 14km. Le chat qui, finalement, ne semble pas craindre la flotte est le meilleur du clan Nippon.

Quoi de mieux qu’un petit tour à la plage pour finir une journée de boulot? Agosta – Plage et ses 25 km clôturent cette 1ère étape. La musique polyphonique de la Ford N°3 soulève les coeurs du public autochtone, Delecour explose le record et la course. Le chat  dont l’agilité n’est pas une légende est à nouveau 2ème mais à 11sec. Ah sans cet incendie… Didier Auriol lui, n’est pas très à l’aise, il rejoint la cité impériale à la seconde place mais à 1min05 du futur (?) empereur. Sainz est 3ème, Chatriot 5ème. Loubet a du mal à retrouver le rythme du mondial et se classe à la 6ème place, 30sec seulement devant l’écossais « Braveheart ».

Le lendemain, la caravane du Tour quitte Ajaccio pour rejoindre Bastia. Entre les deux ports, huit spéciales au programme et 220 km de virages. Figures ou figurants, tous savent que cette journée là, celle de la montagne qui coupe la Corse en deux, est cruciale. A Verghia, 26km, le pilote de Cassel est implacable. Auriol va mieux, il est second ex- aequo avec Yves Loubet, mais à 12sec ! Le grand village de Sartène, forteresse de pierre en amphithéâtre est le décor du premier scratch de François Chatriot qui, en plus de sa spécialité médicale est aussi acteur de théâtre et de cinéma ! Le toubib administre sa première piqure à la Ford du leader qui souffre d’une bougie cassée et qui perd d’un coup 23sec. Aullène – Zicavo s’offrent ensuite à Aghini remis sur pied qui y devance Auriol de 4sec et Loubet de 5sec en 25km alors que Delecour agonise et perd encore 13sec. La course est elle entrain de basculer ?

ES 12, Tasso – Ghisoni, 44,67 km. Notre fameux Col de Verde. François y retrouve une Ford moins asthmatique ce qui, dans la montée, n’a rien d’anecdotique ! Et puis, de l’autre côté du Verde, il y a la descente, infernale, et elle sourit habituellement aux « grands malades »! En réalisant 27min06, Delecour retrouve un peu le sourire. Mais alors que Didier Auriol semble étonnamment en retrait depuis 11 spéciales, le Col de Verde vient inverser la tendance. Sur cette portion Corse par excellence, c’est-à-dire étroite, sale, piégeuse, bosselée …le Millavois revient dans le match : 26min45 ! Un chrono qui fait mal à la tête et qui permet au tenant du titre de revenir à 24sec du Nordiste. Carlos Sainz réalise 27min05. Le chat qui avait mis quelques coups de griffes à son leader prend ici sa première douche froide : 27min01. Aghini, très en verve depuis le matin se fait attendre. L’Italien, trahit par ses suspensions, est la première victime du Verde. Mais pas la dernière. C’est au tour du celui qui rêve nuit et jour du Tour d’en finir avec ce monument de l’histoire Corse. Les minutes s’égrènent, le silence devient assourdissant. Le son de la Celica tant attendue ressemble de plus en plus à celui d’un moteur Boxer …C’est Mc Rae qui franchit la ligne. Dans la vertigineuse descente sur Ghisoni, Yves a mis un petit coup de volant afin d’éviter une pierre sur la trajectoire et mis sa Toy’ en bascule dans le vide, la « Toy’ – au – tas ». Ce haut – lieu, fidèle à sa réputation, a écrit une nouvelle page de sa légende. Pour les Corses, l’histoire est injuste. Pour Yves Loubet, qui porte tous les espoirs d’un peuple sur ses épaules, le Col de Verde devient le cimetière de ses rêves. Beauté fatale ! Malgré tout, dans la montagne Corse, les exploits du « rambo du maquis » résonnent encore. Sur l’île et ailleurs, le succès est aussi affaire de chance !

Après cette épreuve de vérité, le rallye reprend son souffle…Mais pas pour longtemps. Au cœur même de l’île, le chrono de Corte – Taverna. Une spéciale dangereuse et très rapide où il faut un gros cœur pour se lâcher. Les 27 km sont avalés en 16min12 par le leader. Didier écope de 8sec supplémentaires. Ragnotti fait un temps hallucinant. Le gros cœur…Au pied des fortifications de l’ancienne capitale Corse sous Pascal Paoli, le lutin Millavois, le cœur gros, se retrouve à plus de 30sec de son rival pour le trône.

Avant de débarquer à Bastia, il faut encore parcourir 47km et 2 chronos. Et quels chronos ! Tout d’abord, un autre haut – lieu de l’épreuve. Un haut -lieu de la Corse : Morosaglia, village natal de Pascal Paoli. Dans ces 29 km de Castagniccia, étroits, au milieu des arbres et des hautes terres habitées de légendes et par les cochons sauvages, freine – tard  met le feu à la châtaigneraie. En 18min55, le François de chez Ford allume le François de chez Toyota (19min07) et le vainqueur 1992 (19min12). Les Clio Williams de Ragnotti et Oreille sont en furies! Didier Auriol a compris que pour remporter un 5ème Tour de Corse, il devra mettre le curseur encore un peu plus haut ! Mais le peut- il ?

Le dernier tronçon conduit les concurrents au Palais des Gouverneurs de Bastia en passant par les 17km de Borgo-Barchetta. Bosselés, lisses…Corse. Le toubib de l’équipe Japonaise fait une seconde prescription à Delecour. En faisant le scratch et reprenant 3sec à ce dernier, Chatriot lance un avertissement aux hommes de Boreham : les hommes du Pays du Soleil Levant n’abdiquent jamais ! Mais surtout, le toubib fait une nouvelle piqure de rappel à son leader. Il n’est qu’à 39sec d’Auriol alors… qui sait ?

La troisième étape rallie la ville natale de Napoléon, Ajaccio, elle compte 188km. François a déjà gagné deux batailles mais pas encore Austerlitz. Le macadam insulaire est à l’image des terres : accidenté, dentelé, tourmenté…envoutant ! La Corse émerge de la méditerranée, paradisiaque, apaisante, mais aussi violente. L’île possède sa part d’ombre. Cette diversité, cette pluralité, cette exubérance, font de l’île française un véritable continent. Un continent sanctuaire de la beauté. A la fois lumineux et sombre. Une île paradoxale.

L’homme de Lille a toutes les caméras braquées sur lui en ce mardi 4 mai 1993. Après la terrible désillusion du Monté Carlo, le nordiste a un rêve, celui de rejoindre Ajaccio en Empereur. 51sec d’avance, cela semble suffisant mais François connait Didier…

Le Col San Stefano ouvre les hostilités de cette ultime boucle. Le Millavois, en effet, n’abdique pas et réalise le chrono de référence pour 2sec face au pilote du Nord. Dans le Désert des Agriates, la spéciale de Casta Pietra – Monetta fait 15,74 km. En 10min02 François et Didier se neutralisent. Les deux funambules font à nouveau jeu égal dans Montemaggiore. Le rythme n’a pas baissé, les records de spéciales tombent comme des sangliers un jour de chasse. A Notre Dame de la Serra, la vue sur la baie de Calvi est sublime, Delecour est étincelant. Auriol s’accroche à la montagne mais dévisse lentement.

Au parc de Calvi, Didier sait une chose : la victoire est désormais improbable mais s’il doit tenter quelque chose, c’est maintenant, dans les 31km de Fango – Partinello. Le pilote Toyota fait le choix de partir en pneus tendres et réussi le chrono de référence mais 2sec seulement devant la Ford d’un Delecour souverain. Mc Rae, lui, n’est qu’à 2sec de Sainz et continue d’enthousiasmer les autochtones! L’écossais semble constamment défier les lois de la physique, le fil est ténu mais il tient ! La révélation, c’est lui !

ES 22, Porto – Piana. Une carte postale. Une route suspendue à la falaise de granit rouge. Une spéciale entre terre et mer. 9,97 km seulement mais 7sec sépare le nouveau record signé Delecour du chrono d’Auriol. Un coup de grâce ? Reste deux spéciales. Dans Liamone – Appricciani, son asphalte abrasif et ses nombreuses épingles, Didier reprend deux petites unités mais la messe est dite non ? Sur le papier pas tout à fait car l’ultime spéciale de ce Tour de Corse 1993 n’est pas une formalité. Dans la région du Liamone et sa haute vallée, Vico – Vallée di Mezzana serpentent sur 43 km et ses nombreuses cassures de rythmes sont propices aux coups de thèatre. Mais avant de nous retrouver au dernier point stop, faisons d’abord un petit tour d’horizon à propos des principaux rescapés qui reviennent de 574 km de combat les gants usés.

Neuvième, Alain Oreille a rencontré quelques soucis avec sa Clio Williams mais signe plusieurs chronos dans le Top 10! Devant lui, son équipier Jean Ragnotti, vainqueur ici en 82 et 85, participait à son 18ème Tour de Corse ! En plus de faire le show et le clown, Jeannot prouve une fois de plus sa prodigieuse pointe de vitesse. Dans le Col de Verde, il claque le 7ème temps 1sec devant… la Cosworth de Béguin ! A Morosaglia, il fait à nouveau le 7ème temps 1sec devant… Béguin. Il rentre 8ème à Ajaccio ! Juste devant l’acrobate, on retrouve Biasion puis l’Escort de Béguin. La 5ème place acquise par Colin Mc Rae est impressionnante. Le chevalier écossais ne semble que limité… par sa monture ! Ce génie de l’improvisation a probablement parcouru ici un peu moins de kilomètres que les autres : il plonge dans toutes les cordes et coupe partout où c’est possible et parfois même… quand cela est impossible ! Plus tard, Colin remportera 2 victoires sur l’île de beauté, en 1997 face à Sainz et en 1998 battant Delecour. Quelques semaines après ce Tour 1993, sur de larges et rapides pistes taillées à sa mesure, Colin remportera sur une autre île, en Nouvelle Zélande, sa première victoire en mondial à 25 ans. En méditéranée, Carlos Sainz et sa Lancia chaussée par Michelin doit se contenter de la 4ème place. Troisième, le pigiste François Chatriot réussi un tour de force remarqué. Devançant son illustre équipier Didier Auriol en début d’épreuve, parfois dans le rythme de Delecour, le toubib excelle quelque soit la spécialité : radiologie, cinéma, théâtre, rallye, circuit, traction avant, propulsion, transmission intégrale… Eclectique !

Pour ce qui est de la lutte pour le sacre, elle se dessine ce mardi après midi dans les mille et une senteurs printanières du maquis Corse. Au départ de Vico, Delecour possède toujours une cinquantaine de secondes d’avance mais purée que les 31min51qui suivent sont longues ! Parmi les plus longues de son existence pour le vainqueur qui en termine enfin avec ce 37ème Tour de Corse. Après trois étapes de bruit et de fureur, les cochons, les chèvres et les vaches autochtones vont pouvoir sortir de leur confinement et reprendre, tranquillement, possession de leurs routes.

François 1er, couronné, rallie la Cité impériale par la grande porte. Le conquérant nordiste s’érige en nouvel Empereur des routes insulaires, 200 ans après la retraite de Napoléon. Didier Auriol, deuxième, déçu, est un roi déchu ! « Les nations, comme l’histoire, ne tiennent guère compte que des succès » : Napoléon Bonaparte, 1812.

Je ne sais pas si c’est dieu qui créa la Corse mais ce dont je suis certain, c’est que ce ne sont pas des êtres tout à fait ordinaires qui triomphent d’un voyage de 10000 virages…

 *Arthur Ashe




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carrera
carrera
4 années il y a

L’ époque des vrais rallyes ; j’ai fait ce Corse 93 où je me classais et ai fini entre la 15è et 20è place avec une bonne GN . Un super souvenir . Anecdote supplémentaire : la distribution des prix a été nulle dans un miteux théâtre municipal ; Balestre , notre cher président , en a été choqué , a pris le micro et a dit que l’an prochain , ça ne se passerait pas comme sur “une toile cirée” comme aujourd’hui . L’année suivante , j’ai refait l’épreuve , me suis à nouveau classé avec la même GN… Lire la suite »

Ben 07
Ben 07
4 années il y a

Comme on a du temps… Les deux photos de la Toyota et de la Subaru sont prises au même endroit, et d’après les ombres, au même moment (globalement) . La grosse différence différence entre les deux clichés, en dehors des deux voitures évidemment 😉 , ce sont… les traces de gomme sur la route ! Intéressant de noter les variations sur u,n même thème. Avant le passage du Cévenol, on note déjà une belle trace , bien marquée, bien régulière, relativement serrée ( il faut imaginer où se trouve l’avant de la voiture) large. Celle de Delecour ? Par la… Lire la suite »