Troisième du championnat WRC2 avant d’arriver en Grèce, Yohan Rossel avait pour seule ambition de gagner ce week-end.
Et dès les premiers kilomètres, le Français a été irrésistible, parvenant même à rivaliser avec quelques Rally1 dans les portions les plus étroites et lentes au volant d’une Citroën C3 Rally2 lui donnant le maximum de confiance Avant sa crevaison dans l’ES6, l’écart avec la première des Rally1 était très légèrement supérieur à la seconde au kilomètre, un écart anormalement bas par rapport à d’habitude. Sur cette surface, la différence avoisine plutôt les deux secondes au kilomètre, à l’image de l’an passé.
Désormais repoussé à la sixième place du WRC2, à 1min15s du leader Virves, le Français n’était pas abattu ce soir et se sent prêt à faire une remontée de folie pour retrouver le haut du classement.
“C’est une journée vraiment positive pour mon équipe, pour moi et mon copilote. J’ai joué devant et c’était exactement ce que je voulais faire. C’est juste arrivé sur la fin de la dernière spéciale. J’ai crevé, peut-être sur un freinage, je ne sais pas trop où ni comment.
Je pense que c’est encore possible de revenir. Si j’ai encore confiance dans la voiture comme aujourd’hui, c’est possible si on ne fait pas d’erreurs. Le plan est juste de faire la même chose qu’aujourd’hui et de rester dans les bonnes traces. Je ne pense pas avoir fait une erreur, c’est juste une crevaison comme ça. Je pense que c’est une journée assez similaire à la Sardaigne, hormis la dernière spéciale. Cette année, sur chaque rallye, excepté la Finlande, j’ai pu jouer la gagne. On a prouvé notre vitesse sur chaque surface face à l’ensemble des pilotes.”
Bel esprit, beau coup de volant !
Go Yohan.
Bien plus plaisant à lire que les polémique du soir en WRC1
Merci jeune homme !
Si seulement il pouvait avoir sa chance un niveau au-dessus…
2 salles, 2 ambiances.
Merci Yoann. 🙂