Alors que sa carrière de pilote officiel est terminée depuis 2018, le pilote nordiste continue d’assouvir sa passion sur les routes de France, et notamment dans l’Indre la semaine prochaine sur un événement attendu par tous les amateurs.
Avant de démarrer son week-end à Antibes pour la suite du championnat de France Asphalte, Stéphane a expliqué les motivations qui l’ont amené à s’engager sur cette finale et ses ambitions.
Bonjour Stéphane. Pourquoi souhaites-tu participer à cette finale ?
“Tout simplement car j’ai l’occasion de la faire pour la première fois et que je suis qualifié. D’ailleurs, je ne savais même pas que c’était le cas et je l’ai appris quand ma Ligue m’a appelé. Je n’avais aucune idée du règlement, ils m’ont dit que je pouvais rouler avec en Rally4 ou en Rally2 grâce à mes résultats.
Par le passé, j’ai pu assister à la finale de Dunkerque en 2009, et j’ai vraiment envie de vivre ça de l’intérieur. Je suis un vrai passionné de course et je ne vois pas pourquoi mon passé devrait m’interdire de rouler sur cette finale.
Il y a le règlement qui m’autorise à rouler, et j’ai envie d’y aller, donc je veux me faire plaisir. Je suis redevenu privé, mon passé d’officiel remonte à plus de trois ans et je galère comme beaucoup à monter des programmes depuis ! Comme tout le monde, je bosse comme un dingue toute la semaine entre les rallyes et c’est peut-être ma seule chance de rouler sur une finale. Tout le monde dit qu’une finale, c’est un peu la fête du sport auto, et j’ai envie de vivre ça et cette ambiance.”
Quel sera ton objectif ?
“Tout d’abord, je précise que je serai au volant de la Citroën C3 R5 de Vincent Christiann gérée par PH Sport, celle avec laquelle j’ai pu rouler à l’Alsace Bossue et le Béthunois cette saison. Tout le monde dit que je suis le favori, mais même si j’ai fait deux rallyes avec la R5 cette saison, je n’ai pas le rythme de certains et plus l’habitude d’être au maximum avec ce genre de voitures.
En face, Denis Millet, par exemple, est un gars qui va très vite et on a déjà bataillé ensemble en formule de promotion. Lui aussi a été ancien pilote officiel Peugeot, et on sait que la Polo marche aussi très bien.
Bochatay est très rapide également et a fait des scratchs lors du dernier Mont-Blanc. Aujourd’hui, je ne peux pas me permettre de dire que je vais gagner. Je n’ai par exemple pas le rythme d’un Yoann Bonato qui court tout le temps en ce moment, en tout cas avec la Rally2, avec la Rally4, tout va bien ! Ce n’est plus comme avant, même si je n’ai pas effectué autant de rallyes sur une saison que depuis 2015.
Donc je vais faire du mieux possible. J’ai beaucoup de recul par rapport à cette finale car je suis beaucoup moins bien préparé qu’avant. Chaque occasion que je peux avoir désormais, représente une opportunité de rebondir. Parmi les rivaux, je peux parler également de Berfa, Salanon ou encore Morin qui sera à domicile. Après, on verra en voyant la liste, j’ai oublié des noms certainement.
Même si je n’ai pas disputé autant de rallyes depuis la saison 2015, les différences entre la Corsa Rally4 et la C3 R5 sont vraiment énormes et ça demande forcément de l’adaptation quand tu dois aller aux limites.”
Que penses-tu du règlement avec l’ordre de départ établi suite à un prologue ?
“Je ne connais pas ce règlement, tu me l’apprends ! Si cela peut éviter d’avoir des pilotes pénalisés, c’est très bien. On va donc essayer d’être dans les 3/4, ça peut être marrant comme truc.”
On suivait avec intérêt les progrès de Stéphane du temps ou il était pilote officiel Citroën. Cette époque étant révolue, nous suivons désormais ses efforts pour rester dans le monde du rallye en France. On souhaite à Steph une belle finale et une pleine réussite dans ses participations au championnat de France. Allez Stéph!
Je serai à la finale sur le bord des routes et ravi de voir à l’oeuvre ce pilote aussi talentueux que spectaculaire….un véritable acrobate du volant, les spectateurs vont se régaler!