Camilli, une première victoire attendue

Après un début de course marqué par un problème d’embrayage (voir plus bas), lui coûtant trente secondes face aux pilotes officiels Skoda, le jeune français a mis la pression sur Jan Kopecky, revenant à seulement sept secondes du tchèque, notamment grâce à un super temps dans Panzerplatte.

Bien calé derrière le pilote Skoda, le tricolore a profité d’une crevaison de son rival pour s’emparer de la tête… Position qu’il ne quitta plus jusqu’à l’arrivée.

“Je me sens très bien, évidemment. C’était un incroyable week-end pour nous. Nous avons fait ce que nous devions faire. Pour nous, c’était très important de gagner ici, spécialement sur asphalte. Nous avons fait du bon boulot ce week-end, tout comme l’équipe.  Ce n’était pas un week-end facile, ni pour nous, ni pour eux. Nous avons démarré avec un problème et les mécaniciens ont été très efficaces et professionnels. Grâce à eux, nous avons pu éviter une pénalité à cause de l’embrayage, continuer le rallye et être en position de se bagarrer pour la victoire. Je remercie tout le monde.

Questionné sur ce problème d’embrayage, Eric a avoué avoir pris le risque de rouler avec une auto fragilisée plutôt que d’écoper d’une pénalité; un choix finalement payant.

“Nous étions persuadés que nous allions prendre une pénalité. Dans la dernière minute, nous avons décidé de ne pas le changer et d’essayer. Nous avons perdu seulement 30s en spéciale. Plus tard, quand la voiture était en bon état de fonctionnement, nous avons attaqué au maximum dans Mittelmosel l’après-midi. 

Après que Kopecky ait eu sa crevaison, il aurait encore été facile de crever à notre tour dans Panzerplatte. Nous avons essayé d’éviter ça et peut-être que nous avons eu juste un peu plus de chance que lui.

Je n’avais pas de pression particulière, j’étais libéré. Nous avons eu une grosse bagarre au Mexique cette année, même si nous terminons deuxièmes. En Sardaigne, nous gagnons la catégorie, la Finlande et la Pologne se sont bien passés. Nous étions libérés et nous voulions juste gagner.”

En fin de contrat avec M-Sport en fin de saison, le niçois disputera encore deux épreuves cette année, toujours au volant d’une Ford Fiesta R5 Evo 2.

“Le prochain rallye sera en Espagne. Nous n’allons pas marquer de points là-bas mais nous pourrons en marquer en Grande-Bretagne sur la dernière manche. Nous avons besoin de nous préparer pour ces deux épreuves et après nous verrons bien.”