ES21- Ruuhimäki 1 (11,72 km) à partir de 08h38 (Dimanche 29 Juillet 2018)
Lors du chrono précédent, Esapekka Lappi (4e) est sorti de la route. Pour le podium, Ott Tänak reste intouchable face au duo Ostberg/Latvala, toujours en bagarre pour la deuxième place.
INFORMATIONS DE LA SPECIALE
Ruuhimäki, un nom qui évoque beaucoup de souvenirs pour les fans finlandais et globalement du WRC. Cette spéciale compte une nouvelle partie de quatre kilomètres avant de reprendre le shakedown de l’an passé et ses célèbres bosses. Un petit morceau de 2014 est également au programme sur deux cent mètres avant de terminer par un petit kilomètre inédit.
FAITS MARQUANTS
Auteur du scratch dans la spéciale précédente, Mads Ostberg réalise encore un excellent chrono, ne lâchant que 1s2 face à un Jari-Matti Latvala sortant pourtant l’attaque maximale ! Au général, les deux hommes sont désormais par 5s1 et le finlandais va évidemment tout tenter pour rattraper ce retard.
Dans ce chrono mythique de Ruuhimaki, servant la plupart du temps de shakedown, d’autres pilotes se sont illustrés comme Sébastien Ogier (4e) et même Thierry Neuville (6e), tous deux intéressés par les points de la Power Stage.
Pour Ott Tänak, l’objectif est ailleurs, lui qui possède toujours plus de trente secondes d’avance.
Pour le reste du classement, aucune bagarre n’est en vue alors que Teemu Suninen a reconnu qu’il devait et devrait laisser passer son coéquipier Sébastien Ogier avant l’arrivée.
En WRC-2, Kalle Rovanperä réalise un nouveau scratch mais ne reprend “que” 6s3 face à Gus Greensmith, encore tranquille troisième. Côté français, Stéphane Lefebvre se montre en réalisant le quatrième temps, même si sa C3 R5 a perdu son pare-chocs avant sur la bosse finale.
En JWRC, Emil Bergkvist continue de mettre la pression sur Torn mais l’estonien conserve 7s8 de marge. Au troisième rang, Jean-Baptiste Franceschi est parfaitement placé sur le podium.
REACTIONS DES PILOTES
| Mikkelsen | “C’est une belle spéciale pour une Power Stage mais c’est difficile de piloter sur ce genre de spéciale en ouvrant la route. J’ai du survirage, mais aussi du sous-virage à certains instants, c’est un cauchemar.” |
| Neuville | “J’ai essayé de faire une bonne spéciale pour voir ce qu’il est possible de faire en Power Stage. C’est difficile de pousser la voiture au maximum dans ces conditions.” |
| Breen | “La dernière partie est magnifique. J’ai eu du mal dans la première partie mais j’ai adoré la seconde.” |
| Evans | “C’est assez fun avec cette série de jumps, c’est une partie assez incroyable.” |
| Ogier | “On va essayer, ce n’était pas encore la grosse attaque ici, on a validé les notes pour tout à l’heure. Nous attaquerons davantage dans la Power Stage.” |
| Suninen | “On va voir. On va faire la meilleure chose pour l’équipe.” |
| Paddon | “On a assuré, on a une bonne avance maintenant.” |
| Latvala | “C’est une grosse bagarre. J’ai peut-être ralenti un peu quand j’ai vu Lappi dehors dans la spéciale d’avant. Mads était encore très rapide donc je savais que je devais faire mieux dans celle-ci.” |
| Ostberg | “J’avais quelques mauvaises notes dans cette spéciale, je me suis trop concentré sur ce chrono hier soir et j’ai corrigé des choses qui m’ont agacé. Sinon tout allait bien, cela va bien tourner en ma faveur.” |
| Tänak | “J’ai assuré pour rester sur la route, c’est tout.” |
| Rovanperä | “Nous avons été prudents à de nombreux endroits. Je pense qu’il ne reste pas encore assez de kilomètres et c’est difficile de faire une grosse différence ici.” |
PROCHAINE SPECIALE : ES22- Laukaa 2 (11,74 km) à partir de 10h01 (Dimanche 29 Juillet 2018)
On ne peut parler, ici, d’esprit d’équipe, “d’équipe first” à la Trump. Ok, en sport d’équipe -foot, basket,etc-; mais le sport auto, hors endurance, n’est pas un sport d’équipe, mais un sport individuel. Ou plutôt l’équipe, c’est l’équipage, les mécanos, ingénieurs, etc; mais il n’y a pas d’équipe entre les pilotes! Faut arrêter avec cela. C’est de basses manoeuvres, cela c’est toujours fait -ce n’est pas une raison pour excuser-, mais c’est pas reluisant.
Les consignes dans une équipe c’est moche. Surtout pour celui qui les subit. Maintenant au vu des enjeux et du contexte, ça a toujours existé. Alors on les subit nous aussi et on les subira probablement toujours…