ES5- La pluie chamboule tout (Antibes)

19 mai 2018

ES5- Col de Bleine – Le Mas – Aiglun (25.78 km) à partir de 15h25 (Samedi 19 Mai 2018)

FAITS MARQUANTS

En VHC, Gilles Giraudo profite des conditions changeantes pour faire coup double. Le pilote de l’Opel Kadett signe le meilleur temps et prend la tête pour 12.5 secondes face à la Samba de William Priori.

Ce matin, lors du premier passage, c’est Yoann Bonato qui a signé le meilleur temps en 16:07.2 à une vitesse moyenne de 96.0 km/h.

Annoncée cette après midi, la pluie fait son apparition sur les spéciales et chamboule totalement la hiérarchie. Avec différents choix de pneus au départ de la boucle, les favoris traversent ce gros défi avec plus où moins de réussite.

Leader depuis l’entame, Yoann Bonato se fait surprendre et perd plus de 46 secondes. Le champion de France en titre glisse au deuxième rang derrière Bryan Bouffier nouveau leader. Grâce à son troisième temps, Pierre Roche fait une bonne opération en gagnant trois places et grimpe sur le podium provisoire. Parti en pneus durs, Quentin Giordano souffre et concède plus d’une minute. La Hyundai I20 R5 chute du podium.

Comme son coéquipier Jérémi Ancian, Jérémy Crétien renonce dans cette spéciale suite à des problèmes mécaniques sur la Ford Fiesta R5 du team Minerva.

Sur une route au grip vraiment changeant, Patrick Rouillard signe une performance majuscule avec la Porsche et repousse à plus de 32 secondes Nicolas Ciamin. Dans la classe R3, Manu Guigou fait parler l’expérience pour signer un chrono de folie. Malgré un bon choix de pneus, Cédric Robert a du mal à suivre le rythme et pointe à plus de 26 secondes. En F2000, Sébastien Dommerdich s’éclate dans de telles conditions et passe en tête face à Luc Pistachi beaucoup moins à l’aise.

En 208 Rally Cup, Yohan Rossel assure et concède une seconde à Hugo Margaillan. Le pilote du team CHL reste à 26.1 secondes du gardois. Sur la dernière marche du podium, le classement évolue puisque Brandon Maisano perd plus d’une minute. Quentin Ribaud en profite pour grimper sur la boîte à 40 secondes du leader.

Dans le championnat Junior, Anthony Fotia souffre dans cette spéciale et concède 9 secondes à Adrien Fourmaux. Le vainqueur du Touquet profite de la contre performance de Mathieu Franceschi pour repasser à la deuxième position à 10.3 secondes du niçois.

REACTIONS DES PILOTES

Bonato	“J’ai fait un tête-à-queue, j’ai coupé un arbre. On s’en sort bien d’être là.”
Bouffier	“C’est super dur, je n’aurais pas cru qu’il pleuve autant. C’est de la survie quand même.”
Roche	“J’ai crevé à un kilomètre de l’arrivée, on limite bien la casse.”
Giordano	“J’ai fait un tête à queue, il a fallu faire demi tour en partant en sens inverse. C’était l’enfer avec les pneus durs.”
Berfa	“Ca a été, le départ était à peu près sec. On a pris un orage au milieu de la spéciale mais ça fait partie du rallye.”
Wagner	“Pas facile, on a roulé pour la première fois avec les pneus croisés, c’est délicat.”
Basso	“Il y avait beaucoup d’eau sur la route.”
Casciani	“On prie pour qu’il pleuve. On avait deux roues de secours qu’on a monté au départ. Ca fait un bon temps.”
Boulade	“On a fait un tête à queue puis on a fait la moitié de la spéciale sous la pluie.”
Laurin	“On a encore manqué la dernière épingle, il a fallu qu’on recule. Je suis dégouté.”
Lherminez	“Ca s’est bien passé, on a pris un rythme et on l’a gardé. C’était bien.”
Ribéri	“On a attaqué sur les portions plus sèches, mais c’est vraiment compliqué, il n’y a pas beaucoup de grip.”
Rouillard	“C’était mouillé, un truc de fou. On a failli s’y mettre deux fois.”
Ciamin	“On avait pas les bons pneus, on a subi.”
Guigou	“En slicks, ce n’est pas l’idéal, mais on se débrouille.”
Dommerdich	“On s’est fait super plaisir même si c’est difficile de juger le grip vraiment changeant.”
Pistachi	“Compliqué, en slicks c’était vraiment dur, on a failli s’y mettre quelques fois.”
Rossel	“C’est très dur. Je ne connais pas le choix des autres, de mon côté, je me suis contenté de ramener la voiture.”
Pinheiro	“On a assuré aux endroits où ça semblait glissant. Dommage cette crevaison, sinon, en temps normal, on serait dans la course.”
Margaillan	“Je suis content d’être à l’arrivée, c’était hyper tendu.”
Fourmaux	“On s’est bien amusé. On a eu l’impression de rouler sur la terre, le verglas et le sec. Plus sérieusement, il y a beaucoup de changements de rythme.”
Franceschi	“Le choix de pneus a été compliqué. On a fait ce qu’on a pu. On a pas fait d’erreurs mais on prend cher.”
Fotia	“J’ai doublé Victor à la fin. C’était plus humide que ce que je pensais mais ça va. On en lâche un peu mais on reste en tête.”
Cartier	“Pas du tout les bons pneus, ça glissait à mort.”