Décevant et bien trop brouillon dans ses performances depuis le début de l’année, Esapekka Lappi compte bien profiter de la nouveauté offerte par le Chili pour se relancer cette saison.
Crédité de 26 points au championnat après cinq rallyes disputés, le finlandais déçoit cette année. Dans une C3 WRC avec laquelle il semble encore loin d’avoir trouvé ses marques, l’ancien pilote Toyota enchaine les déconvenues en 2019, dont la dernière en date en Argentine, a laissé des traces.
“Après notre début de saison difficile, j’ai à cœur de repartir du bon pied au Chili et d’y obtenir un résultat décent, en ayant regagné la confiance au volant étape par étape,” analyse-t-il.
Avant d’entamer les reconnaissances cette semaine et de se familiariser un peu plus avec le terrain chilien, Lappi compte bien mettre à profit un avantage de taille, sa huitième position sur la route lors de la première étape.
“J’espère que la météo sera avec nous le vendredi, afin de pouvoir tirer profit de notre ordre de départs éloigné sur ce sol propice au balayage, et ainsi lancer idéalement notre course.”
À l’image des autres pilotes du plateau WRC, le finlandais a pu visionner quelques vidéos mises à disposition par l’organisateur pour se faire une première idée du parcours.
“Les chronos ont l’air vraiment sympas et intéressants, avec un beau revêtement, en tout cas lorsqu’ils ont été filmés pour les vidéos mises à disposition par l’organisation.”
Si pour le finlandais, la confiance est pour le moment en reconstruction cette année, Pierre Budar a quant à lui réaffirmé son soutien à son pilote depuis son crash argentin.
“Esapekka traverse une période compliquée, nous devons le supporter et nous connaissons sa pointe de vitesse. Toute l’équipe travaille avec lui pour qu’il retrouve de la confiance,” explique le directeur de Citroën Racing.
Lappi est dans la position du jeune prometteur qui doit confirmer. Et dans cette position, il me semble que les 2 choix les plus pertinents étaient: 1-rester chez Toyota, dans un team qu’il connait et avec une auto qui va bien, et se montrer vraiment en rivalisant le plus souvent possible avec le très rapide Tanak. 2-voler de ses propres ailes et devenir N°1 chez Citroën. Là, il n’a ni l’un ni l’autre. Il quitte une situation “confortable” pour se retrouver dans la même situation mais bien moins confortable car nouveau team, nouvelle auto (qui va moins bien!) et confronté… Lire la suite »
Entre la seconde place brillamment obtenue à l’issue de la PS suédoise et les déboires en Amérique du sud, on est passée de l’Happy end à…la pitié 🙁 Blague à part, je trouve aussi que le changement de team ne pouvait qu’ajouter aux -déjà nombreuses- difficultés d’adaptation au WRC. A mon sens, en poursuivant chez Toyota, il pouvait commencer à “capitaliser” sur ses acquis. Maintenant, il faudra voir, si le Chili s’apparente un peu au Finlande, il est possible que notre jeunot y trouvera un meilleur terrain d’expression que sur les sols plus désagrégés et hétérogènes. Reste à voir ,… Lire la suite »