Lefebvre au Touquet en Polo

contrairement à 2019, le pilote nordiste compte bien briller au volant d’une Volkswagen Polo GTi R5, déjà pilotée au rallye d’Allemagne en août dernier.

Comment s’est réalisé cet engagement ?

“J’ai pris des contacts avec quelques teams comme SLR, celui de Stéphane Sarrazin, Enjolras ou PH Sport pour ne nommer qu’eux. J’ai essayé de choisir l’équipe qui me proposait les meilleures cartes possibles pour m’exprimer sur ce rallye que j’adore. Vincent Christiann qui m’a déjà fait rouler en C3 est mon principal soutien pour participer à cette épreuve.Et après un très bon Rally Circuit avec elle, je serai de nouveau copiloté par Lucie Baud.”

Pourquoi la Polo ?

“C’est vraiment une caisse qui m’a fait rêver en Allemagne. J’avais vraiment envie de re-rouler avec cette voiture et de ne pas revivre le même calvaire que l’an passé. C’est une bonne opportunité pour moi.A noter que je vais découvrir les Pirelli en pneus medium et softs sur la Polo . J’avais pu rouler avec Pirelli en Allemagne mais seulement avec des pneus durs. J’aurais une journée d’essais complète pour me remettre dedans mais ce n’est jamais assez.”

Quels peuvent être tes objectifs ?

“Je roule depuis tellement longtemps (dernière épreuve au Rally Circuit en décembre) qu’il est difficile d’avoir des objectifs en tête. Les autres ont déjà fait des rallyes cette année et/ou ont fait du développement, je pense notamment à Bonato. Même si le Touquet est entre guillemets chez moi, il me faudra je pense du temps pour me remettre dans le bain, on verra bien.L’an passé, j’avais l’ambition de gagner et c’était vraiment une grosse déception de ne pas avoir les armes pour se battre pour la victoire. Donc cette année, le but sera de se faire plaisir et de profiter de chaque kilomètre, et on verra bien le résultat au final.”

As-tu réfléchi à l’après-Touquet ?

“Non pas du tout. Je n’ai pas de programme bien en tête. J’aimerais faire des rallyes qui me tiennent à coeur comme Ypres et le Condroz. Peut-être un national avec une bonne caisse également. Le but est vraiment de se concentrer sur la passion et le plaisir.Je crois toujours que je peux rouler à haut niveau mais je ne me voile pas la face. Sans portefeuille et même avec la pointe de vitesse, c’est compliqué.”

En début d’année, tu avais pour projet de rouler au Monte-Carlo. Quel a été le problème ?

“En effet. L’objectif était de rouler avec M-Sport pour confirmer la bonne performance du Condroz avec cette voiture. Mais avec déjà 2 voitures engagées en WRC-2, il n’y avait plus de place pour moi.”