S.Loeb : “C’est de la roulette” (Etape 3 – Dakar 2024)

Contraint de réparer un pneu pour rejoindre l’arrivée, son BRX Hunter, ne pouvant embarquer que deux roues de secours, le Français était logiquement très déçu.

“Trois crevaisons ! En plus, ce sont des crevaisons par manque de chance. Ce sont des petits trous sur le sommet du pneu. On a rien touché, je n’ai senti aucune crevaison. À chaque fois, tu roules et tu vois à l’écran que t’as crevé. C’est pas des crevaisons latérales où l’on tape dans une pierre ou quelque chose.

À la troisième crevaison, c’est fini. Il faut donc réparer, percer le pneu, mettre une mèche, regonfler avec le compresseur qui met dix minutes à gonfler. Ensuite, le pneu perdait de la pression et il fallait s’arrêter tous les 20 kilomètres pour regonfler. Tout ça pour réussir à finir. La troisième est arrivé à 100 km de l’arrivée.

On essaie de tout faire dans les spéciales pour ne pas crever et on crève quand même. Forcément, c’est frustrant car on attaque même pas en fait. On essaie juste de franchir. La voiture est nickel sinon, il n’y a aucun problème.

Au début, j’étais bien, on avait même dépassé Peterhansel. On avait fait une bonne navigation, sans erreur et on roulait plutôt bien. On a crevé une première fois et Peter est repassé devant. On a roulé plus doucement ensuite pour ne pas crever une deuxième fois. On a calmé le rythme ensuite.

Je suis content d’être au bout car nous étions dans une bonne galère. C’est de la roulette, c’est une histoire de chance. On perd 25 minutes je crois, c’est encore long. Quand on voit toutes les galères, je pense que ce n’est pas suffit.”