Tout va bien pour Ogier ?

En deux jours, la Polo n°1 a visité les bas-côtés à deux reprises, tapant notamment un rail de sécurité à très haute vitesse samedi matin : “On était en sixième dans une longue ligne droite. Il y avait un léger virage à droite sur une bosse. Le saut a été plus long que ce que l’on pensait, l’arrière a décroché à l’atterrissage et j’ai perdu le contrôle de la voiture.”

Samedi soir, le jeune marié a paru très touché et hésitant, gardant quelques secrets pour lui : “Je n’en faisais pas forcément plus là qu’avant, il y a des raisons à ça. La seule que je vais évoquer c’est que j’ai freiné trop tard.”

Pour rappel, Sébastien Ogier dispose d’un contrat de 3 ans avec Volkswagen jusqu’à la fin de la saison. Difficile voire impossible d’imaginer le français quitter Volkswagen ou voir l’équipe allemande le laisser partir, mais le champion du monde en titre n’affiche pas une forme olympique actuellement.

Impérial au Portugal en avril dernier, le pilote tricolore a été dominé en Argentine et en Finlande par Jari-Matti Latvala. En Sardaigne, le finlandais était devant avant de taper une pierre. Reste la Pologne où Andreas Mikkelsen était tout proche du “patron”.

Dans trois semaines, rendez-vous au bout du monde avec l’Australie où Ogier avait écrasé la concurrence en 2013, signant 19 scratchs en 22 spéciales. Problème cette année, il faudra balayer lors de la première étape (96 km) et en Australie, c’est normalement très pénalisant : “J’irais en Australie pour me battre et dans ma meilleure forme.”