Candidat sérieux à la victoire sur ce Dakar 2022 avec l’Audi RS Q e-tron, Carlos Sainz n’a jamais hésité à critiquer vivement la réglementation et l’organisation de cette épreuve.
Avant même le départ de cette édition, le pilote espagnol a émis de gros doutes sur l’équité de la nouvelle réglementation mise en place pour les voitures “classiques” (de T1 à T1+) alors que son Audi hybride débarque sur cette épreuve.
“Il se disait que les constructeurs qui allaient participer avec ces nouvelles technologies allaient être récompensés par plus de débattement de suspension, un peu plus de puissance, mais tout ça n’a abouti à rien. Le résultat est que nous courons avec une technologie compliquée, super difficile, avec un poids minimum que nous ne pouvons pas atteindre, mais avec une puissance égale, et d’autres choses. Par rapport à ce qui était prévu au départ pour récompenser ceux qui ont eu le courage d’utiliser cette technologie, c’est assez décevant.” a déclaré Carlos Sainz au média espagnol Automundo.
Pénalisés l’an passé face au buggy Mini, Toyota et Prodrive ont finalement eu gain de cause pendant l’année 2021, espérant un rééquilibrage des forces pour 2022. Mais cette année encore, d’autant plus avec l’arrivée d’Audi, les comparaisons de performances seront très difficiles à faire.
“Je ne peux pas dire les raisons pour lesquelles cela a changé… Je n’ai pas été à cette réunion. Je sais seulement qu’au début il y avait certains avantages pour ceux qui ont eu le courage d’aller dans cette direction et au final nous n’avons rien obtenu du tout et nous nous retrouvons avec un véhicule plus lourd par rapport au reste.”
En face, chez Toyota et Prodrive, les concurrents ont mis en avant l’avantage de la puissance instantanée du moteur hybride d’Audi avec l’’ensemble du groupe motopropulseur délivrant une puissance totale de 500 kW (680 ch), mais bridée à 300 kW (400 ch).
VAG est coutumier du fait, déjà au Mans ils ont fait un caca nerveux pour que leur Audi TDI insipide soit avantagée, idem VW au dakar avec leur tank au mazout… quand on voit où en est le diesel aujourd’hui vis à vis des contraintes environnementales je me marre.
Le lobbying d’un constructeur VEREUX (c’est la justice qui le dit, le diesel gate c’était en 2015 autant dire hier) en quête de green washing n’a rien à faire en sport auto.
Si j’ai bien compris le souhait de C.Sainz, il faudrait qu’un constructeur qui n’utilise pas du carburant fossile comme les autres bénéficie “d’avantages” ou d’aménagements dans la réglementation ?
Ah bon….On pourrait aussi lui filer la 1ére place, tout de suite, non ?
“Le résultat est que nous courons avec une technologie compliquée, super difficile, avec un poids minimum que nous ne pouvons pas atteindre…”
Personne ne les a obligés à participer, non ?