Cédric Robert en trophée Clio R3T

Contacté ce mercredi, le pilote stéphanois revient logiquement sur cet engagement avec le team d’Alain Bonneton, tout en donnant son avis sur le format actuel du championnat de France des rallyes.

“Nous sommes très contents de partir sur ce trophée, je pense que cela promet une belle saison. J’espère que la voiture sera sympa à piloter, je n’ai pas encore eu l’occasion de l’essayer mais on pourra voir ça rapidement.

Pour nous, ce trophée offre les primes les plus intéressantes en France et c’était l’argument n°1 pour s’engager dans ce championnat. Celui qui joue régulièrement devant pendant la saison peut quasiment s’auto-financer je pense. Pour l’instant, je ne connais pas d’autres formules qui permettent ça, donc c’est génial. Après, c’était tout à fait évident de repartir avec Matthieu à mes côtés, en plus il connaît très bien la voiture pour avoir roulé avec Charles Martin l’an passé. Il aura sans doute quelques tuyaux à me donner.

Côté rivaux, j’imagine qu’il y aura Rémi Jouines, Florian Bernardi c’est sûr, Jérôme Chavanne et peut-être Mathieu Arzeno. Si tout ce monde là est présent, ce serait super, le vainqueur n’en serait que plus méritant. 

Pour nous, l’objectif sera bien évidemment de gagner et se faire plaisir dans un team que je connais bien avec des gens attachants. Je ne pouvais pas refuser une telle proposition d’Alain (Bonnetton), ce sont des amis avant tout, c’est une continuité avec eux.” nous a confié dans un premier temps Cédric.

En plus de ce programme en championnat de France asphalte dans le cadre du trophée Clio R3T, Cédric Robert disputera quelques rallyes de Coupe de France quand l’occasion se présentera.

“Je vais encore rouler normalement en Coupe de France cette année. J’ai fait la Côte Fleurie la semaine dernière et je devrais rouler une ou deux fois avec la Fiesta R5 du team MCB. Si on arrive à faire de bons résultats avec la Ford, si ça se trouve on pourrait jouer la finale, tout est envisageable. L’objectif de la saison c’est la Clio, et si jamais il y a des opportunités pour rouler et se qualifier pour la Finale, ce serait un bonus.”

Témoin majeur des changements de réglementation du championnat depuis 1999, Cédric Robert se réjouit de voir un nombre record de R5 au Touquet, tout en rêvant néanmoins d’un championnat plus abordable financièrement et logiquement plus ouvert.

“J’ai l’impression que tout le monde va rouler avec une R5 cette année et que nous allons être les seuls à être en R3. C’est assez impressionnant de voir tout ce monde au Touquet et ça veut sans doute dire que la formule est bonne. Après, il ne faut pas oublier que les spectateurs veulent voir des WRC également, donc ce n’est pas évident. De toute façon, il faut arriver à baisser les coûts dans ce championnat mais sans chasser les partenaires ni les spectateurs. Il faut trouver un juste milieu. La liste du Touquet promet d’être belle mais il faut surtout que cela se pérennise dans le temps et que les pilotes s’engagent sur l’année complète, sinon ce championnat ne ressemblera pas à grand chose.

Il y a 1 ou 2 ans, je me disais encore qu’il serait peut-être intéressant de faire des championnats R3, R2, R1. Là, on pourrait être 40 engagés à jouer le championnat sur toute la saison. Après, ce n’est peut-être pas la solution, mais je pense qu’on verrait les talents à l’état pur de ce championnat. Je me rappelle des craintes de certaines personnes pour le championnat S1600 et finalement il y avait un nombre fou de spectateurs à chaque course. En parallèle, j’avais roulé également en championnat de France où il y avait des KC et des WRC, il n’y avait pas plus de monde au bord des routes.”