Franceschi, l’autre bleu victorieux

Devancé par Terry Folb en début de course, le pilote varois a peu à peu élevé son rythme, remontant inexorablement sur son adversaire avant de survoler la fin de course pour s’offrir une première victoire en Mondial, tant en JWRC qu’en WRC-3.

Après avoir été invité à la traditionnelle conférence de presse réunissant les vainqueurs de chaque catégorie, Jean-Baptiste est revenu avec nous sur ce week-end “fantastique”.

Première réaction à cette victoire

“C’est un sentiment énorme, c’est beaucoup de boulot qui se concrétise en un week-end. En plus on fait huit meilleurs temps, donc c’est vraiment le week-end parfait.

Je ne réalise pas pour l’instant, en plus c’est en Corse, au rallye de France. Nous sommes là (en conférence de presse) avec tous les grands, c’est géant. Toute ma famille était là, ainsi que les amis, ça donne une certaine force quand tout le monde est là et nous encourage.

Pour fêter ça, ce soir nous prenons le bateau et je pense que l’on va créer des vagues.”

Sa progression pendant le rallye 

“Je pense que j’ai bien progressé avec les réglages de la voiture mais j’étais surtout plus relâché. Le début de course était stressant donc j’étais forcément un peu tendu et les chronos étaient moins bons.”

Honnêtement, à l’arrivée de la longue spéciale ce matin, je ne savais pas trop quel était mon rythme. J’aurais quand même été surpris d’être dépassé au général même si sur une spéciale de 55 km, il peut se passer beaucoup de choses.”

Trois rallyes terre pour finir le championnat

“Je n’ai pas vraiment d’idée de ce que je peux viser sur ces rallyes mais en tout cas on va tout faire pour faire des essais là-bas avant. Pour le Portugal, je vais essayer de faire un rallye avant en Italie sur des chemins un peu similaires pour être vraiment dans le bain.

Pour la Finlande, j’ai déjà contacté quelques teams, on va voir entre une séance d’essais avec un coach la semaine d’avant ou  faire l’Autoglym Rally en préparation.

Pour la Turquie, j’ai regardé un peu des vidéos en ERC quand même. On sera tous à égalité donc ce sera une bonne chose. Au final, je redoute le plus le Portugal avec des risques de crevaison importants. On m’a dit que ce terrain se dégradait vachement vite et que c’était compliqué.”

Le titre est jouable ?

“Oui bien sûr que je peux jouer le titre. Je me sens à l’aise sur terre et même si la Finlande est très spéciale, je ne vois pas pourquoi on n’y arriverait pas au Portugal et en Turquie. Mes rivaux pour le titre sont les suédois Bergkvist et Radstrom, et bien sûr Terry (Folb). Tout le monde a déjà bien roulé sur terre donc on verra le niveau de chacun. On pense aussi au titre en WRC-3 et c’est d’ailleurs pour cette raison que l’on fait la Sardaigne.”