Jéremi Ancian, rival n°1 de Rossel (Finale 2023)

Auteur d’un seul abandon cette année avec une sortie de route au Drôme alors qu’il menait, le pilote VW a signé jusque-là une saison impressionnante en gagnant cinq rallyes en six départs ! 

Et avant cette finale, l’occasion était idéale d’en savoir plus sur certains pilotes pouvant jouer la gagne dans le Puy-de-Dôme. Sixième présentation d’un des favoris avec Jérémi Ancian !

Jérémi Ancian – VW Polo GTi R5

Âge : 39 ans
Métier : Artisan, bureau d’étude
Lieu : Hottones (Ain)
Saison 2023 : 5 victoires en coupe de France.

À quel moment as-tu pensé à participer à cette finale ?

“Depuis que l’on a repris un programme en Coupe de France, la finale est toujours un objectif pour nous. On a fait nos rallyes pour essayer de se qualifier dans un ligue où il y a vraiment beaucoup de monde. Comme j’ai fait une petite boulette au Drôme, il a fallu rouler à Autun pour s’assurer de la qualification.”

Que sais-tu sur cette finale ?

“Pas grand chose, on va reconnaître ce samedi. Le découpage m’a l’air pas trop mal, mais c’est dommage d’avoir aussi peu de kilomètres alors que j’ai fait des nationaux avec 160 km cette année. On parle souvent d’une finale comme un sprint, mais de toute façon, même en championnat de France c’est le cas. Ils sont très affûtés et partent d’entrée à fond et restent au même niveau sur 200 km. On m’a parlé du goudron noir, mais quand tu as fait l’Ain Jura, tu n’as plus peur de ça après !”

Comment juges-tu ta saison 2023 jusque là ?

“Je suis content de ma saison. On a roulé dans de belles régionaux avec de beaux formats de rallyes. On a fait deux épreuves en championnat de France pour essayer de titiller les cadors. Au Charbo, les performances étaient très bonnes dans les conditions délicates. Après, je suis aussi peut-être mieux en pilotage dans ces conditions.

En cours de saison, on a changé nos pneus Michelin pour des Pirelli, car on avait du mal à caler la voiture avec les nouveaux H31 de chez Michelin. Après avoir roulé en Pirelli au Mont-Blanc et à Autun, on va revenir au Michelin à la finale des rallyes même si j’avais eu du mal à Mâcon. Je pense que la C3 est plus adaptée à ce pneumatique, car elle n’a pas la même philosophe de trains que la Polo. Le développement réalisé par Bonato doit aussi aider.

Mais entre les deux pneus, ce n’est pas le jour et la nuit. C’est plus une différence de feeling que de performance.”

Quel sera ton objectif ?

“On va essayer de gagner, c’est sûr. Mais avec la présence de Léo Rossel, ça va être chaud. Il se bat maintenant pour la gagne en championnat de France alors que le niveau est très élevé. Au Charbo, on avait eu du mal à le suivre quand c’était sec, mais on était un peu plus dans le match quand la météo était mauvaise. Au Mont-Blanc, nous étions assez loin sur le sec par contre. On va essayer de travailler sur la voiture pour réduire l’écart. Mais je suis vraiment content qu’il vienne. Ce n’est pas motivant et dommage d’être le meilleur des plus nuls (rires).

Il y a aussi Salanon et Millet qui étaient à Autun en août avec nous. Habouzit peut aller vite aussi. Darmezin est rapide aussi, il est le plus jeune aussi et a probablement plus de niaque que nous.”

Quel est ton programme après cette finale ?

“Pour l’instant, je n’ai rien de prévu, hormis une sortie en moto en Italie ! On avait envisagé de faire le Charlemagne, mais je n’avais finalement pas le temps avec mon entreprise. Mon copilote Michel m’a poussé pour faire ce rallye, mais finalement, il l’a fait avec Stéphane Lefebvre et j’espère qu’il ne va pas trop s’ennuyer en revenant avec moi ! Sans lui, je ne pourrais pas avoir ce programme et il me pousse à faire certains rallyes.

Globalement, j’aime bien faire des rallyes dans les régions que je ne connais pas. Les rallyes dans les Alpes-Maritimes me plaisent notamment.”