Convaincante sur l’asphalte du Tour de Corse aux mains de Yoann Bonato, la Citroën C3 R5 s’attaque à un nouveau défi, celui de la terre du Portugal.
Si sa grande soeur, la C3 WRC, a éprouvé plus de difficultés sur terre que sur l’asphalte à ses débuts, la nouvelle née de chez Citroën compte bien éviter ces désagréments sur la surface prédominante du WRC. Pour relever ce nouveau défi, Citroën fait confiance à Stéphane Lefebvre, auteur de quatre participations dont une victoire en JWRC en 2014. Une deuxième C3 R5 sera également engagée pour le portugais José Pedro Fontes, double champion du Portugal en 2015 et 2016.
Comme en Corse avec Jan Kopecky, la C3 R5 disposera d’un adversaire de choix en la personne de Pontus Tidemand, référence sur terre dans cette catégorie.
Avant cette manche, Pierre Budar, directeur de Citroën Racing, insiste sur les atouts techniques de cette C3 R5.
“Après un lancement concluant de la C3 R5 sur l’asphalte de l’île de Beauté, il est l’heure de démontrer son potentiel sur la terre, face à une concurrence encore présente en nombre. Ainsi équipée d’une épure de trains spécifique à chacune des deux surfaces, elle a fait l’objet d’une optimisation sans précédent en compétition clients de la part de nos équipes. Et Stéphane et Gabin ont toutes les qualités requises pour la faire briller face à un public de spécialistes, toujours très enthousiastes. Pour avoir là aussi réalisé une bonne partie de son développement, ils la connaissent bien également en version terre, et ils se sont toujours montrés à l’aise sur cette manche.
Après une prestation écourtée au Tour de Corse, Stéphane Lefebvre se veut optimiste avant d’aborder une épreuve qu’il apprécie particulièrement.
” C’est un rallye que j’aime bien et où j’ai de bons souvenirs. Puis il correspond bien à mon style de pilotage, avec ses pistes rapides, naturelles, qui nécessitent une conduite instinctive. J’y dispose aussi d’une bonne expérience vu que j’ai participé à chaque édition depuis son déménagement à Porto. Après avoir grillé mon joker en Corse, je suis décidé à repartir du bon pied. Cela ne veut pas dire pour autant que je vais me mettre plus de pression, car c’est généralement là que l’on commet des erreurs, mais j’ai à cœur de faire un bon rallye. D’autant que la C3 R5 est aussi bien née sur la terre, et d’ici au départ j’aurai réalisé deux jours d’essais pour être totalement affut.”
Si seulement il y’avait aussi une C3 R5 en championnat de France terre 🙁