P.Solberg : “Je suis plus nerveux pour Oliver”



Lancé dans une véritable tournée d’adieu, Petter Solberg s’apprête à disputer sa dernière épreuve en championnat du monde, un an après son apparition en Catalogne avec Volkswagen.

Et pour cette dernière, le norvégien a fait les choses en grand avec le retour de Phil Mills à ses côtés, une première depuis le rallye du Condroz 2014.

“Il y a beaucoup de raisons pour laquelle je roule ici avant de terminer ma carrière. L’histoire ici est incroyable et le fait d’avoir Phil [Mills] avec moi la rend encore plus spéciale. Et j’ai aussi rencontré Pernilla (sa femme) au Rally GB. Ce rallye est toujours très spécial – pas seulement à cause des victoires, mais de tous les fans et des personnes qui apprécient cet événement boueux et humide. C’est vraiment amusant avec le Farewell Tour (tournée d’adieu), avec beaucoup de choses différentes cette année, mais c’est mon premier rallye depuis l’Espagne (en 2018). Je suis vraiment impatient d’y être.”

Pour ce dernier WRC, Petter reste avant tout un compétiteur et si le norvégien peut se mêler à la bagarre devant, il ne pas va se gêner.

“Bien sûr, tout est possible pour la victoire. Je n’ai pas piloté au Rally GB depuis 2012 et j’ai fait un essai de 45 km lundi et c’est tout. Ce n’est pas si facile de revenir, Phil a une voix fantastique et de ce côté, tout est parfaite, mais vous avez besoin de confiance pour attaquer. Si je peux être parmi les six premiers, je serai très heureux. Je suis plus nerveux pour Oliver. Quand vous arrivez à cet âge, vous voulez que vos enfants aillent bien. Tout ce que je veux, c’est une course sans problème. Je suis ici pour différentes raisons, pas pour le résultat principalement. Je veux en profiter. J’ai les sponsors, la famille et beaucoup de gens et Oliver doit apprendre. Il faut voir ce qu’il se passe, les gens peuvent faire des erreurs – même moi, je peux les faire !”

En 190 départs en WRC et pas moins de 13 victoires, le norvégien retient particulièrement le rallye de Nouvelle-Zélande 2001 pourtant peu brillant d’un point de vue rallystique, mais bien plus riche humainement.

“Je pense que lorsque Oliver est né et que j’étais en Nouvelle-Zélande dans l’avion pour rentrer chez moi, c’était le moment le plus fort de ma carrière. Oliver est né trois mois trop tôt, mais il est arrivé et je fêtais ça dans l’avion avec Tommi Makinen. J’étais très anxieux avant de voir comment il allait. Au fil des ans, cette histoire est peut-être le sentiment le plus fort pour moi. Il y a quelques années, tout concernait le sport automobile, mais maintenant j’ai un peu changé et la famille est importante pour moi.”




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