E.Lappi : “C’est une récompense pour tous les membres de l’équipe”

En conférence de presse, le pilote Hyundai était vraiment heureux d’avoir réalisé une telle performance.

“En fin de compte, je suis très heureux et satisfait, c’est certain. Il y a eu quelques podiums ces derniers temps, des troisièmes places, disons qu’au cours des trois dernières années, j’ai toujours été troisième, donc c’est bien d’être à la deuxième place au moins. Comme vous l’avez dit, c’est un très bon résultat pour l’équipe, je pense, après ce qui s’est passé au cours des deux derniers mois, alors c’est une récompense pour tous les membres de l’équipe.”

Pour le Finlandais, le plus compliqué aura été de gérer ses pneumatiques tendres avec un quota incompréhensible selon lui.

“Douze tendres. Je veux dire, vous ne faites pas un rallye avec 12 pneus normalement, ok on en a utilisé 14 avec les deux durs, mais je veux dire que si vous dites à quelqu’un que vous faites le Rallye de Sardaigne avec 12 pneus tendres, ils ne vont pas vous croire. Donc, c’était certainement le plus grand défi.”

Ce dimanche, le pilote Hyundai a assuré, refusant de prendre des risques dans la Power Stage.

“Il y avait un gros écart avec Kalle donc nous avons juste essayé de conduire intelligemment tout au long de la journée et de garder un peu de vitesse car mes pneus étaient déjà usés quand j’ai commencé ce matin (dimanche), donc je n’ai pas vraiment pu attaquer sur la Power Stage et en plus la météo était folle donc vous avez besoin de bons pneus sur cette spéciale quand il y a de la boue.”

Dans moins de trois semaines, Esapekka aura la lourde tâche de découvrir le Kenya et le Finlandais s’attend à une course un peu particulière.

“C’est sûr que c’est intéressant, je ne peux pas dire que c’est un avantage de ne pas avoir été là-bas, donc c’est sûr que c’est un inconvénient, mais oui je suppose que l’approche serait un peu différente de mon côté. Je dois probablement être intelligent, ne pas attaquer très fort, essayer de comprendre ce que je dois faire et comment je dois conduire dans ces conditions, ce à quoi nous sommes confrontés. Comme en Croatie, j’espère que ça finira par payer.”