ES1- Ancian soigne son retour (Mont-Blanc)

1 septembre 2017

ES1- Joux Verte (Longue) (20,18 km) à partir de 09h08 (Vendredi 1er Septembre 2017)

141 voitures sont attendues au départ de ce rallye du Mont-Blanc, sixième épreuve du championnat de France des rallyes asphalte. Solide leader du championnat, Yoann Bonato s’élancera avec le numéro 1 sur les portes et endossera le rôle de favori à la victoire finale. Le pilote du Team CHL emmènera néanmoins une meute de 18 voitures de la catégorie R5 parmi lesquelles on notera les présences de Mathieu Margaillan, Jérémi Ancian ou encore Benoit Vaillant.

FAITS MARQUANTS

Ce matin, la route est humide sous une pluie fine, la température est proche des 12°C.

En VHC, le départ a été donné à partir de 08h17 par Jean François Mourgues qui a signé le deuxième temps à 3.2s de l’Escort MKII de Pierre-Manuel Jenot. Engagé au volant d’une Subaru Legacy, Benoit Rousselot a été contraint à l’abandon dès l’entame suite à des problèmes mécaniques.

Sur une spéciale détrempée où les tête-à-queue ont été nombreux, Jérémi Ancian signe le premier meilleur temps et s’empare des commandes du classement général ainsi que du trophée Michelin R5.

Malgré un choix de pneus trop durs, le pilote de la Ford Fiesta R5 mène avec 9 secondes d’avance sur Lionel Baud. Dans des conditions loin d’être optimales pour la Porsche, Patrick Rouillard signe un excellent troisième temps à 13.6 secondes du leader et s’empare de la tête du trophée Michelin hors R5.

Parti avec un mauvais choix de pneus, Yoann Bonato se contente de la septième performance derrière notamment Benjamin Perrin et Anthony Cosson !

Une fois de plus, Manu Guigou réussit à s’intercaler au milieu des R5 au volant de la Clio du team Automeca. Belle performance également de Kevin Bochatay ou encore de Guillaume Sirot qui mène en F2000 face à Sébastien Dommerdich.

Au rang des perdants, Eric Mauffrey lâche plus de 2 minutes suite à un tête à queue où il s’est posé dans un fossé. La note est plus salée pour Franck Lions qui accuse déjà un retard supérieur à 4 minutes suite à la rupture de l’amortisseur avant gauche sur la DS3 WRC.

Dans le trophée Clio R3T, le duel attendu entre Cédric Robert et Florian Bernardi débute d’entrée. Le leader du trophée prend les commandes pour 2.6 secondes face au vauclusien !

REACTIONS DES PILOTES

Bonato	“J’étais arrêté. Beaucoup d’aquaplaning, évidemment on n’a pas les bons pneus.”
Giordano	“C’est l’enfer. Il n’y a aucun grip. La descente, je n’ai pas pris de risques à cause de l’aquaplaning. À la cellule, j’ai dit à mon copilote qu’on allait se faire défoncer.”
Martin	“J’étais vraiment en dessous. J’ai eu du mal à lire le grip. Pour une première avec la Skoda, ce n’est pas l’idéal, mais ça va venir.”
Baud	“Tout va bien, on a roulé sur un bon rythme.”
Roché	“Dans la descente, j’ai fait un tête-à-queue. On a du mettre la marche arrière. Le reste, ça allait mais il y a beaucoup de coulées d’eau.”
Lions	“On a pris une pierre dans une corde, on a cassé l’amortisseur (avant-gauche).”
Gal	“On est content d’être là, c’est super compliqué.”
Bect	“Compliqué, c’est vraiment piégeux de partout, c’est difficile d’attaquer.”
Ancian	“On est parti un poil trop dur. On a bien roulé. On est parti en pneumatiques durs”
Mauffrey	“On a fait un tête-à-queue, on était coincé à 2 mètres de la route, j’ai bien cru que c’était fini puis on a retrouvé un chemin.”
Giraldo	“On a été prudents dans le brouillard. On voulait sortir de cette spéciale sans faire de bêtises.”
Margaillan	“On a fait un tête à queue. On n’est pas parti avec les bons pneus.”
Perrin	“On a été prudents. Il ne faut pas prendre de risque dans la première spéciale.”