Gilbert vers un retour en championnat de France

Actuel sixième du WRC2 avec cinq départs et deux podiums en Pologne et en Finlande, le pilote vosgien a décidé de mettre un terme à sa saison même si le podium final était encore à sa portée.

“Les raisons sont avant tout d’ordre budgétaire. Nous avions débuté notre programme en sachant qu’il nous resterait un complément à trouver pour boucler la saison. Mais cela ne s’est pas concrétisé et j’ai pris la décision d’en rester là.” a déclaré Gilbert “Certes, nous pouvions encore viser le podium final du championnat WRC 2, mais cela n’aurait rien changé pour mon futur. J’ai donc préféré mettre un terme à cette saison pour mieux travailler sur 2018…”

Fier d’un bilan de 38 départs en championnat du monde ponctués par 16 podiums et 9 victoires (en WRC2, WRC3 et JWRC), le pilote de 28 ans a désormais tourner la page du WRC.

“Je pense que ma carrière en Championnat du Monde s’arrête là. Il faut être réaliste : les budgets nécessaires pour rouler dans de bonnes conditions sont de plus en plus importants… et il est de plus en plus difficile de trouver des partenaires” a avoué le vosgien, “De plus, les catégories comme le WRC 2 souffrent d’un cruel manque de visibilité par rapport aux ‘grosses’ WRC. Je n’ai pas de regrets, car nous avons tout fait pour essayer de percer au plus haut niveau.”  

Déjà tourné vers l’avenir, Quentin Gilbert estime que le championnat de France est en plein essor suite au développement de la catégorie R5. Un championnat où il avait d’ailleurs construit une bonne partie de son expérience en 2011 et en 2012 à travers les trophées Twingo et Citroën Racing.

“L’an prochain, mon ambition sera de disputer le Championnat de France avec le titre pour objectif. La catégorie R5 continue de se développer et je trouve qu’elle redonne de l’attrait au Championnat de France. Pour un budget relativement raisonnable, on peut viser la victoire absolue sur de belles épreuves et remporter un titre reconnu en fin de saison. Il suffit de regarder la liste des Champions de France pour comprendre le prestige de cette compétition. Enfin, un championnat national est plus en phase avec les objectifs de mes partenaires.” a conclu Quentin Gilbert.