Sylvain Polo, de la Côte d’Azur à la Côte d’Opale



Si le championnat de France des rallyes asphalte est plongé dans une pause d’une durée indéterminée, Jeff va vous permettre de revivre l’éclosion d’un jeune pilote, ancien vainqueur en championnat de France : Sylvain Polo.

Le 23 octobre 1993, Sylvain Polo prend le départ du 33ème rallye du Touquet. De Fréjus au Touquet, il y a plus de 1 000 km mais pour en arriver là, le Varois en a parcouru bien plus…

1984, Sylvain Polo, 23 ans, chauffeur poids lourd dans le sud de la France, rêve de sport auto mais, pour lui, la compétition se résume alors à quelques assistances en rallyes. Courir coûte cher, déjà. A cette époque, le Volant Elf (au volant de Formule Renault en circuit) permet à son lauréat de piloter une monoplace en championnat de France, Elf finance la saison. Le drômois Erik Comas, lui, est âgé de 21 ans. Il est passionné de rallyes mais c’est en karting qu’il a commencé à se faire une belle réputation et à s’imposer comme un jeune espoir du circuit français.

A la fin de cette année 1984, Sylvain et Erik se retrouvent face à face lors de la finale du Volant Elf sur le circuit du Castelet. Malgré son manque évident d’expérience pour « tourner en rond », le chauffeur PL fait quasiment jeu égal mais sous la pluie, il effectue un tête à queue. Le métier du kartman fait la différence et, devant un jury composé, entres autres, d’un certain Jean Ragnotti, Erik Comas décroche le Volant. Sylvain est second…donc à pied ! L’année suivante, le pilote de Fréjus tente le volant V.S.D à Ledenon (en Formule Ford) et finit 2ème ce qui, définitivement, le décide à tenter sa chance en rallye ! Il loue une 205 GTI et s’engage au rallye du Var avec son frère à droite… et gagne sa classe !

En 1986, pendant qu’Erik écrase le championnat de France de Formule Renault et décroche un premier titre d’envergure, Sylvain passe à la R5 GT avec laquelle il se concentre sur le championnat de ligue. L’azuréen remporte sa première victoire scratch au Bandol Saint – Raphael. Il va aussi s’offrir le championnat de ligue. Finalement, on se dit que Sylvain a peut être « bien fait » de perdre contre Comas ? Le p’tit Polo décide de refaire le Var. Dans les 23 km de Gonfaron, le village du célèbre Henri Julien, fondateur d’AGS, Sylvain réussi sa première grande prestation ! Il réalise le 14ème temps absolu sur 170 voitures, devançant les 5GT de Bugalski et Dongués. Le Varois se verra ensuite trahi par la boîte de sa 5 GT, mais l’essentiel est fait !
Foisonnante saison 87 pour Polo qui multiplie les exploits et atteint son objectif, celui de remporter le Challenge Diac de la région Sud Est ! Il plonge ensuite dans le grand bain des formules de promotion. On pourrait dire de LA formule de promotion : la Coupe Renault Sport ! 1988 constitue la première édition de cette fameuse coupe, il y a pléthore « de vites », notamment un certain Christian Gazaud. Le Lotois décrochera la timbale, sans discussion, mais dans son sillage, Sylvain monte en puissance et finira 5ème.

L’ex « pilote poids lourd » retente la Coupe en 1989 avec une victoire finale comme seul objectif. D’emblée, Sylvain assomme ses rivaux en remportant 4 des 5 premières manches. Le seul qui réussit à le battre à la régulière fut Lionel Montagne lors du Limousin. A Montluçon, Polo décroche la Coupe.

1990 en un grand millésime. Le pilote de Fréjus se voit propulser officiel Renault en championnat de France au volant d’une R5 GT GrN. Il se retrouve équipier du pilote français le plus célèbre : Jean Ragnotti ! La campagne débute au rallye des Garrigues qui s’étire sur 420 km de chrono. Dans la première spéciale, la Delta HF de Saby fait le scratch devant la M3 de Chatriot. Delecour est 5ème avec sa 309. Le premier du GrN est 8ème scratch: Sylvain Polo ! Pour le moment, l’élève devance le maître mais dans Sournia, Jeannot réussi un 7ème temps. Piqué au vif, Sylvain réagit à cinq reprises, obtient même le 6ème chrono dans St Roman de Codières! Quelques soucis privent peut être le jeune azuréen de la victoire de groupe que rafle finalement Ragnotti. L’épisode suivant a pour cadre l’Alpin – Behra. Sylvain et Jean vont se livrer une lutte extraordinaire durant 300 km. A l’issue de la première étape, le plus jeune est second du groupe derrière la Sierra de J.M .Blanchi. Puis Jeannot « débranche » et passe devant. Dans les légendaires 33 bornes du Bleine, alors que Baroni inflige 14sec à Chatriot et réalise un chrono historique en 22min29 (!) Polo reprend l’avantage puis enfonce le clou à St Antonin en posant 6sec à Ragnotti. A Pont des Miolans, Jeannot l’acrobate inflige 8sec à son jeune équipier avant d’en remettre une couche à Châteauvieux : 5ème temps ex-æquo avec la M3 à De Meyer ! Puis Jean administre le coup de grâce à Sylvain dans le dernier passage de St Cézaire. Le « gamin » échoue à 25sec. Ragnotti c’est Ragnotti ! En mai, Sylvain fait ce qui lui plait : gagner ! Sur le Tour Auto de Nice, le pilote Diac effectue un sans faute. Dans des conditions météo changeantes, le jeunot résiste à Jeannot et rentre à Nice victorieux face à l’immense Jean Ragnotti.

La suite de la saison est plus difficile. Dans le Rouergue, le Varois domine son équipier et donne le maximum pour contrer l’Alfa 75 Turbo d’Yves Loubet mais le Corse garde toujours un léger avantage. Le jeune pilote Diac est bien parti pour récolter une 4ème place scratch avant d’abandonner, courroie de pompe à eau HS ! Yves monte sur le podium et Jean finit 5ème. Au Mont Blanc, Jeannot domine le pilote de Fréjus. A Antibes, Ragnotti rentre à nouveau dans le top 5 et remporte le groupe. A ce stade de la saison, il est un fait avéré : l’Alfa GrN de Loubet devient inaccessible sur le sec et dans le rapide et chez Renault, Patrick Landon veut absolument que Ragnotti remporte le GrN au championnat ! Il va changer de stratégie !

Le Critérium des Cévennes 90 évoque en moi des images, des sensations, des odeurs, une lutte magique et fratricide… Les routes Cévenoles ont une âme ! Dans cette gigantesque cathédrale à ciel ouvert des Cévennes, entre terre et ciel, des bâtisseurs ont modelés le paysage, de mas en villages, de crêtes en crêtes, de cols en vallées, de routes en routes. Cachées dans ce décor de terrasses, de châtaigniers et de granit, les routes Cévenoles sont devenues terres de rallye. Ici comme ailleurs, les hommes ne sont que de passage mais ce sont eux qui écrivent l’histoire et c’est ici que basculent leurs destins… Les hauts – lieux du Critérium des Cévennes, étroits et techniques, sont favorables aux R5 GT. Mieux que quiconque, Patrick Landon le sait. Il décide de faire appel à un troisième larron et engage un triplé de R5 GT GrN officielles. Aux côtés de Jean et Sylvain, Philippe Bugalski fait son retour. Dans les premiers chronos, les trois soufflettes grises font jeu égal puis, dans Notre Dame de la Rouvière, 16km, Philippe frappe un grand coup ! Sur un goudron mouillé, le p’tit blond à la godasse de plomb fait le 2ème temps scratch, 3 sec devant le grand brun et 12 devant l’ainé ! A Peyregrosse, le Varois réagit et réalise un 4ème temps scratch, 3 secondes devant le pilote de Busset sur 12km. Jean a du mal à suivre les deux « gamins ». Loubet est dominé, lui aussi. Bug’ se révolte au Vigan, il inflige 9 unités à Sylvain et 14 à Jeannot…en 14km ! Les Cévennes arrosées d’averses vibrent au rythme du souffle des spectateurs, coupé par le spectacle hallucinant offert par ces trois funambules ! A l’issue de la première étape, « l’ange blond » est 4ème scratch à 9 sec seulement de la 309 de François Delecour ! 22 sec devant Ragnotti. Sylvain, lui, a écopé de 1min30 de pénalité suite à un souci de boite… L’épisode Cévenol commence à faire des dégâts ! Le lendemain, dans la Cadière, Delecour en transe corrige la Lancia de Saby et la M3 de Chatriot, p’tit Bug est 4ème. Lors du second passage de Notre Dame de la Rouvière, « papa Jeannot » se fâche ! Il ne peut pas laisser ses deux galapiats s’étriper sans réagir et donne un premier avertissement : 2ème temps absolu ! A Valleraugue, le p’tit Polo met une correction à ses équipiers, 19sec à Philippe et 22 à son père spirituel en 31 km ! Autoritaire, le patriarche réplique dans Peyregrosse. Au Vigan, Sylvain claque un 3ème temps scratch ex- aequo avec Delecour ! Au terme de cette folle deuxième journée, Philippe mène le GrN devant Jeannot. Le lendemain, dans Saint André de Valborgne, Bugalski assène le coup de grâce à Ragnotti alors que le Varois y perd tous ses espoirs suite à une crevaison. Philippe prend ensuite une pénalité volontaire et laisse ainsi la 4ème place scratch et les points de la victoire à Jean Ragnotti. Sylvain a été brave mais malchanceux.

Polo sait que le Var sera décisif pour la suite de sa carrière. Il apprécie le terrain, le connait fort bien mais il faudra y battre Philippe Bugalski. Impérativement ! Dans Collobrières, le Fréjusien met 9sec à son équipier en 18km avant de perdre une plaquette de frein dans la spéciale suivante ! Sylvain donne tout mais se retrouve néanmoins à 44sec du blondinet au terme de l’étape d’ouverture. Le lendemain, Polo domine légèrement Bugalski avant que celui ci se fâche dans Roquebrune. L’Auvergnat pose 13sec au Varois en 26 Km et réalise le 5ème temps devant la 309 GrA de Delecour ! Piqué au vif, Sylvain tente tout et survole les 24 km des Roches Blanches : 4ème temps à 1sec de freine – tard. A Notre Dame des Anges, « l’ange blond » vole à son tour et le Varois y lâche 10sec en 16km. Sylvain attaque l’ultime journée avec la rage au ventre. Mais le destin semble avoir déjà choisi l’élu pour piloter la deuxième Clio DIAC en 91. Le moteur de la soufflette HS, Sylvain Polo n’a plus que les yeux pour pleurer ! Philippe décroche la 5ème place scratch à 28sec d’un immense Yves Loubet. Jean Ragnotti finit bien premier du GrN au championnat, Sylvain, lui, est évincé de l’équipe. Impitoyable !

Néanmoins, 1990 reste pour Sylvain Polo le plus beau souvenir de toute sa carrière ! D’avoir partagé une année durant la même famille que Jean Ragnotti fut pour lui une chance inestimable. Et puis, c’est une chose qui compte dans la vie d’un homme, Jean a fait découvrir à Sylvain le bon vin rouge…Et si le vin est bon !

Fin 90, Polo fait ses valises, quitte définitivement la firme pour élire domicile chez « les rouges ». De quoi regretter cette finale Elf de 1984 ? En 1991, Comas accède à la F1 chez Ligier alors que Polo, lui, rejoint les rangs de Citroën. Le Drômois devra dompter la JS35B et son surpuissant V12 Lamborghini. Le Varois se contenter d’une petite AX…

Un peu à l’image de son AX GrA qui « tire court » la carrière de Polo plafonne un peu en 1991. Son équipier est le Corse Laurent Poggi. La petite Citroën se montre assez vive, elle ne possède pas de direction assistée mais pour ses pilotes, le plus gros souci viendra de la 205 Rallye de Fabien Doenlen, bien plus aboutie. Le Grasse -Alpin est remporté par Jean Ragnotti sur la nouvelle Clio alors que son ancien équipier réalise un top 5 mais à 1min25 de la 205 de Doenlen! Double sortie de route ensuite, en Corse et en Alsace. Le Fréjusien remporte sa classe au Mont Blanc et Limousin. A Limoges, Sylvain réalise même une sacré perf’ en finissant 6ème scratch ! Puis 7ème au Cévennes et dans le Var mais toujours derrière la redoutable petite lionne. Lors de cette manche de clôture, Sylvain ne ménage pourtant pas sa peine. Dans la Garde Freinet, il pose 15sec à Doenlen en 24km… Tout ça pour ça, c’est-à-dire : pour rien !

Philippe Bugalski rejoint la canopée de la discipline en 1992 et intègre Lancia Martini pour laquelle il va piloter une Delta officielle. L’ex vainqueur de la Coupe Renault Sport, lui, se retrouve un genou à terre ! P’tit Bug’ OK, Polo KO!

Comme par miracle, une partie de l’argent des taxes récupérées par l’état sur les cigarettes va servir à la FFSA et au ministère de la jeunesse et des sports à composer une équipe de France des rallyes en 1993. Une manne providentielle qui va sauver Sylvain ! Engagé au volant d’une Lancia Delta Intégrale du Team Alliance grâce à l’argent des subventions, le toujours souriant Sylvain va intégrer l’équipe de France à partir du Mont Blanc 1993. Le pilote de Fréjus est gentil (trop ?) mais bien déterminé à prouver que Polo « taille patron ». Face à lui, Baroni sur Escort, Bugalski évincé du mondial retrouve une Delta grâce au tabagisme, Mauffrey en Escort tout comme Bernardini et Béguin, Loubet sur Sierra… Sylvain débute sagement puis signe le 3ème chrono à Joux Plane à 5sec de Bug’. Dans Pays de Gavot, Philippe récidive, Sylvain est second à 2sec ! Associé au regretté Thierry Renaud, Bugalski remporte son premier rallye de championnat de France devant Bernardini à 1min20. Sylvain monte sur le podium. Pour une prise en main, c’est un exploit ! Au Limousin, la boite de sa Delta casse à Ambrugeat.

La manche suivante se déroule sur le littoral nord-ouest du pays. Le rallye du Touquet revient en 1ère Division. L’équipe de France va ensoleiller la Côte d’Opale de ses talents mais un petit bémol tout de même : le fric tabagique, c’est chic… mais pas pout tout le monde ! Si ces « fonds tabac » donnent une bouffée d’oxygène à la carrière d’une liste pléthorique d’espoirs, elle va complètement asphyxier celle d’un des plus doués de tous ! Un de ceux qui « tabassait » le plus en spéciale, et à pied de surcroit, récemment lâché par Peugeot : Christian Gazaud.

Incompréhensible ! Le 23 Octobre 93, c’est le N°26, le fameux « crack » Pol Lietaer avec son Escort Cosworth qui ouvre le bal de ce rallye du Touquet, ex -aequo avec la Clio de Ragnotti. Le Belge récidive ensuite devant l’Escort de Béguin et un Ragnotti survolté! Pol Lietaer, 36 ans, est considéré comme un « très vite » chez lui, en Belgique, et c’est lui qui mène le début de course. Sylvain est handicapé par des soucis de différentiel puis, sur les 13,8 km de St Quentin, le Varois se met en mode attaque et domine les deux Escort. Dans les 7,8 km de la Calloterie, le pilote Alliance récidive et enfume les Ford, il pose 1sec au kil à Béguin et 12sec à Lietaer ! Panizzi, aux anges pour sa première course avec une grosse auto (une Delta du GSA) hausse le rythme : 6ème. A Parenty, Sylvain en remet une louche tandis que le moteur de la Ford à Bernard Béguin, asphyxiée malgré le vent du large et engloutie par une vague de jeunesse, pousse son dernier souffle ! Le deuxième temps est l’œuvre de Gilles Panizzi. De retour à « Paris – Plage », Pol Lietaer se retrouve en tête du rallye 6sec devant la Lancia de Polo. L’exploit de cette première journée est signé par Philippe Bugalski, 3ème scratch avec sa Clio. C’est lui qui claque le scratch dans les 15km d’Inxent, 2sec devant Sylvain. No comment !

En bord de Manche, ce début d’étape dominicale, l’Escort du « crack » refait le break. Le moustachu Belge attaque dur et possède désormais 17sec d’avance sur la Lancia Alliance après 12 ES. L’intensité et la pression montent d’un cran ! Sur la spéciale de Questrecques et ses 12 km, Polo retrousse ses manches, son second Loubet, également au volant d’une Lancia, encaisse 10sec ! Quant au pilote Belge, il s’appuie contre un mur et laisse 19sec. Le « crack » est- il entrain de craquer ? Sylvain possède désormais 6sec d’avance mais Pol n’est pas décidé à baisser les bras. A Lottinghen, 22 km, le pilote de la Ford dégoupille complètement ! Le français n’a plus que 4sec de marge. Reste 32km. Sylvain semble serein. Dans l’épreuve N°16, alors que le scratch est signé par un fantastique Gilles Panizzi, dans le camp Belge c’est « ô rage, oh des espoirs ». La Cosworth N°26 sort et tape fort à l’arrière – gauche. La Ford est pliée, le rallye aussi !

Pour Sylvain Polo, les 20 derniers kilomètres sont les plus longs de toute sa carrière ! Yves Loubet s’y montre le plus véloce mais c’est bien Philippe Bugalski qui rejoint la station balnéaire sur la deuxième marche du podium, 13sec devant le Corse. Sur ces routes rapides, p’tit Bug a fait voler sa muse et s’offre une performance ahurissante ! Panizzi échoue à la 4ème place et signe là une première remarquable. Polo, Bugalski, Panizzi… la nouvelle vague française va-t-elle submerger le monde ? Cette ES 18 sonne la fin de la route pour Sylvain Polo. Une si longue route… A 32 ans, après une année de sevrage, le Varois fait un tabac et s’offre sa première victoire en championnat de France. Il décroche le graal, enfin !

Sous « bonne Escort » avec le team alliance, Sylvain Polo réussi une belle et fructueuse saison 94. Il remporte le Rouergue et décroche sa dernière victoire en championnat de France chez lui, dans le Var mais échoue à la 2ème place du championnat derrière Patrick Bernardini. Le Varois obtient deux titres en 96 et 97… mais en 2° Division. On ne le reverra plus régulièrement en championnat de France, puis plus du tout ! Sous estimé, le talentueux Sylvain Polo va progressivement quitter la scène, sans jamais se départir de son sourire et de sa gentillesse naturelle ! Quelques années plus tard, on reverra Erik Comas grâce aux rallyes historiques où il se fera même une belle réputation… de rallyman ! Sylvain Polo, lui, vit sur la Côte d’Azur et à défaut d’user des pneus… il en vend !
Chacun de leur côté, d’une certaine façon, les deux finalistes du Volant Elf continuent de tourner en rond ! 




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Barraud Kevin
Barraud Kevin
4 années il y a

Merci rallye sport pour cet article, qu’est ce que j’aime les récits comme ça de ces années là ! Merci pour ce bon moment

berlinette
berlinette
4 années il y a

Personnellement, je préférais la 205 GTI à la 5GT, mais il faut bien reconnaître que très bien pilotée, elle était très efficace. Quasiment aussi rapide que la 309 GR.A