Citroën à plat

Contrairement à l’Argentine, le constructeur français alignait pourtant trois voitures grâce à l’apport de Mads Ostberg. En une seule journée, les espoirs de victoire de Citroën étaient déjà anéantis après les crevaisons de Breen et Meeke, ce dernier offrant même une image peu commune d’une C3 WRC dépouillée évoluant sur une jante. Alors que les Citroën cumulaient trois crevaisons, les voitures concurrentes étaient épargnées…

Après cette première journée chaotique, les rouges n’en avaient pas fini avec les déceptions. Retombé au septième rang du général, Kris Meeke sortait violemment dans l’ES12 mais heureusement sans dommage pour lui et son copilote. Pour les deux C3 WRC rescapées, la fin de course fût sans intérêt avec le duo Breen/Ostberg en position d’ouvreurs sur l’ensemble des deux dernières étapes.

A l’arrivée, Pierre Budar, directeur de Citroën Racing, tente évidemment de retenir des points positifs malgré cette nouvelle déconvenue : “On peut évidemment regretter l’erreur de Kris, mais je suis surtout ravi qu’avec Paul, ils en soient sortis indemnes. C’est la preuve que nos concepteurs abattent un travail extraordinaire pour renforcer toujours plus la sécurité à bord. Kris était encore une fois très vite. Surtout, il était très à l’aise avec sa C3 WRC et c’est important pour la suite. Mads s’est quant à lui un peu cherché au niveau des réglages, avant de progressivement monter en puissance, pour finir par se sentir en mesure d’attaquer. Il a bien mis à profit ce premier rallye sur terre avec la C3 WRC, pour la comprendre, afin d’être d’entrée dans le match en Sardaigne. Craig enfin, a un peu démarré sur la réserve, avant de rapidement montrer qu’il était lui aussi dans le bon tempo, signe que sa mésaventure argentine est bel et bien derrière lui. Il a ensuite parfaitement rempli sa mission, à savoir apprendre de cette position désavantageuse d’ouvreur sur la piste”