Cette saison 2018 a été exceptionnelle par bien des facteurs, et pour cela, elle méritait un résumé spécial, centré sur les trois prétendants au titre.
Assez naturellement, nous avons découpé cette saison en quatre périodes bien distinctes, à la fois en fonction de l’état de forme de chacun, mais aussi du calendrier.
Avant l’été, Thierry Neuville enchaîne trois podiums consécutifs sur terre dont deux victoires. Celle en Sardaigne est édifiante avec une victoire au dixième face à Sébastien Ogier, alors relégué à 27 points. Magistral vainqueur en Argentine, Ott Tänak a plongé ensuite, victime de deux problèmes majeurs sur sa Toyota.
Argentine (5/13) : Intouchable Tänak
- Tänak (1er) : Après l’écrasante victoire d’Ogier en Corse, c’est Tänak qui s’offre un succès sans contestation en Argentine. Avec une auto qui semble désormais à sa main, l’estonien signe notamment une série de six scratchs consécutifs dont un dans le brouillard !
- Neuville (2e) : Comme tout le monde, le belge ne peut suivre Tänak, rapidement propulsé en tête. Il signe une course très propre, grimpant à la deuxième place le samedi midi avant de remporter la Power Stage.
- Ogier (4e) : En Argentine, le français a clairement connu un week-end sans. Balayage ou non, le pilote M-Sport n’a jamais été dans le rythme, tout comme les trois Ford. Dans le brouillard de l’ES11, il est étrangement lent et sa quatrième place apparaît alors comme un très bon résultat.
=> Points : Ogier (100), Neuville (90), Tänak (72)
Portugal (6/13) : Jackpot pour Neuville
- Neuville (1er) : Après une matinée moyenne, le belge se montre irrésistible le vendredi après-midi et s’empare même de la tête de course. Le samedi, alors qu’Ogier et Tänak ne sont plus là, il résiste bien à Elfyn Evans pour s’offrir la deuxième victoire de sa saison.
- Ogier (Abandon) : Son rallye n’aura finalement duré que quatre spéciales. Sorti dans l’ES5 après avoir cassé un élément de suspension, le français réalise un zéro pointé sur cette manche, incapable d’être performant dans la Power Stage avec une position sur la route désavantageuse.
- Tänak (Abandon) : Impressionnant en Argentine, l’estonien n’aura même pas disputé une seule vraie spéciale. Après avoir pris une grosse pierre dans la radiateur de sa Yaris, le pilote Toyota n’a pu continuer plus loin.
=> Points : Neuville (119), Ogier (100), Tänak (72)
Sardaigne (7/13) : La plus belle de Neuville
- Neuville (1er) : Ouvreur le vendredi, le belge prend de gros risques pour suivre le rythme en tête (2e vendredi soir). Les deux derniers jours, il se livre à un fabuleux duel face à Sébastien Ogier…qu’il remporte pour seulement trois dixièmes grâce à un dernier scratch, son neuvième du week-end.
- Ogier (2e) : Son début de rallye est loin d’être évident avec une 5e place vendredi midi. Ensuite, il va enchaîner de gros chronos pour prendre la tête mais va aussi se louper dans l’SE12 (6e) et caler dans l’ES13 (12e). Dimanche, il est battu dans les quatre dernières spéciales et échoue derrière Thierry Neuville pour trois dixièmes : “Nous avons perdu la bataille mais pas la guerre” avait-il alors déclaré au point stop.
- Tänak (9e) : Au contact du duo Ogier/Neuville, l’estonien connaît un problème de refroidissement à la réception d’une bosse. Retombé au dix-huitième rang, il remonte en neuvième position sans savoir montré un rythme extraordinaire.
=> Points : Neuville (149), Ogier (122), Tänak (77)
Pour moi Neuville n est pas en faute. D ailleurs son patron le sollicite de nouveau . Hyundai n a pas fait évoluer cette auto .ou vraiment pas suffisamment Je parle bien d evolutions . Ça a coincé . A quel niveau ? C’est fort dommage Je ne connais pas la politique de cette équipe mais si ils ne font pas plus d efforts ils vont se retrouver en queue de peloton . Cette équipe à un gros potentiel. Et ils ont de bons pilotes je pense . C est le moment. Après ce sera difficile ou peut être trop… Lire la suite »
La démocratie, c’est la moitié des cons plus un. 🙂
A méditer après avoir lu tous les coms ci-dessous…
Passons au 3/4. Ca devrait être plus calme. C’est la période de Tanak qui semble à peu près faire l’unanimité, LUI.