À 26 ans, Lorenzo Bertelli est tout proche de s’engager pour les treize manches qui composent le calendrier 2015, au volant d’une Fiesta WRC soutenue...
L’italien a confié à au site du wrc que la décision de passer à la catégorie supérieure avait été influencée par une obligation imminente de travailler pour Prada, la marque de luxe actuellement gérée par sa mère.
« Je ne pense pas avoir beaucoup de temps devant moi pour apprécier le sport, car je vais devoir travailler pour l’entreprise familiale », explique-t-il. «Je dois donc prendre le rallye avec sérieux. Ce n’est pas une plaisanterie. »
« Cette année, nous avons beaucoup progressé. D’accord, certains prétendent qu’il serait mieux de rester pour essayer de remporter le titre en WRC2, mais je préfère augmenter mes objectifs. J’aime beaucoup me stimuler, me défier.”
Aux côtés du pilote de 26 ans, on retrouvera dès l’année prochaine, l’expérimenté Giovanni Bernacchini copilote de Nasser Al-Attiyah, champion WRC2 en 2014. Giovanni Bernacchini a été choisi récemment, suite au changement de carrière de l’ancien copilote de Bertelli, Mitia Dotta, parti occuper des fonctions en Moto GP.
Le duo italien débutera ensemble lors d’essais en décembre, au cœur des préparations pour le Rallye Monte-Carlo.
« Je vais me mesurer aux autres Fiesta et nous verrons ce que cela donnera. Si je me rends compte que mes résultats ne s’améliorent pas au fil des rallyes, alors peut-être que j’arrêterais en fin d’année. Mais si la marge de progrès est assez importante, alors nous essaierons encore pour 2016. Il n’y a pas de but précis, tout sera centré sur la progression. »
Malgré le fait peu habituel d’établir ses propres objectifs de performance, Bertelli refuse de tomber dans la facilité.
« C’est un type différent de pression », concède-t-il. « Certes, cela peut paraître simple de l’extérieur parce que j’ai des moyens. Mais la pression que je m’impose est assez grande, car je dois prouver que tout n’est pas dû à l’argent, mais plutôt à mes qualités de pilote. Et je dois le faire assez rapidement. »
Comme il dit c’est vrai que quand on a les moyens, c’est un peu facile d’accéder au WRC. Moi je comprends pas que Citroën n’a pas pris Stéphane Lefebvre. Au moins ça ferais pas de mal d’avoir un français de retour chez Citron !!
Bienvenue au bataillon si ce programme est confirmé. Hormis la victoire WRC2 en Sardaigne, il a en fin de saison réussi quelques perfs en spéciales vraiment étonnantes : s’il parvient à être plus régulier dans la performance il peut nous surprendre favorablement.