Très mal engagé, le week-end sarde de Sébastien Ogier a été moins dramatique que prévu. Alors que le français avait ruiné sa course dès le premier jour, ses poursuivants au titre ont soit manqué de performance (Neuville) soit de réussite (Tänak).
Ouvreur le premier jour, le gapençais s’attendait à souffrir mais le français n’a pas été au bout de sa pénitence. Alors qu’il avait le plus dur vendredi matin, le français a commis une bête erreur dans un virage pourtant très connu de l’ensemble des concurrents, et emprunté notamment lors du shakedown, 24 heures plus tôt.
“Vendredi matin, comme on s’y attendait, on subissait les conditions de route en tant qu’ouvreurs et on était déjà un peu loin au classement, même si l’écart en temps n’était finalement pas trop marqué. Mais tout s’est arrêté dans l’ES5, lorsque l’on a tapé une pierre. Les erreurs ne sont jamais intelligentes mais je dois dire que c’est particulièrement vrai pour celle-ci, car je connaissais cette pierre. Simplement, vu le profil de la route, avec une petite crête, et la phase d’accélération dans laquelle on est à cet endroit-là, je ne la voyais pas, et une trajectoire légèrement mal appréciée a suffi à nous arrêter.”
Reparti en Rally 2 le lendemain, le français a tenté de s’illustrer en décalant son ordre de départ mais le pilote Citroën n’a pas eu plus de réussite que la veille, cassant un élément de suspension de sa C3 WRC dès la deuxième spéciale du jour. Son après-midi a ensuite été anecdotique, signant tout de même un deuxième temps.
“À partir de là, on n’avait plus grand-chose à espérer, mis à part continuer à rouler afin d’engranger des kilomètres avec la voiture. Là non plus, ça ne s’est pas passé idéalement, puisque samedi matin on a subi une autre touchette. Cette fois, on a été piégés par une petite marche qui se trouvait sur le bas-côté, dans une portion nouvelle, et que je n’avais pas vue aux recos. J’ai réussi à bricoler, pour rejoindre le parc d’assistance et pouvoir reprendre à rouler normalement l’après-midi, tout en sachant que les conséquences n’étaient désormais plus très graves.”
Lors de la dernière étape, le pilote Citroën a forcément tout misé sur la Power Stage, économisant au maximum ses pneumatiques au point de lâcher près de sept secondes au kilomètre. Une situation véritablement risible et navrante pour le WRC, mais finalement payante puisque le français, parti en cinquième position dans cette spéciale et auteur d’un excellent deuxième temps, chrono lui permettrant de prendre quatre points cruciaux dans sa bagarre pour le titre.
“Le seul objectif qu’il nous restait était la Power Stage, même si en partant premiers des WRC nos espoirs étaient plutôt faibles. Au prix d’une grosse attaque, on a réussi à accrocher quatre points et on peut en être satisfaits. Et puis le bilan final de ce week-end, qui s’annonçait comme très négatif pour notre championnat, l’est finalement un peu moins compte tenu de la malchance qu’a rencontrée Ott. Franchement, je ne m’en réjouis pas, car il a fait une super performance et il méritait mieux que ça, mais c’est la course. Maintenant place aux vacances pour recharger les batteries, puis on se retrouve en Finlande, prêts à reprendre le combat !”
Pris en tenaille par un très performant Tänak et un très régulier Neuville, Sébastien Ogier va devoir effectuer une deuxième partie de saison du même acabit que la saison dernière, mais reste à savoir si sa Citroën C3 WRC, toujours en attente d’évolutions, lui permettra.
Le balayage encore et encore dans les commentaires. On a trois pilotes en 7 points. Vous voulez quoi de mieux ? Pour vous le rallye c’est une course avec un français qui gagne a la fin. Si cela ne se passe pas comme prévu vous petez les plombs. Si c’est pas la maFIA c’est Hyundai qui triche ou Loeb qui est payé pour ralentir les autres. En fait vous n’aimez pas le rallye. Vous êtes incapables de l’apprécier. Vous êtes juste des rigolos, égocentriques, repliés sur vous même, plantés devant un Ricard a racconter des conneries. Pathétique. Vive le sport,… Lire la suite »
“le français a tenté de s’illustrer en décalant son ordre de départ “. Au dernier rallye, il a encore une fois pesté sur la tactique des adversaires qui se décalent pour avoir une meilleure position sur la route et dès le rallye suivant il fait pareil… Pire, ici il était tellement loin au classement après son abandon de la veille qu’il n’avait vraiment rien à espérer (il l’a d’ailleurs dit en interview) et donc rien à gagner en partant plus loin dans l’ordre de départ et pourtant il le fait quand même…