Sans podium depuis sa victoire au Lyon-Charbonnières mi-avril, Yoann Bonato est toutefois parfaitement placé dans la course au titre face à Yohan Rossel, mais également Nicolas Ciamin et Quentin Gilbert.
Avant de démarrer son week-end au Rouergue, le pilote des 2 Alpes a évoqué différents sujets avec nous, principalement sur cette épreuve bien sûr.
Par rapport à ta mésaventure de l’an passé (voiture refusant de démarrer au parc), as-tu eu un entraînement spécifique avec ton copilote ? (dans un ton décalé bien sûr)
“Il n’y a pas besoin de s’entraîner pour ça, c’est dans les tripes. On est des machines avec Benj, ça se voit pas (il montre ses muscles…). S’il y a besoin, nous sommes là. Et il faut dire que ça monte dans le parc, je peux te le dire maintenant, je le sais.”
Quel est ton sentiment avant de débuter cette épreuve ? Est-il nécessaire de prendre de gros risques pour reprendre la tête du championnat avant tout ?
“Nous sommes deuxièmes à 14 points, il n’y a pas d’affolement, tout va bien. Je ne sais pas si je suis le patron (comme dit en conférence de presse). On a quand même pas gagné lors des deux derniers rallyes. J’ai peut-être ce “statut” car nous sommes les champions en titre mais je suis pas forcément le plus rapide depuis le début d’année. C’est sûr que l’Antibes était pour nous, le Vosgien, nous étions en tête avant d’abandonner, plutôt d’avoir des problèmes. D’habitude, cette épreuve me réussit bien, on va voir cette année.”
Comment pourrais-tu définir cette épreuve du Rouergue ?
“C’est un rallye assez dur, dans une région où j’ai fait pas mal mes marques quand je roulais dans l’équipe Auriol Compétition à l’époque. C’est un rallye où je me sens bien, où il fait chaud, pas forcément ce que j’aime le mieux, en tant qu’habitant de la montagne.”
Que penses-tu de la nouvelle spéciale, la première du samedi ?
“Je l’aime beaucoup, c’est vraiment rapide avec de gros appuis et des virages longs. C’est vraiment sympa et un peu différent du reste du week-end.”
Entre Rouergue et Mont-Blanc, tu n’aurais pas prévu quelque chose ?
“On part une semaine en Bretagne dès que le rallye se termine. Mais sinon, en parlant rallye, l’Allemagne se jouera jusqu’à la clôture des engagements, soit le 20 juillet je crois. C’est loin d’être gagné, mais ce n’est pas définitivement mort.’
Es-tu déçu de pas avoir été choisi pour rouler avec la C3 WRC en essais ?
“Nous on roule avec la R2, c’est déjà bien. Camilli roule avec la WRC, chacun sa monture, c’est comme ça.
S’ils ne m’ont pas appelé, c’est qu’ils n’ont pas besoin de moi et des compétences que j’ai. S’ils ont fait ce choix, c’est que Camilli était meilleur dans la situation dont ils avaient besoin.
De mon côté, j’ai déjà roulé 2-3 fois à Satory avec la WRC, mais sur une vraie séance, non.”
Cette semaine encore, Mads Ostberg a évoqué de nouvelles pièces à venir sur la C3 R5. De quoi s’agit-il ?
“Il (Mads) doit savoir des choses dont je ne suis pas au courant. Aujourd’hui, on sait ce qui est sorti sur la R5 et qui est homologuée, mais malheureusement nous n’avons pas ces évolutions sur notre voiture encore. On fait notre bonhomme de chemin et ce n’est pas très grave, dans notre situation au championnat, de ne pas avoir les dernières évolutions, nous sommes toujours dans le match.”
Tu as précisé en conférence de presse que tu devais arrêter de faire le con car ta famille était présente. Que signifie cette présence pour toi ?
“La famille vient de temps en temps, mais ça reste assez rare, donc je suis content, c’est sympa. Ma femme n’y connait vraiment rien et elle suit vraiment de loin et quand elle m’a demandé nos résultats de l’an passé au Rouergue, elle pensait que l’on avait gagné.”
La référence de ce CDF , pilote ultra rapide et expérimenté avec de vrais valeurs humaines, c’est bien pour les p’tits jeunes prometteurs de le côtoyé et surtout de se mesuré a un tel champion ….
Bonjour,est ce que R.S.peu nos dire si Rossel à les évolutions sur sa voiture si c’est le cas c’est dégueulasse pour Bonato.