Camilli : “J’aurais signé tout de suite”



Après la Volkswagen Polo R5 en Corse, puis la Ford Fiesta R5 MKII en Finlande et Allemagne, Eric Camilli a cette fois goûté à la Citroën C3 R5, et avec brio puisque le pilote niçois a décroché la victoire en WRC-2.

Sa deuxième place dans la catégorie R5 est encore plus significative, surtout avec le gros désavantage de batailler contre des gars habitués à leur monture depuis le début de saison.

A l’arrivée, nous avons pu nous entretenir avec lui pour débriefer ce week-end réussi.

C’était difficile de rêver mieux ?

“Effectivement pour être honnête. On a découvert la voiture et on se classe deuxième des R5 avec une grosse bagarre contre Mads, survolté ici, qui ne nous a pas fait de cadeaux, mais nous non plus. C’était une super bagarre, on découvrait la voiture, elle nous a agréablement surpris, car c’est une bonne voiture avec 1/2 à l’arrivée, et une voiture dans laquelle je me suis bien senti, comme sur la terre et l’asphalte.

Elle a été bonne sur les deux surfaces, je regrette juste d’avoir perdu un peu de temps dans une seule spéciale sur terre où j’ai mal interprété des choses pour le setup et où l’on perd 14s d’un coup. J’ai voulu durcir la voiture et ce n’était pas bon, mais je ne pouvais pas savoir, on avait fait que des tests sur circuit, mais ça n’a rien à voir avec une spéciale de rallye.

Sur asphalte aussi, on avait du mal sur les premiers intermédiaires, avec l’habitude et la prise en main de nouveaux réglages, on perdait 1 ou 2s, et à l’arrivée, il manque quelques secondes. J’ai attaqué jusqu’au bout en R5, je sais que c’est important de gagner le WRC-2 mais c’est plus partant de parler de R5. Après, nous n’avions pas d”ouvreurs, contrairement aux Pro, et ça nous a joué un peu des tours. Il y a quelques secondes à gauche à droite qui font la différence. Et dans la Power Stage, j’ai lâché et assuré pour assurer ma seconde place.

Mais c’est certain que si on m’avait dit ça avant le rallye, j’aurais signé tout de suite car on a su montrer notre pointe de vitesse, à la fois sur asphalte et la terre sur une voiture que l’on ne connaissait pas.”

Avec toutes les R5 que tu as pu peux piloter, tu ne t’y perds pas à peu ?

“Non ça va. Je commence à bien les connaître, c’est vrai. La C3 a pas mal d’avantages, car quand tu es à six dixièmes du scratch pour ta première spéciale terre avec la voiture, c’est que l’auto marche fort. Et c’est derrière Mads Ostberg qui a toujours été très bon ici en WRC sur terre, mais aussi sur asphalte comme en 2017 le dimanche. Cela veut dire que la voiture marche.”

Et maintenant ?

“C’était un peu la finale de la saison ici, c’était bien de faire 2e, mais surtout d’avoir eu cette bagarre intense avec l’asticot (Ostberg), que je félicite d’ailleurs, il a tenu le rythme ce matin, et dans la première, on fait exactement le même temps. Cela a toujours été une bonne rivalité avec lui. C’est un bon joueur entre guillements.

Sinon, je travaille sur l’année prochaine, Je suis comme un nouveau pilote, un pilote de réserve on va dire.”




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Ariston christophe
Ariston christophe
4 années il y a

Camilli il a l’age de tanak et neuville cest le moment ou jamais de passer en pilote titulaire en wrc.

Pat
Pat
4 années il y a

Pour Pierre.f.13 .pour ta culture rallye Lefebvre champion d’Europe et du monde junior la même année, puis plus rien ,moi patron de gros team je ne le prend pas dans mon equipe