Ciamin grimpe de catégorie en 2018

Alors que sa saison en WRC est terminée, le jeune pilote niçois s’alignera au Critérium des Cévennes la semaine prochaine au volant d’une Abarth RGT. L’occasion de retrouver Nicolas pour faire un point sur sa saison 2017 en JWRC, mais également sur ce mini-programme en RGT et enfin sur la saison prochaine.

Que retiens-tu principalement de ta deuxième saison en rallye et en Mondial ?

“Je retiens vraiment notre rallye de Finlande avec une victoire inattendue au bout. Gagner une épreuve c’était déjà magique, mais en plus sur celle là ça l’ai encore plus car c’est une épreuve historique du WRC et pas vraiment la plus facile. C’était vraiment le meilleur moment de ma carrière,  en incluant mes années en circuit.

Plus globalement, j’ai démontré cette année que je pouvais être aussi vite sur terre sur asphalte, et c’est vraiment une très bonne chose pour les années à venir. A choisir, au volant de la Fiesta R2, je préfère évoluer sur la terre.”

Selon toi, où as tu perdu ce titre ?

“Sur les premières courses principalement. Nil Solans a démarré à un gros niveau dès le début alors que moi je manquais d’expérience. J’ai progressé au fil de la saison et ma vitesse était bien meilleure par la suite, hormis en Pologne où je n’ai signé aucun scratch sans être dans le rythme et sans trop comprendre pourquoi.

Pendant ce temps, Nil a fait un départ parfait et a eu un peu de chance notamment en Allemagne où malgré son redémarrage en Rally 2 après une sortie, il repart devant moi alors que je m’étais battu pour rejoindre l’arrivée sans abandonner mais c’est le règlement…

Dans la bagarre pour les deux volants en WRC-2 en fin de saison, nous étions en tête après l’Allemagne mais je n’ai rien pu faire face à lui en Espagne. Comme il m’a dit, il aurait pu quasiment rouler sans notes sur certaines spéciales.”

La semaine prochaine, on va te retrouver en France au volant d’une Abarth RGT. Quel est ton avis sur cette auto et ce mini-programme ?

“J’avais pu effectuer des essais en septembre avec le team Milano. L’équipe cherchait un pilote pour rouler avec cette voiture sur cette fin de saison et c’était un challenge qui pouvait m’intéresser. C’est un programme de deux manches avec les Cévennes suivi du Var.

Je n’ai pu faire que 30 kilomètres d’essais avec cette voiture mais j’ai pu voir que le moteur avait un gros potentiel. Côté chassis, une fois adapté au terrain et à mon pilotage, je pense qu’on peut vraiment faire un truc sympa avec cette voiture. Cela me rappelle un peu le pilotage de la Mitjet en circuit. Aux Cévennes, elle sera en version RGT avant de passer en GT+ au Var avec plus de puissance.”

L’an prochain, c’est quoi le programme ?

“Nous allons faire du WRC-2 en 2018 avec un programme composé normalement de cinq manches. Faire sept manches paraît difficile mais on ne sait jamais, il faudra trouver plus de budget forcément. Nous ferons 2-3 courses de préparation avant en France, soit en championnat de France soit en 2e division en fonction des agendas. Côté voiture, nous ne savons pas encore mais j’aimerais bien rester avec M-Sport.

Notre saison en mondial devrait débuter au Tour de Corse ou en Sardaigne en fonction de plusieurs paramètres.”