Surprenant leader après les deux premières manches du championnat 2020, Elfyn Evans semble avoir déjà changé de rôle en ce début d’année, passant d’un “coéquipier modèle” à celui d’un candidat potentiel au titre de champion du monde.
Et pour arriver à une telle performance, le pilote gallois a su apprendre de ses erreurs du passé, et notamment d’avoir trop suivi les choix de Sébastien Ogier lors de leur cohabitation chez M-Sport en 2017 et 2018.
“Je suis dans cet état où je suis conscient de ce que je devrais demander à la voiture et je n’en ai pas peur. Quand j’étais avec Sébastien Ogier, je pensais que quand Seb voulait quelque chose, en tant que champion du monde, il ne pouvait pas se tromper. Cependant, maintenant que cette pensée a changé, je suis ici pour faire mon truc et non pour copier Ogier. C’est quelque chose que j’ai déjà compris. “
C’est en début de saison dernière, et alors que Sébastien Ogier était parti du team britannique, que le gallois a pris conscience qu’il devait prendre les choses en main et imposer ses orientations, un choix rapidement payant avec une saison 2019 très prometteuse.
“J’ai vécu la même situation l’année dernière. Ce changement a commencé juste avant le Rallye de Suède 2019. J’étais le pilote le plus rapide lors du rallye précédent et j’ai réalisé que la voiture avait des performances inférieures à celles de 2018. L’équipe avait de bonnes idées et j’avais aussi quelques idées et en les combinant, nous devenions rapides. “
Avec cette expérience positive emmagasinée chez M-Sport, le gallois a immédiatement adapté sa Yaris à son pilotage et ses premiers résultats démontrent que ce travail est très productif !
“Cette circonstance m’a donné une grande confiance pour pouvoir voir ce qui fonctionne pour moi et ce que je veux. La Toyota est une excellente voiture, mais j’ai suivi mon propre chemin dans certaines choses, par petites touches. Il est clair que c’est une voiture rapide et maniable, mais il y a place pour la personnalisation. “
Clairement les pilotes ont des paraboles de performance, fiabilité, etc. Prenons un champion du passé, en fin de carrière Sainz était un père tranquille extrêmement fiable, mais dans sa jeunesse? quelqu’un oserait-il lui nier sa point de vitesse?!? Ben voilà… on ne peut pas comparer Loeb-jeune au Sainz-vieux… et le fait que Loeb ait tapé le vieux Sainz ne signifie pas que Loeb aurait certainement battu Sainz et Auriol à l’époque 🙂 Comme la Suède 2020, ne nous dit RIEN sur les saisons 2017-2018… Mais vois-le de façon positive roro, cela signifie que Neuville n’a aucune raison a priori de… Lire la suite »
En tout cas sur CE forum, il me semble que les complexes individuels les plus CLAIREMENT identifiables, résident dans le camp des Zantis… moi c’est sur ces fans là que je porterais volontiers mon regard critique 😉 Sur ceux qui ont besoin de démolir un champion ayant au demeurant un palmarès indiscutable 🙂 Elfyn ne démystifie rien, il parle de sa progression en tant que pilote : quand en 2017/2018 il est aux côté d’un champion du monde indiscutable, ben il apprend et se fait petit, et APRÈS il voit bien que pour passer à l’étape successive, il ne peut… Lire la suite »