Fautif en Catalogne, Sébastien Ogier a terminé son année comme il l’avait commencé, par une victoire incontestable.
J’ai un sentiment étrange je dois dire. Ca commence à être difficile de répéter ça tout le temps, personne n’aime parle de cela mais quand vous avez cela à l’esprit, les atrocités dans Paris, c’est difficile de sortir ça de votre tête.
Je vais essayer de parler plus de la course. Cela a été un week-end très difficile, un vrai rallye de Grande-Bretagne avec de beaucoup de pluie et de boue mais c’était une belle course. Je suis vraiment heureux sportivement. Je ne vais pas montrer beaucoup de bonheur maintenant mais bien sûr, je suis content de terminer la saison comme ça.
Les statistiques sont assez bonnes avec huit victoires et mon troisième succès consécutif ici. Je tiens à remercier l’équipe Volkswagen qui a rendu tout cela possible. J’ai dit que je voulais faire la saison parfaite et je l’ai presque faite à l’exception d’une erreur en Espagne. Mais mon co-pilote a fait la saison parfaite sans aucune erreur, donc félicitations à Julien.
C’était le rallye de Grande-Bretagne le plus difficile pour vous ?
Non je ne crois pas. J’ai déjà connu pire, rappelez-vous pour la première fois en 2008. Ce fut vraiment terrible, bien pire que cette année. Il y avait de la glace et de la neige et nous avons piloté avec des pneus terre.
Il était très difficile de rester sur la route à l’époque et je n’y étais pas resté d’ailleurs. Cette année, nous avons eu beaucoup de pluie mais quand il pleut comme ça, le grip est meilleur finalement, cela nettoie la boue. Mais dans un même temps, il y a beaucoup de gués et plus de changements d’adhérence. Quand il ne pleut pas, ça glisse tout le temps mais cette fois, il y avait parfois un excellent grip et dans la boue, plus de grip. C’était assez compliqué. Je suis très content de ne pas avoir fait d’erreurs, c’est une saison fantastique. Ca va être difficile de faire mieux à l’avenir.
Quel a été votre meilleur moment de l’année ?
Je dirais que le point culminant de la saison, c’est toujours le titre, c’est l’objectif numéro un. Pour réaliser cela, vous avez besoin de plusieurs victoires et bien sûr, elles sont toutes agréables et cela signifie que vous avez fait mieux que les autres.
Le gros moment a été en Allemagne, je voulais vraiment cette victoire pour moi mais aussi pour toute l’équipe. J’étais vraiment satisfait, plus pour eux que pour moi.
Puis je dirais le Monte-Carlo où il est toujours sympa de gagner là-bas parce-que c’est mon épreuve à domicile et la plus difficile de la saison. C’est toujours mon objectif d’essayer de gagner là-bas et ce sera encore le cas dans deux mois.
Je ne comprends pas trop ce que toyota fait? Le travail de TMG sur les pilotes et voiture est completement annulé et makinen repart de zero?
A la lecture de ces quelques paroles à l’issue de la dernière course de ce championnat dominé comme il fallait s’y attendre, par VW, je constate que OGIER a grandi. Pleurnichant systématiquement avant chaque départ en début de saison à en devenir lassant, puis après avoir été arrogant, il me semble à présent plus mûr, plus humble et, respectueux de ses concurrents sans le mépris qu’il pouvait supposer. Voilà pour le personnage. Sinon, pour ce qui est du pilote, il n’y a rien à redire : il est largement au-dessus du lot. Réfléchi, méticuleux, fin stratège, résistant à la pression,… Lire la suite »