Avec deux anciens vainqueurs du Tour de Corse dans ses rangs, l’équipe Hyundai nourrit de grandes ambitions au départ de la onzième manche du championnat du monde des rallyes.
Comme son coéquipier belge, Dani Sordo possède d’agréables souvenirs de la Corse pour y avoir remporté son premier rallye international dans le cadre de l’ERC, c’était en 2012.
“J’ai gardé de bons souvenirs de la Corse et j’ai aussi eu de très bon résultats ici. Cette année, le rallye est complètement inédit, il va donc être important de produire des notes de rythme précises, pour que nous puissions pousser à fond. C’est un rallye classique, très technique. Vous devez être précis pour bien placer la voiture. J’aime beaucoup ce rallye. Il n’est pas aussi rapide, parce que les routes sont étroites et sinueuses. Ce sont des routes escarpées et il y a un élément de danger. Les routes sont bordées de précipices d’un côté, alors il est primordial de piloter avec précision. L’équipe a fait un travail énorme pour préparer ma voiture, et j’ai hâte d’y aller et de me retrouver sur l’île.“
Brillant sur la terre australienne, Hayden Paddon manque encore de repères sur asphalte et sera l’un des seuls pilotes du WRC à découvrir le Tour de Corse : “La Corse est une épreuve qui repose sur une longue histoire. J’ai suivi ce rallye dans ma jeunesse, et c’est l’une de ces épreuves légendaires, alors ça va être vraiment agréable de participer au Rallye des 10 000 virages. Ce sera un défi sur asphalte, et nous allons essayer de nous servir de ce nous avons appris en Allemagne, et de l’expérience que nous avons acquise là-bas. Nous nous sommes beaucoup entraînés, il faut donc espérer que nous allons nous rapprocher de Thierry et de Dani. J’ai une bonne sensation après l’Australie, et je me sens bien dans cette voiture, nous allons nous donner à fond et on va voir ce qui va se passer !“
Quatrième pilote Hyundai comme en Pologne puis en Allemagne, Kevin Abbring possède une belle expérience de la Corse avec une troisième place finale en 208 T16 l’an passé.
Le pilote néerlandais souligne l’importance de la gestion des pneus : “En Allemagne, nous avons eu la possibilité de faire beaucoup de kilomètres sur asphalte, ça devrait donc être un bon entraînement. D’accord, la Corse est un peu différente de l’Allemagne, très technique avec beaucoup de virages. Ça va être une question de gérer les pneus parce que les étapes sont très longues. Ça va être passionnant et j’ai hâte de mettre en pratique tout ce que j’ai appris.“
Statistiquement c’est vrai, mais le contexte, WRC au lieu de ERC, sera très différent cette année, et comme dit ARDU27, ils ne vont pas avoir une auto suffisamment compétitive pour jouer la victoire sur ce Tour de Corse, même si Neuville et Sordo restent effectivement des pointures sur asphalte.
100 % d’accord avec les 2 commentaires précédents ( de ARDU27 et de natlin)