A l’occasion du rallye Coeur de France, nouvelle manche du championnat de France des rallyes, Anderson Levratti a malheureusement connu son premier abandon aux côtés de Sébastien Dommerdich.
Dans cette nouvelle chronique, le copilote ardéchois en profite pour évoquer plus globalement cette nouvelle épreuve du championnat de France asphalte 2017. Nous revenons également avec lui sur un moment particulier de son rallye, avec une assistance très mouvementée le samedi soir et une entraide exemplaire digne des plus grandes années de notre sport.
Avant d’évoquer ce week-end au Coeur de France, revenons un peu sur ton emploi du temps avant cette manche. Tu as notamment oeuvré au bon déroulement du rallye des Caprices, une épreuve de régularité historique réservée aux femmes. Quel était ton rôle sur cette épreuve ?
“En effet, j’ai passé la semaine précédent le Cœur de France en tant que commissaire sur le rallye des Caprices en Suisse. Notre rôle était d’être en place sur les secteurs de régularité afin d’assurer les contrôles de passages. C’était très intéressant de découvrir un nouveau rôle !”
Le Coeur de France était la grande nouveauté de ce calendrier 2017 du championnat asphalte. Est-ce essentiel pour ce championnat d’accueillir de nouvelles épreuves ? Pour vous (concurrents), cela demande t-il un travail supplémentaire par rapport à une manche « historique » ?
“C’est très important je pense d’accueillir de nouvelles épreuves. Cela permet notamment aux concurrents d’être sur un pied d’égalité sur la connaissance du terrain, cela permet aussi de découvrir de nouvelles régions et d’attirer de nouveaux concurrents au sein du championnat et des différentes formules de promotion.
Il y a un peu plus de travail dans notre organisation, notamment pour trouver un hébergement mais aussi pour effectuer le plan de reconnaissance etc, mais c’est une bonne chose ! On découvre de nouvelles routes et des régions fabuleuses.”
Quel est ton regard sur ce rallye, que ce soit au niveau du parcours mais aussi au niveau de l’organisation ? Quelles seraient les pistes d’amélioration à envisager selon toi ?
“C’est incroyable, il n’y a pas grand chose à redire sur l’organisation du rallye. Le tracé était magnifique, il y avait des panneaux de partout même en spéciale avant chaque carrefour, chose que l’on voit en Mondial mais pas en championnat de France. Il y avait plein de panneaux pour les accès spectateurs également ! Il y avait même une navette à disposition des équipages pour nous amener au parc d’assistance est au parc fermé.
L’organisation a fait un boulot énorme et exceptionnel. Il n’y a pas grand chose à améliorer au niveau de l’organisation, c’est juste dommage que peu de concurrents se déplacent pour ce si joli rallye qui mérite vraiment de faire le plein !”
Côté spectateurs, as-tu eu l’occasion de juger de la popularité de ce rallye ?
“Nous avons malheureusement dû abandonner au départ de la seconde étape mais il y avait beaucoup de spectateurs et très respectueux des consignes de sécurité. À l’assistance, il y avait également beaucoup de monde c’est vraiment un rallye qui mérite d’être connu et reconnu !”
Côté chronos, ton rallye s’est malheureusement terminé avec un abandon mécanique à mi-rallye. Avant cela, samedi soir à l’assistance, nous avons pu assister à un bel effort collectif autour de votre 205. J’imagine que ça fait chaud au coeur de voir d’autres équipes et même d’autres équipages venir vous aider ? Raconte-nous un peu comment tu as vécu cette scène.
“C’était tout simplement incroyable, nous étions sur le point d’abandonner et tout à coup, le team FJ a pu nous trouver un poste à souder, Matthieu Duval ( le copilote de Cedric Robert ) est venu pendant toute l’assistance nous souder le berceau, les mécanos du team FJ, du team Cosson et même des mécaniciens de Jerome Aymard sont venus nous aider !! C’est rare de nos jours de voir des personnes avec cette mentalité et le vrai esprit rallye !”
Dans cette situation, n’était-ce pas trop difficile d’être en quelque sorte impuissant et espérer à tout prix que l’auto puisse repartir dans les temps ?
“Un petit peu si, c’est assez frustrant de ne pas pouvoir trop aider mais il fallait quand même gérer notre chrono mais aussi celui de Matthieu qui a tout donné pour nous.”
Après ce Coeur de France, tu vas enchaîner différentes expériences avant ton retour dans la 205 en fin d’année. Peux-tu nous présenter rapidement ton programme avant d’en parler plus franchement dans une future chronique ?
“En effet, après avoir découvert le rôle de commissaire, je vais découvrir ce week-end un nouveau rôle puisque je serai ouvreur au rallye des Bauges. Ensuite, je laisserai mon baquet aux Cévennes puisque je roulerai au rallye du Valais avec Michael Burri. Je serai également présent la première semaine de novembre au rallye de l’Ardèche, à la maison, mais cette fois-ci dans un nouveau rôle puisque je vais prendre le baquet de gauche sur quelques spéciales avec comme co-pilote Michael Burri ! C’est un pari que nous avions depuis 2014 et que nous allons enfin pouvoir réaliser ! C’est assez stressant mais je pense que l’on va passer un super week-end en compagnie du team CHAZEL qui nous fournira une Ford Fiesta R2J.”
Publié par YACCO sur vendredi 29 septembre 2017
Bravo pour cette solidarité envers cet équipage SENSATIONNEL et EXCEPTIONNEL… , MERCI aux 2 mécanos FJ et du team COSSON, à l’expert soudeur à l’arc Mr DUVAL (coéquipier de Mr ROBERT), et même le TRES GRAND TONY qui a prété la main… et les autres…, merci à l’organisation au top…
PS: TONY tu es un super pilote, je peux m’avancer à dire que c’est le seul pilote à avoir atteint le 200 et + sur ce rallye…
A bientôt.
J e pense que la 205 arrive en fin de vie .
Monsieur Yacco vite une R5 .pour cet equipage .merci a vous .