Pour sa quatrième épreuve avec Hyundai, Sébastien Loeb est encore à la recherche d’un rallye référence, celui qui pourrait par exemple lui faire décrocher un premier podium avec l’équipe coréenne.
Ce mercredi soir au parc d’assistance, le français était à nos côtés pour évoquer ce week-end chilien qui s’annonce d’ores et déjà délicat et particulier.
Que s’est-il passé pour toi ce matin en reconnaissances ?
“On a essayé de croiser un camion et on a pas réussi. Il s’est mis en travers et la route n’était pas très large, il y avait juste la place de se croiser et quand il m’a vu, c’était trop tard à la sortie d’un virage. Il a pris toute la route et je ne pouvais rien faire. On a perdu une petite demi-heure, la voiture de secours n’était pas loin.”
Penses-tu pouvoir être plus performant ici que sur un rallye “connu de tous” ?
“C’est sûr qu’il n’y a pas le côté connaissance du terrain qui avantage forcément les pilotes avec des programmes complets. Au moins ici, on part tous à armes égales, sur le terrain du moins, mais là où ça ne va pas être simple, c’est mon manque de roulage avec cette auto sur terre, une seule journée il y a un mois et demi en fait. Donc il va falloir se remettre vite dedans. Je préfère être ici que sur un Sardaigne par exemple, sauf sur des spéciales que je connais mais je ne sais pas si le copilote a fait le barbeuc avec les notes.”
Ce rallye semble mélanger de nombreux profils déjà connus en WRC. C’est ton avis ?
“En fait, je trouve que les spéciales sont vachement variées, il y a vraiment un peu de tout. Elles sont assez différentes les unes des autres. Chaque journée est bien distincte. Certains chronos ressemblent à la Nouvelle-Zélande, d’autres endroits à la Finlande, au Mexique avec la Power Stage ou le Pays de Galles quand c’est sec.”
Depuis tes débuts chez Hyundai, tu n’es clairement pas satisfait de tes performances, mais est-ce qu’un podium ce week-end pourrait te redonner le sourire ?
“Bien sûr, un podium serait top. Je suis là pour compléter une équipe, pas pour jouer le championnat, et le fait de ne pas faire toutes les manches, tu rentres dans un truc où tu ne roules pas assez et où il faut tout le temps se relancer. Ce ne sont pas des conditions optimales pour pouvoir se battre pour une victoire, c’est compliqué. Honnêtement, je vais voir comment je me sens, je n’ai pas d’objectif. C’est sûr qu’un podium serait magnifique.”
Après le Chili, c’est quoi la suite ?
“La Finlande ne me tente pas du tout, l’Allemagne, pourquoi pas, mais ce n’est pas décidé.”
Comment explique tu ces différences de performances entre l’an passé en Citroën et cette année en Hyundai ?
“Je ne l’explique pas. J’étais plus facile avec la Citroën. Avec celle-là, je n’ai quand même pas beaucoup de roulage, une journée d’essais par surface. Avec Citroën, j’avais plus de jours et j’étais né dans une Citroën…”
D’un pilote de 45 ans qui a raflé 9 titres mondiaux et 79 victoires en WRC, on peut dire que sa carrière est derrière lui. Un des paramètres à ne pas négliger est dans la prise de risques. A ce niveau, Tanak ou Neuville ne sont pas au même stade de leurs carrières. Logique. Sébastien est un gars honnête, il donne des explications et ne cherche pas d’excuses. Il dit ne pas avoir assez de roulage avec la Hyundai pour jouer devant. C’est plus qu’évident, en rallyes il faut un feeling parfait. Dans son cas, la limitation des essais est… Lire la suite »
Loeb a été recruté pour faire progresser la voiture et on voit les résultats sur asphalte une 2eme place au MC et 1er Corse
Au Chili sur son 1 et rallye terre avec la Hyundai et sur un terrain nouveau.
Je pense qu’il sera dans le coup