Neuville : Une défaite en sept dates



Cette année 2018 devait être la sienne. Indubitablement le plus performant en 2017, Thierry Neuville disposait de tous les ingrédients pour réaliser son rêve cette année, celui de décrocher un premier titre de champion du monde.

Parfaitement entouré par une équipe Hyundai qui n’avait jamais paru aussi forte, le belge a affiché une forme étincelante au printemps, gagnant coup sur coup le rallye du Portugal puis celui de la Sardaigne après un final épique face à son ennemi n°1, Sébastien Ogier. A cet instant de la saison, le pilote Hyundai semblait avoir progressé mentalement, un domaine où il avait encore été déficient la saison dernière.

Dans cette première partie de saison, que l’on arrête volontairement en Sardaigne, le belge a réalisé une prestation très solide avec cinq podiums dont trois victoires en sept rallyes.

La deuxième partie de saison a été bien moins glorieuse pour le belge, coupable notamment de fautes en Finlande, au Pays de Galles et enfin en Australie. Sur ces six derniers rallyes de la saison, le pilote Hyundai est devenu le cinquième homme du plateau, devancé même par Jari-Matti Latvala et Esapekka Lappi !

Dans sa position de chassé, le belge représentait encore une proie bien trop tendre pour l’appétit d’un quintuple champion du monde, nommé Sébastien Ogier, prêt à se nourrir des faux pas de son adversaire.

Pour résumer cette défaite dans la conquête du titre, nous avons ainsi retenu sept dates cruciales, du Monte-Carlo en passant par l’Australie, épilogue d’une saison décevante pour un belge qui espérait évidemment mieux.

28 Janvier : Monte-Carlo : 5e (Sortie)

En une trentaine de kilomètres, Thierry Neuville a déjà ruiné toutes ses chances de briller sur cette épreuve. Dans le col de Fontbelle, le belge se pose dans un fossé sur une portion verglacée. Quatre minutes plus tard et grâce à l’aide de spectateurs, le pilote Hyundai reprend sa course et entame une belle remontée jusqu’à la cinquième place. A l’arrivée, il lâche 12 points à Sébastien Ogier, vainqueur pour la sixième fois du Monte-Carlo.

11 Mars : Mexique : 6e (Problèmes mécaniques)

Brillant vainqueur en Suède, Thierry Neuville est à la dérive en ouvrant la route sur la terre mexicaine. Rapidement handicapé par des problèmes moteur et de direction, le belge compte plus de deux minutes de retard le vendredi soir (7e).

Le samedi, les problèmes continuent pour le pilote Hyundai, arrêté après le passage d’un gué et finalement arrivé avec plus de deux minutes de retard. Alors sixième au classement, il effectue deux touchettes contre des talus, heureusement sans conséquence pour sa Hyundai. Sixième à l’arrivée, le belge lâche 14 points face à Sébastien Ogier, nouveau leader du championnat.

29 Juillet : Finlande : 9e (Sortie puis contre-performance)

Sortant d’un magnifique doublé Portugal/Sardaigne, le belge est d’entrée en difficulté sur un terrain où sa Hyundai n’a jamais vraiment fonctionné. Seulement huitième après quatre spéciales, Thierry tape un arbre dans le chrono suivant et perd une demi-minute. Tout le reste du week-end, le pilote Hyundai va traverser ce rallye comme un fantôme après avoir toujours souffert du balayage. Heureusement pour lui, Sébastien Ogier ne fait pas beaucoup mieux avec une 5e place et le belge lâche « que » six points.

16 Septembre : Turquie : 16e (Problèmes mécaniques)

Sur cette nouvelle épreuve, tout était réuni pour vivre une véritable baston entre les prétendants au titre. Le samedi matin, alors que la bataille fait rage face à Sébastien Ogier, Thierry Neuville est victime d’un bris de suspension. Reparti le dimanche matin, le belge sauve les meubles en empochant la Power Stage, marquant finalement autant de points que son rival français.

A l’arrivée, le pilote Hyundai avait alors vivement exprimé sa rancoeur, estimant qu’il était le plus rapide sur cette épreuve.

7 Octobre : Pays de Galles : 5e (Sortie)

Restant sur un Turquie très décevant, Thierry Neuville attaque parfaitement cette 11e manche du championnat. Dominé par un intouchable Ott Tänak, le pilote belge occupe une très convaincante deuxième place provisoire le samedi matin.

Mais dans l’ES12, le pilote Hyundai commet l’une des erreurs les plus marquantes de sa saison, perdant plus de cinquante secondes dans un fossé, repartant grâce à l’aide des spectateurs.

Malgré une belle remontée jusqu’à la cinquième place, Thierry assiste impuissant au triomphe d’Ogier, le français revenant fort au championnat en marquant 28 points contre 12 pour le belge.

28 Octobre : Espagne : 4e (“Contre-performance”)

Dans un sprint final, tous les points prennent plus d’importance et cette quatrième place acquise en Catalogne va se révéler insuffisante. Sur la terre du premier jour, le belge n’y arrive pas en ouvrant la route et pointe au neuvième rang le vendredi soir.

Sur l’asphalte le lendemain, le pilote Hyundai se relance totalement dans la course à la victoire. Le dimanche, Thierry change de position à quatre reprises et échoue finalement à une demi-seconde du podium après avoir notamment pris une pierre dans la Power Stage.

Pour la première fois depuis mai, le pilote belge perd alors la tête du championnat du monde, Ogier s’en emparant pour trois points.

18 Novembre : Australie : Abandon (Contre-performance puis Sortie)

Deuxième sur la route en Australie, le belge signe un début de rallye honnête avec une 7e place provisoire avant de crever à la réception d’un jump puis de rater une chicane. A la fin de la journée, le pilote Hyundai est déjà dans une position très délicate pour le titre, il pointe à plus de trente secondes du rival qu’il doit devancer, Sébastien Ogier.

Après un samedi sans éclat en ouvrant la route, le belge voit l’arrivée de la pluie comme sa seule chance de réaliser l’impossible. Dans des conditions difficiles, le pilote Hyundai tente le tout pour le tout mais gare sa Hyundai après deux grosses touchettes consécutives. Sa saison s’arrête brusquement là à l’issue d’une saison que l’on pourra découper en deux parties : une avant et une après le rallye de Sardaigne.




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Bette Francois
Bette Francois
6 années il y a

ces très rigolo de lire les blablas des connaisseur de sport auto depuis leurs fauteuils mais pour le reste je demande a voir ….de toute façons ces plus du rallye ces du safari et pour moi il faut donc 50/100 de chance de terminer sans problèmes mécanique l époque des vrais rallye est révolue du moins pour l instant et pour conclure que ce sois pierre, Paul au jacques …….que le meilleur , que le plus chanceux( safari) gagne ….ah oui j oubliais qu il soit Français , Belge, italien, ou autre cela n a pas d importance pour moi… Lire la suite »

walter
walter
6 années il y a

C’est la loose, c’est la loose, c’est la loose loose loose…. Un peu d’humilité lui ferait le plus grand bien surtout dans ses déclarations, c’est que avec Ilmsoul c’est pas facile ! Neuneu et ses fameux 70% d’être sacré il me fait rire et pitié aussi. Accuser l’auto et l’équipe çà aussi il sait faire ben voyons… Trop facile; se remettre en cause il faudrait. Je crois que les Coréens se demandent si ils ont fait le bon choix ! Le recadrer serait nécessaire… L’an prochain Ott et la TOY, SEB avec la C3; ce sera encore plus dur pour… Lire la suite »