Alors que son programme en mondial devrait s’arrêter après le prochain rallye du Chili, Oliver Solberg est déjà assuré de rouler au mois de novembre.
Mais cette fois, le Suédois ne pilotera pas son habituelle Skoda Fabia RS Rally2, mais la Ford Escort RS1800 de son père sur les spéciales du Roger Albert Clark Rally (23 au 27 novembre prochains).
“Avant de parler de quoi que ce soit, je dois dire un grand merci à Phil Mills (ancien copilote de son père). Phil a beaucoup contribué à ce que cela se réalise, en préparant tout pour nous. C’est une opportunité fantastique.
À moins d’un imprévu, ma saison en WRC2 va se terminer au Rallye du Chili le mois prochain. Je sais qu’il y a un grand écart avant le début de l’année prochaine et je cherchais des événements à faire pour continuer à piloter et à rester en activité. Je parlais avec Phil et il a suggéré le Roger Albert Clark.
Faire ce rallye a toujours été un rêve. J’ai entendu tellement d’histoires sur ce rallye et les spéciales. J’en parlais à mon grand-père [Per-Inge Walfridsson] l’autre jour et il m’a tout de suite dit : “Tu vas aller dans la forêt de Kielder, c’est un endroit difficile pour rouler !
C’est tellement cool d’entendre ces histoires et d’avoir la chance de conduire dans des endroits comme le Pays de Galles, l’Écosse et le Nord de l’Angleterre. Tout le monde a tellement entendu parler de l’ancien RAC Rally, c’est comme si nous remontions un peu le temps.”
Afin de préparer au mieux ce rendez-vous, Oliver Solberg va bien effectuer une journée d’essais au volant de cette Ford Escort, comme pour une manche du mondial.
“Si nous voulons faire un rallye comme celui-ci, il faut que ce soit en Escort. Je suis très reconnaissant envers mon papa de me laisser conduire sa voiture. Je vais faire une journée d’essais avant de commencer, ce dont j’ai un peu besoin – je pense avoir parcouru environ six kilomètres sur neige et à peu près la même chose sur terre avec cette voiture auparavant. J’ai besoin d’un peu d’expérience et de ressenti avant de commencer.
Ce sera le rallye le plus long auquel je n’ai jamais participé. Ça va être assez dur : cinq jours et je pense environ 40% du parcours dans le noir dans une voiture sans direction assistée – je vais être pas mal à la salle de musculation d’ici le départ ! Sérieusement, il s’agit de s’amuser – le résultat n’a pas d’importance. Il s’agit de conduire et de simplement profiter du sport dans une voiture et sur des routes aussi légendaires les unes que les autres. C’est vraiment un rêve de faire ça, alors merci encore à Phil et à tous ceux qui ont rendu cela possible.”
